Chapitre 3 : Liens ?

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Le vieux est pas là et tant mieux !
J'entre dans la cabane puis je pose Link sur lit. Sa respiration est hachée. Je le regarde avant de poser ma main sur la flèche.

« Ça va faire mal... »

Je retire la flèche rapidement, alors, le Héros manque de crier. Je le laisse prendre ma main et la serrer jusqu'à presque me la broyer. Cette fois, c'est moi qui manque de crier !
Mine de rien il a beaucoup de force. Je me lève et vais prendre des bandages puis je prends un couteau. Je coupe une partie tu pantalon pour pouvoir le soigner. Je met de l'eau sur la plaie puisque je n'ai que ça et recouvre son mollet de bandage.

Je me met assise sur le bord lu lit et le regarde tristement puis caresse son visage. Je vois qu'il cherche ma main alors je la lui donne. Il ouvre légèrement les yeux en me souriant.

« Merci...
- Pas de quoi, sourit-je. Repose-toi. »

Il hoche la tête et referme ses yeux. Je le laisse dormir puis je m'assois par terre, en tenant toujours sa main. Un peu de compagnie doit lui faire du bien. Cent ans enfermé puis faire l'aventure seul, c'est pas vraiment super...

Mon bras droit me lance d'un coup. Je regarde l'endroit où mon habit est déchiré et vois une coupure. Je mets ma seconde main dessus en disant un petit " aïe ".

Ça fait bien mal pour quelque chose qui n'est pas réel. Je pose ma tête sur le lit et ferme les yeux.

Je pense à toute sorte de chose, comme à ma soeur. C'est grâce à elle que j'ai découvert Zelda. Je souris alors. Puis je m'endors.

Pdv Antoine ( nda : votre père )

Alors que le docteur Smith nous parlait des différentes possibilités pour soigner notre petite fille, devant la porte de sa chambre, on entend un hurlement, venant de ( T/p ), puis un long " bip " que ma femme et moi ne connaissons que trop bien.

Le médecin se hâte à toute vitesse à son chevet. On décide alors de rester dans les couloirs pour ne pas gêner les infirmières. Je regarde cependant, non pas sans stresse, le médecin faire le nécessaire pour la réanimer.

On ne voulait pas qu'elle s'en aille...
On en avait déjà perdue une, on allait pas perdre la deuxième, ( T/p ) était bien trop chère à nos yeux et Carla ( nda : votre mère ) ainsi que moi, mettrons tout nos économies dans ce qu'il faudra pour la soigner.

C'est alors qu'après plusieurs tentatives, le cœur de ma fille se remet à battre, faiblement, mais elle était en vie...
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé..
Je tourne mon regard vers ma femme qui est entrain de pleurer alors je décide de la prendre dans mes bras.

« Chut... ça va aller... »

Elle se calme doucement. Je la lâche avant de caresser sa joue et d'essuyer ses yeux avec mes pouces. Je lui souris doucement mais j'ai moi même les larmes aux yeux.
Je ne veux pas la perdre...

Le médecin revient et ferme la porte, nous nous retournons alors vers lui. Il prend une légère inspiration. Carla le regarde avec peine, attendant ce qu'il allait dire.

« Bon..
- Dites-nous qu'elle va s'en sortir... dit Carla.
- Difficile à dire... même si elle est en vie, elle ne respire pas d'elle-même. Je ne pourrais faire aucun examen dans son état, malheureusement. Il faudra attendre qu'elle aille mieux.
- Donc.. vous avouez qu'elle ne mourra pas...? demande ma femme.
- Je ne veux rien pas vous faire de faux espoirs. Comme je l'ai dit, dans son état, je ne peux rien faire, même si on devait l'opérer, nous ne pourrions pas le faire, son corps est bien trop faible.

Carla fond en larmes alors je la reprends dans mes bras. J'essaye de ne laisser paraître aucun sentiment mais je dois avouer que mes yeux s'embrument très  vite.

- D'accord, merci... répondis-je à la place de Carla.
- Si il y a du nouveau, je vous appelle, vous en faites pas... Retournez chez vous et reposez-vous, vous en avez besoin... »

J'hoche doucement la tête. Il me fait un léger sourire compatissant puis il me tape légèrement l'épaule avant de partir.
Je décide donc de repartir à la maison malgré les débats de Carla pour rester.

Pdv Link

Pendant la nuit, j'ouvre les yeux puis je remarque la jeune fille aux ( L/c ) cheveux ( C/c ) endormie, la tête sur son bras qui me tient la main. Je ne peux, alors, que sourire tendrement. Je la lâche et me lève avant de la porter pour la mettre sur le lit. Je dois avouer que j'ai encore mal à la jambe et je peux à peine la poser mais je préfère qu'elle soit dans le lit à ma place. Elle m'a déjà tellement bien soigner...
Je prends alors une chaise et la pose à côté du lit. Je me met dessus puis je décide de fermer les yeux pour m'endormir.

Pdv ( T/p )

J'ouvre les yeux après avoir entendu le bruit des oiseaux aux alentours. Je baille et me met donc assis puis je me rends compte que je suis dans le lit et que Link dors profondément sur une vulgaire chaise.

Rah il abuse ! C'est lui qui est blessé pas moi !

Je ne peux m'empêcher de soupirer puis je me lève et le secoue doucement en l'appelant.

« Link...

Pas de réponse.

- Hé Link..
- Hummmmmm....
- Mais réveille toi putain !
- Encore 5 minutes.... »

Je le regarde. Nan mais il est sérieux ? Je pousse un autre soupire et part chercher de quoi manger.

Au bout de quelques minutes, je ramène deux pommes, pas ouf, mais ça fera l'affaire.

Pdv Antoine

Rentrés de l'hôpital le plus proche, c'est à dire à 80km donc à une heure de chez nous, je laisse Carla dormir puis je décide de me prendre un café. Impossible de dormir quand je sais que ma dernière fille est entre la vie et la mort. Alors que je me déshabille pour prendre ma douche, mon téléphone sonne. Je le regarde et mon cœur se serre en voyant que c'était le médecin. Je décide alors de décrocher.

L'appel ne dure qu'une minute. Voyant ma femme dormir se le canapé, je prends la décision de partir seul pour l'hôpital.

J'y arrive en un peu moins d'une heure. Je traverse les couloirs et arrive à la chambre de ma fille. Le médecin me regarde.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? demandais-je en le regardant dans les yeux.
- J'ai deux choses à vous dire. Premièrement, dit-il en prenant le bras droit de ( T/p ) et en me montrant la partie où on voit le plus les veines, saviez-vous qu'elle se mutilait ?

Effectivement, on pouvait voir plusieurs cicatrices sur ses avants bras, certaines étaient plus profonde que d'autres mais il y en avait des récentes. Je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes qui montent aux coins des yeux.

- Non... elle était tout le temps joyeuse et elle souriait énormément.
- Je vois...

Il repose son bras puis soulève la manche de sa robe du même bras, laissant apparaître une grande plaie assez profonde.

- Je.. qu'est-ce que c'est...? demandais-je légèrement surpris.
- Cette coupure n'était pas là il y a une heure, elle est apparu comme ça, cependant le saignement semble s'être arrêté.
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Je ne sais pas mais j'ai préféré vous mettre aux courants...

Réalité virtuelle ? ( tloz Dark Link x Reader )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant