Chapitre 17 : Évasion

290 25 1
                                    

Libre ! Je suis libre ! Youpi ! Je me calme rapidement et ouvre la porte silencieusement espérant ne pas avoir attiré trop de monde à cause du bruit que je viens de faire. Personne en vue. Je sors et referme la porte dans la même condition que je l'ai ouverte. À ma gauche, il y a un escalier qui mène sûrement à la sortie. Il n'y a aucune fenêtre juste une lumière qui éclaire le couloir dans lequel je suis. Malheureusement je n'ai pas réussi à me défaire des menottes qui me faisaient toujours mal aux poignets, mais au moins je suis sortie de cette cave. Avec un morceau de bois au cas où.

Je monte prudemment les escaliers essayant de faire le moins de bruit possible. J'ouvre la porte qui est au bout des escaliers, heureusement ouverte, et regarde les alentours. Bordel de dieu ! Il n'y a presque personne. Ça me perturbe. J'observe un peu plus les alentours et remarque qu'il y en a deux dans la cuisine et deux dans le salon. La cuisine et le salon sont séparés par un long couloir dont les portes mènent à ces pièces. Il n'y a aucun signe de vie de Joana. Elle a dû partir sûrement. Parfait. Il faut que je réfléchisse efficacement. Les deux gardes dans la cuisine sont beaucoup trop proche de la porte, ils pourront me voir facilement, mais leurs esprits semblent ailleurs. Pas étonnant vu qu'ils se font à manger. Tandis que les autres dans le salon sont de dos à la porte sur le canapé à regarder la télé. Ce serait plus facile si je l'ai frappé eux d'abord.

J'applique mon plan et longe discrètement le mur proche de moi en fesant attention à ce que on ne me remarque pas. J'arrive facilement à l'entrée de la porte du salon et me cache derrière le canapé essayant de ne pas faire de bruit. Les deux gardes sont en grande discussion sur le match de tennis sur le sofa, ils ne m'ont pas vu. Ouf ! Je me lève rapidement et frappe de toute mes forces sur la tête du premier qui s'effondre au sol, l'autre se retourne vivement tente de déguéner son arme mais je le frappe avant et il s'évanouit. Le bruit a attiré les deux gardes dans la cuisine qui se rapprochent facilement du salon. Je me cache dans l'angle du mur qui me montre l'entrée du salon. Le premier arrive et je lui assène un coup fort sur la tête, il tombe au sol. Le second arrive mais il est armé je frappe sa main qui maintient l'arme, il se retourne directement vers moi et attrape le morceau de bois pour le balancer à travers la pièce. Génial, je suis désarmée. Il se jette sur moi et je tombe par terre, je me déplace rapidement vers l'arme pour la reprendre mais avant que je puisse l'atteindre, son pied écrase mon poignet. Je pousse un hurlement de douleur, le pied plus les menottes plus mon poignet ne font pas bon ménage. Déjà que j'avais mal avant , maintenant c'est encore pire. Je perçois du sang gissait de mon poignet. Mon assaillant se met à califourchon sur moi en remplaçant son pied par sa main et aggripa son arme pour la poser sur mon front. Je suis perdue, je n'ai plus d'autre alternative. Je suis apeurée et déplace mon regard vers ses bijoux de famille. Bonne idée.

- J'ignore comment tu t'es échappée mais il est clairement hors que question que tu repartes d'ici vivante.

Je n'ai plus le choix, je met toute ma force dans mon genou qui le castre peut être à jamais. Il hurle de douleur et lâche son arme pour se tortiller dans tous les sens dans la douleur. Je me relève rapidement, attrape son arme et l'assome avec. Pourquoi ne l'ai-je pas tué me direz-vous ? Je refuse de tuer qui que ce soit pour mon morale personnel.

J'observe mes quatre belles au bois dormant faire la sieste. Je les fouille espérant trouver la clé des menottes ainsi que la clé de la cave. Par chance, je trouve la clé de la cave mais pas des  menottes. Merde ! Joana doit l'avoir sur elle ou caché dans la maison. Tant pis je ferais sans. Je prends deux colosses et les balance à travers l'escalier qui mène à la cave et je fais pareil pour les deux autres. Quand je réussis enfin à les faire rentrer dans la cave, je la ferme avec la clé et l'a met dans mon jean sale.

Libéré de mes assaillants, je remonte dans la maison. Je les ai bien sûr privé de leurs armes pour un maximum de sécurité. J'en prends une avec moi et me dépêche de partir d'ici avant que d'autre n'arrive. Malheureusement, la chance n'était pas de mon côté puisque une voiture se gara devant la maison. La personne qui en descendit n'était autre que Joana et mon kidnappeur. Je cours à toute vitesse vers une sortie proche en dehors de la porte d'entrée. Prise dans mon élan, j'ouvre la porte du fond du couloir et tombe sur une chambre. Il y a une fenêtre qui mène à la sortie, elle était, heureusement, assez grande pour que je puisse passer. Quand je saute dehors prenant soin de fermer la fenêtre derrière moi, je tombe sous le choc. Je suis en plein milieu d'une forêt coupé de la circulation et de la ville. Je ne prends pas le temps de réfléchir plus que ça et je commence à courir le plus vite possible loin de cette baraque de malade mental.

A Wending Unlike Any Other (Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant