Os Lemon Harry Potter [BXB]

MNS

HP/DM

c'est à nouveau un drarry un peu fluffy. Cette idée me trottait dans la tête et j'ai dû l'écrire même si au final je trouva pas ça terrible. Mais ça m'a au moins plu de le mettre sur papier :) j'espère que ça vous plaira aussi :) 

La piscine municipale... un endroit bien controversé, en fait il y a deux partis, celui qui dit que la piscine est simplement un bassin à bactéries ou enfants se laissent aller bien trop souvent, et le second qui se dit que l'eau n'est pas sale car toujours filtrée et traitée avec du Chlore. Enfin, en réalité je vous ai menti en disant qu'il n'y avait que deux partis car après tout il y a aussi le mien, et aujourd'hui je vais vous faire entrer dans mon parti.

Je n'aimais pas spécialement le sport n'étant pas spécialement un métrosexuel abonné aux magasines prônant le paraître et le sport intensif. J'étais fin mais c'était ainsi que je me plaisais, le sport était donc proscrit tandis que je préférais manger ce dont j'avais envie. Mais arriva le jour où une fois monté sur la balance je n'étais plus tout à fait le même. Mon corps n'avait pas bien changé à mes yeux mais ces quelques kilos supplémentaires avaient fini par me frustrer grandement. Je m'étais donc dirigé vers la piscine municipale la plus proche histoire de faire un peu de sport, un maillot de bain dans le sac, quelques sous dans la poche et une pomme à la main pour caler mon estomac avant l'effort. À l'entrée une dame d'un certain âge tenait la caisse et ce fut elle qui me donna mon ticket vers les vestiaires. Pour être tout à fait honnête avec vous, une fois dans mon vestiaire je m'étais figé, un peu intimidé à l'idée de me montrer devant tant de monde. Mes mains s'étaient alors serrées autour de ma poitrine pour cacher sa pâleur tandis que je tirais parfois nerveusement sur le bas de mon maillot comme s'il pouvait cacher un peu plus de mes cuisses. Mais fort heureusement après un certain temps j'avais réussi à me motiver à aller à l'eau.

Ainsi après avoir confié mes affaires au vestiaire et un rapide passage aux douches, je m'étais retrouvé face à un immense bassin olympique où plusieurs personnes nageaient déjà dans leurs couloirs, tandis que deux femmes discutaient dans leur coin de leurs époux respectifs. Je me sentais étrangement mal à l'aise mais lorsque je fus plus proche des couloirs de nage un poids me tomba des épaules. Aucune personne n'allait pouvoir me juger au vu du fait qu'elles dépassaient toutes les soixante ans. Cela me donna la sensation de n'avoir aucune concurrence et aucun besoin de forcer mes efforts pour faire semblant d'être le meilleur nageur du bassin. J'avais alors plongé dans le troisième couloir mes cheveux trop longs venant se plaquer dans mes yeux une fois la tête au-dessus de l'eau. C'est alors rageusement que je les avais chassés de mon visage, et c'est à cet instant précis que tout sembla changer.

Dans un son glissant de caoutchouc raclant le carrelage il s'approcha. Il portant un short noir qui remontait à peine au-dessus de son genou tandis que plus haut, il avait ce t-shirt rouge portant les initiales « MNS ». À son cou pendant un sifflet au bout d'une ficelle jaune et le meilleur n'était pas encore en vue. Je m'étais alors accroché au mur le plus proche pour me remonter un peu et ainsi observer son visage. Ses longues boucles noires tombaient sur son front hâlé venant chatouiller ses paupières. Elles balayaient l'air au-dessus de prunelles d'un vert profond. Ses lèvres étaient rosées et s'étiraient dans un grand sourire lorsqu'il ne saluait pas les habitués joyeusement. Et c'est ainsi qu'il passa devant moi, son parfum surpassant un instant l'odeur ambiante de chlore pour mieux m'embaumer d'une odeur de Vanille. Mais il s'éloigna bine vite pour mieux grimper sur sa chaise haute et observer les nageurs d'un œil expert. Ce jour-là j'avais presque prié d'avoir oublié comment nager pour mieux être sortir de l'eau dans ses bras, malheureusement je n'avais pas le courage de l'embêter dans son travail pour simplement le regarder de plus près encore. Simplement, je m'étais contenté de faire mes longueurs ne voyant pas même le temps passer jusqu'à ce qu'ils ferment les bassins. En sortant mes jambes étaient de coton et ce fut pire encore lorsqu'il se plaça à l'entrée des douches où je venais d'entrer pour nous signaler de sa voix joyeuse que nous n'avions plus que cinq minutes pour nous doucher avant que cela ne ferme. Puis il disparu et je ne le revis pas même à la sortie. Ainsi, le lendemain, j'avais décidé de revenir. Et sans faute il était là, saluant encore et toujours les vieilles dames qui s'amusaient bien à lui raconter leur vie quotidienne. Et moi ? je le regardais toujours avec autant d'admiration...