A Countess for The Count.

9.

Le fin sourire de la comtesse réussi à calmer la jeune anglaise car le regard critique de la vieille femme n'avait de cesse de se balader sur le petit corps frêle de Tarini,détaillant chaque courbe de celui-ci, ce qui la rendait encore plus nerveuse qu'elle ne l'était déjà.

_ je commençais à vous considéré comme une simple hallucination de la part de mon flis... est-ce votre première visite dans notre pays Miss Brown?

Elle se laissa conduire par son fils jusqu'à un canapé, s'assit et tapota de la main le coussin voisin pour inviter Tarini à venir y prendre place.

Timidement, la jeune femme obéit. Elle était tout à la fois charmée et impressionnée. La vieille dame portait un corsage ajusté de velours noir. Tarini était fascinée par ce personnage dont l'époque était révolue.

_ eh bien Miss Brown...?

Le doux rappel à l'ordre de la comtesse fit rougir Tarini qui se lança dans un flot de paroles confuse

_ c'est mon tout premier séjour dans un pays étranger. J'ai été malade et quand mon médecin a tenu à me voir partir en vacances afin que je reprenne des forces, l'occasion m'a paru idéal pour accomplir mon désir de voir les Alpes en particulier le Liechtentein parce que tout ce que j'avais lu que votre pays me laissait espérer une atmosphère unique et d'un charme ancien.

Les traits de la comtesse exprimaient à la fois le plaisir et l'inquiétude.

_ vous avez été malade, dites-vous? Alors vous n'auriez pu trouver un endroit plus favorable à votre convalescence. Non loin d'ici se trouve un lieu de pèlerinage. Annonça t-elle.

_ êtes-vous chrétienne mademoiselle Brown?

_ je... oui... oui je suis chrétienne

_ alors vous allez aimer. Dit-elle tout sourire. D'après la légende un ange a été vu dans de lieu il y'a de celà des années et à rendu visite à une femme malade par la suite celle-ci a été guérie d'une maladie incurable.

Tarini était captivée par le récit de la mère du Comte Hugo. Cette dernière lui partageait les multiples miracles et bienfaits que ce lieu de pèlerinage a eu sur les habitants mais aussi les touristes qui connaissent cet endroit.

Quant au comte Hugo, il n'avait de cesse de lancer des coups d'yeux à tarini et laissait couler un regard inquiét de temps en temps à l'égard de sa mère. Elle était faible et s'affaiblissait au fur et à mesure de son récit.

_ je serai ravie de m'y rendre, annonça Tarini à la fin du récit de la comtesse Esther. Peut-être celà m'aidera à avancer dans ma guérison et qui sait... termina la jeune femme souriante à voix basse mais suffisant pour que sa voisine assimilé ces quelques mots tout en ramenant ses mains sur ses genoux.

_ ne vous inquiétez pas mon enfant tout se passera bien, réconforta la comtesse en posa sa main chaude et rideuse sur les mains croisées de Tarini.

_ quand voulez-vous vous y rendre?

Suite à cette question Hugo voyait bien où sa mère voulait en venir et celà ne lui plaisait pas. Il savait que la suite de cet entretien ne sera pas à son avantage et que celle ci sera déterminée par la réponse de Tarini, il posa alors sur elle un regard froid et menaçant. Ce qui destabilisait la jeune anglaise car bien qu'elle connaissait déjà le comportement du Comte elle ne voyait pas ce qu'elle avait pu faire pour mériter un tel regard de sa part, elle s'était plus tôt bien comportée avec sa mère alors elle ne trouvait pas le problème.

_ je... Je ne sais pas vraiment... mais... Elle se risqua de regarder le comte celui-ci j'avait pas changé de champs de vision ce qui la mettait mal à l'aise. Mais... le plutôt serait le mieux. Finit-elle après avoir replongé son regard dans celui de la mère de son bourru.

_ oh... Hugo pourra vous accompagner.

_ votre fils est un homme bien occupé et je m'en voudrais de lui prendre un temps un temps précieux.

_ allons mon enfant, s'exclama la comtesse. Seule vous ne trouveriez jamais votre chemin. Mon fils de lasse de ma compagnie et de celle des employés...

Silencieux depuis le début, le comte Hugo rencontra de regard de sa mère on n'aurait dit deux fusils qui attendaient un signal pour abattre l'autre. Finalement le comte baissa la tête se rendant compte qu'il venait de défier sa mère devant une invité, il était peut-être un homme un peu froid et autoritaire mais devant sa mère il lui devait le respect.

_ votre présence lui évitera de commettre des bêtises. Il vous conduira demain matin à la chapelle

Le concerné releva brusquement la tête mâchoire serrée que l'anglaise remarqua immédiatement la colère grandissante du Comte.

_ oh, je ne me permettrais pas de... commença -t-elle précipitamment pour dissuader la comtesse de ce qu'elle avait en tête.

_ j'insiste! Coupa-t-elle en se levant.

Ce geste reduisit Tarini au silence. Elle tendit soudain les bras vers son fils en un geste d'appel et il se rapprocha vivement d'elle

_ qu' y a-t-il maman? Tu ne te sent pas bien? Demanda-t-il inquiét

Elle secoua la tête de gauche à droite.

_ je suis juste un peu fatiguée, fils. Si ta jeune amie veut bien m'excuser je ferait mieux je crois de regagner la chambre.

_ mais bien sûr, s'écria Tarini.

Elle considérait avec inquiétude les yeux trop brillants et les lèvres tremblantes.

_ je vous en prie ne vous souciez pas de moi.

La vieille comtesse sourit tout en s'appuyant lourdement au bras de son fils.

_ je penserai souvent à vous

Du bout de sa canne elle tapota la poitrine du Comte.

_ Hugo promets moi que tu amènera dès demain cette enfant à la chapelle. Tu la ramènera ensuite ici pour déjeuner. Je veux revoir la petite bougie dont la flamme brille comme une bonne action dans un monde perdu.

Il hésitait et Tarini retint son souffle son esprit et son coeur, elle le savait étaient tous les deux pris par Elena. Sa séduisante fiancée qui l'attendait en Autriche.

La comtesse perçut de la rébellion intime de son fils. Le fils dont la loyauté était souvent sollicité menaçait de se révolter. Les larmes aux yeux elle supplia

_ Hugo je t'en prie...

Il capitula avec un souffle résigné

_ du calme maman,comme toujours ton souhait est pour moi un ordre.

Mais il parlait d'une voix sans timbre le visage en marbre.