Antigone

36] Excitation

Césaré est expert dans l'art de contrôler ses pulsions et ses envies. Mais en cet instant, son érection est si intense qu'elle en est presque douloureuse. Il ne désire qu'une chose: qu'Antigone lui appartienne complètement. Il veut l'entendre gémir, la sentir trembler et la prendre comme si c'était la dernière fois de sa vie qu'il toucherait une femme.

Antigone est excitée et impatiente, mais également maladroite dans ses gestes et anxieuse. Elle sait parfaitement que c'est la première fois pour lui que l'une de ses soumises est vierge, et elle appréhende l'instant où il réalisera que son inexpérience est en réalité très ennuyante pour un expert tel que lui.

D'une main certaine, Césaré vient dégrafer le soutien-gorge d'Antigone et s'écarte d'elle pour pouvoir retirer son propre t-shirt. Ils sont alors torses nus, collés l'un à l'autre. Le chauffage est monté, mais malgré ça il fait frais dans la pièce et leurs peaux respectives se recouvrent de frissons.
Sans séparer sa bouche de la sienne, il vient glisser ses mains le long de la taille de la jeune femme et descend jusqu'au dessous de ses fesses pour la soulever du sol. Aussitôt elle enroule ses jambes autour de lui et, tout en la tenant fermement contre lui, il se dirige jusqu'à la chambre.
En règle générale Césaré n'est pas friand des lits pour toute autre situation que dormir. Il préfère largement un mur, le sol, une table ou beaucoup d'autres lieux inappropriés. Mais ce soir ce n'est pas lui qui compte c'est elle. Et ils auront bien le temps d'expérimenter les autres possibilités plus tard.

Une fois dans la chambre il la dépose sur le lit tout en restant collé à elle et vient glisser sa main entre eux pour lui défaire son jean. Une fois en tanga, Antigone se redresse à genoux sur le lit face à lui qui est debout. Sans lâcher son regard elle vient défaire le bouton de son pantalon noir et le baisse. Il la laisse faire en se délectant de chaque seconde et une fois qu'il est en boxer, la jeune ne peut que constater son érection. Elle rougit et détourne les yeux, se rendant compte qu'elle vient littéralement de fixer cet endroit. Cela le fait sourire.

-Retire ta culotte.

Elle obéit et glisse ses pouces dans l'élastique pour faire glisser la lingerie le long de ses cuisses. Il l'a déjà vue nue, alors elle réussit à garder son calme.

-Mets la dans ta bouche.

Antigone a un instant d'hésitation, mais après tout c'est lui le Maître. Et en cet instant elle est prête à obéir à n'importe quel ordre du moment qu'il lui donne ce qu'elle veut: c'est à dire lui même.
Elle vient de sortir de la douche et de s'habiller. Sur ses papilles le tissu a un léger goût de lessive.
Elle en met la moitié, mord et laisse dépasser le reste hors de sa bouche par peur d'étouffer.

-Ecarte tes cuisses d'avantage.

Elle obéit et il vient déposer ses mains sur ses chevilles avant de remonter tout le longs de ses jambes en les caressant. Antigone en frissonne et a déjà du mal à se contrôler. Une fois arrivé à sa taille il la saisit violemment et la rapproche brusquement d'elle. Elle sursaute mais se laisse faire. A partir des genoux ses jambes tombent le long du lit et ses orteils frôlent le sol.

Il se penche sur elle et vient embrasser sa gorge, puis ses seins, son ventre, et continue de descendre jusqu'à son intimité.
Antigone fixe le plafond et son corps se souvient des sensations qui l'ont déjà parcourue il y a quelques temps dans cette même situation.
Césaré utilise sa langue avec assurance. Il connaît le corps des femmes, et même s'il sait parfaitement que chacune de ses soumises réagit différemment aux mêmes choses et qu'elles ont des zones érogènes bien uniques pour chacune, il a déjà appris à connaître celles d'Antigone. Il sait où la toucher pour la faire devenir une déesse ou pour au contraire la frustrer. Et ce soir: pas de frustration.

Il continue quelques secondes puis vient ajouter ses doigts à la danse. Il caresse, masse, titille... Lorsqu'il la sait suffisamment trempée il n'hésite pas à faire pénétrer son pouce en elle. Elle pousse un petit gémissement quasiment imperceptible. Césaré comprend parfaitement qu'elle se contrôle au maximum pour ne pas montrer à quel point elle est étroite et que l'étape ultime risque de lui faire mal. Elle ne veut pas qu'il s'arrête et elle pense qu'il le fera s'il voit qu'un simple doigt est déjà une épreuve.
Mais elle se trompe. Cela ne lui donne pas envie d'arrêter, bien au contraire. Il veut se sentir à l'étroit lorsqu'il la prendra. Il veut être en elle, il veut la sentir se contracter.

Antigone est une grande fille, si cela est trop douloureux pour elle elle n'aura qu'à dire son safeword. Et même si cela le décevrait il se stopperait sans la moindre objection.

Son érection devient réellement insupportable.

Il se redresse et libère son membre viril de son boxer. Antigone a les joues plus enflammées que jamais.
Il attrape un préservatif dans la poche de son pantalon et l'enfile avant de s'approcher de nouveau d'elle. Il presse l'un de ses seins tout en caressant son intimité de son sexe.

Il vient se placer à l'entrer de cette porte jusqu'ici infranchit mais avant de s'introduire en elle il dit dans un murmure:

-Couleur?
-Vert; répond-elle sans la moindre hésitation.

Et aussitôt, Césaré donne un doux coup de reins pour venir la pénétrer délicatement. Le dos de la jeune femme se cambre et ses muscles se contractent. Elle ferme les yeux et laisse l'oxygène sortir de ses poumons en gémissant.

Désormais ça y est. Elle lui appartient complètement.