Two souls, one destiny [ARRÊT]

Chapter nine.

L E 1 7 A V R I L :

Je le regardais bouche bée, il ne m'avait même pas recalé. J'étais choqué, moi qui pensais qu'il allait partir en courant en me voyant et bien pas du tout, au contraire, on aurait dit qu'il voulait être gentil avec moi. 

Je reprenais peu à peu mes esprits suite à sa réponse :

-Et donc, tu ne sais pas comment tu es arrivé là ? me questionne-t-il.

Je me figeais, non je n'en savais rien et pour tout vous dire je n'avais aucune envie de parler de ça. J'avais envie de ma changer les idées en parlant d'autre chose et non de mon arrivée ici. 

-Mh... On peut éviter de parler de ça ? lui demanda-je.

-Comme tu veux. dit-il froidement.

J'avais comme l'impression de l'avoir vexé. Il s'est mit à jouer avec ses doigts maladroitement, il y avait un blanc extrêmement gênant et je ne savais pas quoi dire devant lui.

-Et, toi tes là pourquoi .. Sans indiscrètion ? osais-je lui demander.

-Ma famille a jugé que je devenais taré et donc ils m'ont envoyé ici, fin de l'histoire.

C'était horrible, de faire ça à un membre de sa famille, jamais de la vie cette idée m'aurait traversée la tête, surtout qu'Harry avait l'air d'être quelqu'un de parfaitement normal.. Je ne comprenais pas très bien.

-Je sais ce que tu te dis, que j'ai l'air normal et tout.. Mais pas tellement en fait, c'est grâce à mes médicaments que j'ai l'air aussi normal, sinon je deviens "fou", j'en aurais presque envie de me taper la tête contre les murs, comme celui-ci.. m'explique-t-il en me montrant le mur du doigt.

Il commence réellement à me faire peur, on dirait qu'il savait à quoi je pensais, je pense qu'à présent mes yeux sont ronds comme des billes après ce qu'il m'a dit. Il se tapait donc la tête contre les murs ? Non, quand même je ne suis pas si naif que ça pour croire à des choses pareils. Je me sentais soudain mal à l'aise, comme si quelqu'un nous observait, j'eu un mouvement de recule, Harry le remarqua :

-T'as pas l'air bien.. De toute façon je vais retourner dans ma chambre, sinon les infirmières qui m'ont vue partir vont croire que je fait des trucs pour mettre fin à mes jours, dit-il suivit d'un petit rire, aller, salut Louis.. 

Je me sentis rougir, puis il tourna les talons pour ensuite s'en aller. J'écoutais ses pas, il marchait lentement, trop lentement, comme si rien ne pouvait l'atteindre.. Sa démarche était assez féminine et il avait les jambes très fines, choses sur lesquelles je ne m'étais jamais réellement attardés. 

Je l'immitais quelques minutes plus tard pour regagner à nouveau ma chambre.. J'étais dorénavant seul. Et sa présence me manquait.

                                                                                    -Louis.

L E 1 7 A V R I L :

Il avait rougit, je l'ai fait rougir, bon pour vous c'est peut être rien mais pour moi, c'est la première fois que je fais rougir quelqu'un. Je me pose encore la question : pourquoi avais-je été aussi froid avec lui ? Et pourquoi j'avais cherché à lui faire croire que j'étais un espèce de fou psychopathe qui se tapais contre les murs ? Certe, j'étais comme ça avant, mais c'est du passé, dorénavant je sais me contrôler, oh mon dieu je suis vraiment con.. Mais à un point inimaginable.. J'ai pitié de moi d'un coup.. Là en ce moment j'ai envie de me cogner la tête contre un mur... J'ai tout gacher, il ne voudra plus jamais me reparler après ça.

                                                                                -Harry..