A Countess for The Count.

6.

Voilà déjà deux semaines que Tarini profitait de ses vacances, deux semaines qu'elle avait dit adieu au comte Hugo, deux semaines qu'elle s'était fait à l'idée de ne plus jamais le revoir.
À l'heure qu'il est il devait certainement être avec sa fiancée; pensa t-elle.

Soupirant, elle se leva de son lit pour prendre une douche. Elle avait bien envie de profiter de ses vacances à la base elle était là pour reprendre des forces physiques comme morales, alors pourquoi le fait de ne plus jamais revoir le comte la rendait si triste...

Elle prit un bain et descendit pour le déjeuner disposé en un buffet où l'on retrouvait des produits de campagne les spécialités de la région comme lui avait dit le Comte. Elle grimaca ça ne faisait même pas deux heures qu'elle avait promis de ne plus penser au comte Hugo et la voilà qui recommencait déjà.

Elle pris une petite assiette se servit quelques viennoiseries et s'installa à sa petite table habituelle près de la baie vitrée et observa les montagnes encore recouvertent de neige malgré le soleil présent, les habitants qui s'activaient pour que la journée soit à leur avantage.

Le déjeuner terminé, la jeune femme prit le chemin vers la montagne comme à son habitude depuis quelques jours tout en empreintant le télésiège seule passagère à bord de ce dernier. Arrivée à destination, Tarini aperçu la main du vieil homme qui a son habitude aidait la jeune femme à descendre du télésiège mais pour une fois elle n'accepta pas son aide et sauta et pour une fois dans tomber sur le vieil homme ce qui ne manqua pas de le faire rire.

_ bonjour jeune anglaise.

_ bonjour Mathias, dit-elle en souriant. Je commence déjà à monter et à descendre du télésiège toute seule. Je ne suis pas tombée dans vos bras comme les premières fois.

_ Vous faites des progrès à chaque ascension.

Les lèvres fremissantes sous sa moustache signequ'il l'a taquinait.

_ je n'ai plus à redouter l'arrivée de la jeune Anglaise qui dès les débuts me tombait violemment sur le torce.

Pour toute réponse, Tarini souria.

_ qu'avez vous prévu aujourd'hui, jeune Anglaise?

_  visiter un peu les alentours j'ai besoin d'être un peu...

_ seule? Hasarda Mathias

Tarini se retourna vers lui et lui adressa un triste sourire. Elle lui avait dit la même chose hier qu'elle avait besoin d'être seule que celà lui procurait une tranquillité d'esprit le vieil homme lui avait indiqué un petit chemin aucours duquel elle avait pu voir des cabanes en bois et n'avait pas pu s'empêcher d'y jeter des coup d'oeil par les fenêtres elle avait remercié Mathias tout le long de sa balade et avait fait de même de retoure au télésiège.    Mais elle voyait bien qu'il n'était pas dupe, sa réplique était la preuve. Honteuse elle baissa la tête faisant mine d'être préoccupée par ses chaussures.

_ il faut beau aujourd'hui, commença le vieil homme voyant la gêne de Tarini. Les montagnes sont de bonne humeur.

Relevant la tête, elle se laissa contempler le paysage au loin et laissa un mince sourire naître sur son visage. Comment ne pas sourire ou être de bonne humeur face à un tel paysage?

_ vous devez travailler au télésiège depuis longtemps pour avoir une telle maîtrise des montagne, lacha la jeune femme.

_ grand Dieu... non! S'écria t-il. Avant j'étais skieur et j'apprenais aussi aux jeunes à skier. Mais hélas, cette époque n'est plus, il termina avec une pointe de nostalgie.

_ je vous recommande le petit sentier qui longe un peu plus loin la montagne vous y trouverez un lieu très reposant.

_ oh... merci Mathias, remercia Tarini tout en entamant le chemin.

_ toutefois, n'allez pas très loin les montagnes peuvent changer très vite d'humeur. Prévient Mathias.

_ je ferai attention, cria Tarini déjà bien loin.

S'enfoncant dans la forêt en empruntant le chemin indiqué Tarini ne pu s'empêcher de sourire, parfois même de lâcher quelques rires en imaginant sa seule amie présente à ses côté entrain de dévaller ce chemin. Elle aurait certainement décidé de rentrer tellement le chemin n'était pas praticable.

Ce fut ainsi pendant tout le trajet.

Elle se stoppa face à ce qu'elle apercevait, subjugué par le paysage dégagé, au loin se dressait une petite cabane abandonnée, le reste de l'espace ne laissait voir que cette couleur or que renvoyait les fleurs ajoutant à cela le soleil pas trop brûlant. Tarini ne pouvait voir en ce paysage un petit paradis, qu'elle ne pu empêcher une larme solitaire dévaller sa joue.

Elle marchait entre les fleurs courbée pour pouvoir les toucher et humer le manifique parfum qu'émanaient les fleurs. Elle se lassa glisser sur un rocher pour se poser. De là, elle avait une très belle vu de la vallée.

Vider l'esprit c'est ce que cet endroit faisait à la jeune Anglaise. Elle pouvait tout oublier sa mère, sa maladie, les difficultés de son père, ses problèmes à elle.

Ce lieu était manifique et lui prodiguait douceur, paix, sérénité. Tout. Pour oublier et rêver. Peu à peu, elle se laissa bercer par la nature et ferma les yeux petit à petit.

Elle était tellement apaisée, elle se sentait planer, légère. Elle pensait à toute sa vie mais juste les bons moments, elle pensa même au comte Hugo, ce bel homme sa façon de l'appeler, elle avait même l'impression qu'il était là à l'appeler au loin. Soudain, elle se sentit secouer.

Elle ouvrit d'un coup les yeux se rendant compte qu'elle s'était endormie et elle prit peur pas parce qu'elle s'était endormie dans un lieu inconnu, non mais plutôt la personne positionné devant elle. Elle leva la tête pour voir de qui il s'agissait mais ne vit qu'une ombre pour avoir une meilleure vu elle plaça sa main devant son visage et quand elle reconnu les traits de la personne elle se releva précipitamment.

Début, Tarini ne pu sortir le moindre son. Etait-ce un rêve, une illusion?

C'est quand elle rencontra ses yeux elle comprit que ce n'était ni un rêve, ni une illusion.

_ comte Hugo... murmura-t-elle.