3. "Ces profs qui sont jamais contents" - 02.09.2019

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Bien le bonjour ! 🌙

En cette journée de rentrée, quoi de mieux que de parler des profs, des élèves, des réformes, etc., allons-y pour essayer de déblayer tout ça, peut-être que si des lycéen.ne.s me lisent ça pourra les rassurer (ou tout le contraire...) ! En tout cas, bonne rentrée à celles et ceux pour qui c'est le cas !

Deuxième sujet aujourd'hui (après 8 mois sans rien, oups...) : les réformes du lycée pour le nouveau bac 2021. 

Comme certain.e.s le savent déjà, je suis enseignante d'Histoire-Géographie, donc évidemment que ce sujet me touche particulièrement.
Je tiens à préciser que je ne renie pas tout en bloc, et que je suis la première à être consciente que ce système doit être réformé, parce qu'il ne fonctionne plus, que le baccalauréat tel qu'il existe aujourd'hui est devenu obsolète, mais il ne faut pas dire "amen" à tout non plus sous prétexte que le changement ça fait du bien. 

Petit topo sur ces réformes qui changent le fonctionnement des lycées et du baccalauréat. Pour ceux.elles qui ont déjà le bac, il faut tout simplement oublier ce que vous avez vécu, les filières, les épreuves, etc.
Depuis la rentrée de septembre 2018 (donc l'année scolaire précédente), les premiers changement ont eu lieu : les élèves de seconde entrent dans ce "nouveau bac" pour qu'en 2021 tous les lycéens adoptent ce nouveau système. Afin d'éviter d'écrire de longs paragraphes sur "qu'est-ce qui change ? comment ? kikekoi ?", je vous mets ci-dessous les informations communiquées par le gouvernement qui seront beaucoup plus claires. 

Maintenant, plusieurs points sont à soulever et à étayer pour ceux

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Maintenant, plusieurs points sont à soulever et à étayer pour ceux.elles qui ne connaissent pas le système de l'enseignement du second degré (collèges et lycées) et pour ceux.elles qui ne sont pas de l'autre côté de la barrière comme moi. 

1) LE SOCLE DE CULTURE COMMUNE ET LES DISCIPLINES DE SPÉCIALITÉS : 
Au premier abord, on peut se dire que ça n'a pas l'air si mal ! (et je le répète, je ne suis pas là pour tout démonter) Effectivement, les élèves ont un tronc commun, qui sera donc suivi par tous, qui reste dans la lignée de l'éducation en France : que tout le monde ait les mêmes chances, une culture commune (pour le sentiment d'union des enfants de la République, nanani nanana), pourquoi pas. Viennent ensuite les spécialités, là encore, le système n'est pas si nul, au contraire, on se dit que les élèves ont le choix, et en leur donnant ce choix là ils vont sûrement sélectionner des disciplines qui les intéressent, plutôt que de subir des matières (sous le système des filières), qu'ils seront donc plus motivés et enclins à travailler... 

Malheureusement, sur le papier ça semble bien, mais en pratique on est face à des choses mal pensées, avec des manques de moyens et de réalités pratiques qui rendent le système pas complètement réalisable dans les établissements. 

- Dans le socle commun, il n'est plus question de mathématiques mais de "Humanités scientifiques et numériques". Je sais que certain.e.s se réjouissent de ne plus avoir de mathématiques mais la question n'est pas là.
Que va-t-il être enseigné dans cette discipline ? Et bien rien à avoir avec les "sciences" comme vous pouvez l'entendre. Ici, pas de mathématiques, pas de sciences physiques, pas de SVT ! Mais des outils et méthodes pour comprendre les lettres/sciences sociales (donc "humanités") grâce à l'informatique et au numérique. Autant vous dire que cette discipline, avec une génération qui maîtrise internet, les réseaux, etc., depuis qu'elle est née limite, ça va être chouette... 
Ensuite, qui va enseigner cette matière ? On ne sait pas, parce qu'aucun enseignant (et peu importe la discipline) n'est spécialisé dans le numérique, puisque nous sommes sensés tous l'être pour le ministère de l'Education... 
Et où se trouvent les mathématiques alors ? Et bien dans une discipline de spécialité, à raison de 4h en première et 6h en terminale. Que faire de tous les enseignants de mathématiques présents dans les lycées aujourd'hui (puisqu'on va pas se mentir, seule la filière L n'avait pas cette discipline en terminale, et que la filière S était toujours celle où l'on trouvait le plus d'effectifs) ? Si peu d'élèves choisissent la spécialité "Mathématiques", que faire des profs restants ? Même chose, on ne sait pas. On arrive donc dans une situation où des enseignants ne sont pas sûrs de ce qu'ils vont faire cette année, si même ils vont faire quelque chose tout court, s'ils vont rester dans leurs établissements ou devoir aller ailleurs pour enseigner... 

Naabot mo na ang dulo ng mga na-publish na parte.

⏰ Huling update: Sep 02, 2019 ⏰

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