28 octobre- 2 novembre

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Je vous jure, moi Louis Courtney alias l'incroyable garçon mourant , je vis bien en ce moment même, quoique temporairement, dans l'unité de soins palliatifs que je vais vous décrire ici.

Au troisième étage de l'hôpital de Piedmont , à Atlanta dans le grand continent des Etats Unis.

Déjà en entrant on n'a généralement pas un grand sourire, puisque si tu viens ici, tu es sois malade, ou venu visiter un proche sur son lit de mort.

Donc on va pas te décrire l'ambiance austère de cet hôpital sa serai bête de te dégouté dés les premières phrases.

Donc je vais plutôt commencer par le meilleur.

Devant l'ascenseur , juste à côté de cette violoniste dont je parlerai plus tard...... , se trouve le plus beau cadeau de dieu. Oui c'est bien un distributeur.

Haut de 2m d'une couleur rouge flashi , il contient des dizaines de produits de luxe, canettes de coca, barres de céréales, tagada, en bref que de choses divines.

Tu as faim ? ; tu es en manque de mal bouffe ? le self est dégueulasse ?

Rejoins le à l'étage 3 en face de l'ascenseur , il t'attend

Eh aussi, faut que je vous raconte un truc.

Imaginez un peu ça , pile en face de l'ascenseur qui crache ses passagers dans notre service de mourant, il y a une violoniste .

Juste là , dans le hall , tous les jours de la semaine, cet vielle dame aux long cheveux blancs , avec ses jupes crayons noirs , fait glisser son harche sur les cordes , laissant échapper une mélodie mélancolique, qui nous sert la gorges .

Non mais on est pas encore mort les gars !

Parfois, ça peut devenir assez marrant , cette histoire de violoniste.

Les bon jours , je reste planté dans mon fauteuil à dévisager les gens qui sortent de l'ascenseur , ils déboulent dans notre petit hall et se font assaillir par cette musique déprimente.

L'espace d'un instant ils doivent se demander si ils n'ont pas atterri au ciel sans passer par la case « cimetière » . En générale, ils font trois pas de recul , il y en même qui se jettent sur le bouton de l'ascenseur en appuyant des dizaines de fois espérant que sa le face monter plus vite. Quel spectacle...

On peut même deviner ce qu'ils pensent, « Ce n'est pas moi qui suis en train de mourir,pas vrai ? Alors, qu' es ce que je fou là ? »

Cela leur fou une peur bleu, et je ne peux m'empêcher de rigoler.

Les infirmières prétendent que c'est censé nous apaiser..... Quel ironie .

Peut-être pour quatre-vingts quinze pourcent des patients , mais pour moi et chloé... On ai des gosses je vous rapelle.

A chaque fois que je leur fais ce coup, ils en ont les larmes au yeux, parce que personne , mais vraiment personne n'aime l'idée que des gosses puissent mourir. Mais les gars c'est précisément ce qui nous arrive. On fini tous par mourir , faut s'y faire .On a pas tous la chance de vivre dans de grande maison , de faire du football américain et de s'envoyer en l'air en écoutant du shaggy.

Ma maison c'est l'hôpital chambre 317 , celle à côté , ces celles de chloé, la 318 , que de souvenir cette chambre. Pour le football on va le remplacer par des courses de fauteuil dans les couloirs et de ce qui est la baise, ça se passe chambre 318 sans shaggy... sniff

Il se passe des choses complétement dingues ici.

Tiens comme la veille d'halloween. Je vous explique.

Dieu me détesteOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz