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les 7 étapes du deuil {Wanda Maximoff}

Vous allez probablement me détester après ça. Me tuer pas svp !

TW : deuil

Chronologie : Pendant Age of Ultron

Wanda avait déjà affronté la mort. Elle l'avait rencontré trop de fois. Car la mort lui avait prit sa famille. La mort avait emporté ses parents alors qu'elle était bien trop jeune, bien trop naïve et innocente pour ce monde plein de guerre.

Elle avait vécu deux jours en sa compagnie. Deux jours devant celle ci, à attendre que la prédatrice ne se jette sur elle. Elle ne pouvait même plus respirer alors que la mort les entourait. Elle se sentait si faible, pathétique proie devant cette fatalité imbattable qu'était la mort.

À seulement dix ans, elle avait frôlé la mort et cette expérience l'avait changé à jamais. Mais pourtant, elle n'aurait jamais cru qu'elle reviendrait. La Sokovienne n'avait jamais cru possible que la mort les retrouve et continue son macabre jeu. Pourtant c'était arrivé.

Tout c'était passé si vite. Sa mort avait été tellement précipitée. La mort est toujours précipitée, jamais elle ne viens au bon moment. Mais Wanda avait l'impression que c'était différent cette fois. Parcequ'il s'agissait de don jumeau, la deuxième partie d'elle même, sa dernière famille. Et la mort venait de la lui arracher.

D'abord cette douleur dans la poitrine. Ça l'a brûlé de l'intérieur. Puis les balles qui traversaient le corps de son frère. Elle les ressentait se figer dans sa poitrine sans qu'elle ne puisse le protéger. Les cris, la panique, la douleur. Tout était allé si vite, trop vite.

Le choc.

Wanda ne pouvait assimiler tout ça. Ça faisait bien trop d'un seul coup. Elle ne comprenait toujours pas, ou alors elle refusait de comprendre. Son coeur battait à la chamade alors que l'image du cadavre de Pietro sanguinolent se dessinait sous ses yeux.

Trop d'images se bousculaient dans son esprit et elle tentait vainement de les chasser. Elle se sentait incapable de réagir, de dire quoi que ce soit. Comme si elle était figée, bloquée à une place qui n'était pas la sienne.

À ce moment là, rien ne semblait réel. Elle se sentait comme dans un rêve. Un triste cauchemar. Tout semblait se passer dans un ralenti insupportable. Elle n'était plus là, elle était loin, dans le vague. Elle était partie se réfugier le plus loin possible pour ne pas affronter la vérité.

Non ! Ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas ! Elle venait de le voir il y avait à peine quelques minutes. Il était pétillant, plein de vie. Et désormais il n'était plus que poussières. Non ! Il devait forcément y avoir une erreur.

Le déni.

Elle connaissait Pietro, jamais il ne se serait laissé blesser si facilement. Il courait bien plus vites que les balles, aucune n'auraient put l'atteindre.

Elle tentait de se répéter que ce n'était pas réel, qu'elle était en plein délire. Mais une partie d'elle même savait que c'était vrai. Que tout était bel et bien finit. Mais elle ignora cette petite voix. Car le mensonge était bien plus doux que la vérité.

Elle cherchait tous les arguments possible pour prouver qu'il était vivant. Mais le seul réel qu'elle avait était ridicule, elle le savait.

Pietro ne pouvait pas mourir parcequ'il était son frère. Il était sa seule famille. Il ne pouvait pas mourir car il était fort, inébranlable, immortel... Oui, elle voulait y croire, continuer à être la petite gamine naïve d'avant l'obus. Mais elle savait au fond d'elle que tous les êtres étaient mortels même Pietro.