Quatrième poème.

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L'île est grande,
Si grande.
Elle est belle,
Mais triste,
Si triste.
Même l'île est morte.
Son silence est lourd,
Bientôt mes épaules flancheront.
Je me dirige vers les montagnes,
Elles s'élèvent si haut dans le ciel,
Je veux voir ce qu'il y a derrière,
J'ai besoin d'aller plus loin.
Tout est si sombre,
Je distingue à peine les détails
du sentier qui s'élance
Tout droit vers l'autre côté.
Il est parsemé des corps de ceux
Qui se sont assis un instant,
Fatigués,
Et qui ont décidé,
Que cet endroit était assez beau
Pour y mourir.

ne marchez pas trop en mourantWhere stories live. Discover now