Bestfriend, are u sure ? - m.yg

XXVI

Je me réveillais avec un horrible mal de crâne.

Je regardais autour de moi et compris que j'étais dans la chambre de Yoongi, plus précisément dans son lit avec un de ses tee-shirt. Je tentais de me lever mais un vertige me fît directement me rassoir.

-Fais chier...

Sur la table de nuit se trouvait des médicaments et une bouteille d'eau.

Yoongi putain je t'aime, reste avec moi toute ma vie.

J'y pense, nous sommes mardi, je sèche les cours du coup ? Apparemment.

Je me levais quelques minutes plus tard et descendais dans le salon. Je marchais en direction de la cusine d'un pas de zombie lorsqu'une voix m'interrompis.

-T'aurais pu mettre un bas, j'en ai tu sais, tu pouvais en prendre un.

Je me retournais et vis Yoongi, assis sur le canapé, me scrutant.

Effectivement, je n'avais que son tee-shirt, mais il m'arrivait presque aux genoux. Je m'asseyais en face de lui et m'adossais contre les coussins du luxueux canapé.

-Ne me laisse plus jamais boire, lâchais-je en soufflant.

-À mon avis tu n'as pas dû que boire.

-Je crois que j'ai fumé un joint avec... Jungkook ?

-Ouais c'était lui, tu ne t'en rappelles pas ?

-Non, raconte moi, qu'on rigole, demandais-je.

-Pour faire court, je t'ai laissée disons une heure et quand je suis revenu tu étais défoncée.

-Qu'est-ce que j'ai fait ?

-Tu as essayé d'embrasser Jungkook, ensuite je t'ai ramené, je t'ai mis un tee-shirt et avant de t'endormir tu m'as dit que... Rien, laisse tomber.

J'avais décrochée au "Tu as essayé d'embrasser Jungkook".

-J'ai quoi ? Attends je ne l'ai pas réellement fait quand même ?

-Bah non, si j'étais à côté c'est que visiblement je t'en ais empêchée.

Je me rappelais la fin de sa phrase, "Tu m'as dit que... Rien, laisse tomber".

-Je n'ai pas envie de laisser tomber, qu'est-ce que je t'ai dit ?

Il semblait réfléchir.

-Rien, tu étais bourrée de toute façon.

-Alors si j'étais bourrée c'est pas grave, dis moi.

-Et bien...

Il passait une main dans ses cheveux.

-Tu répétais "je t'aime" plusieurs fois jusqu'à ce que je t'arrête.

-Et ?

-Bah, c'est tout.

C'est gênant, pourquoi j'ai dit ça ? En plus je l'ai apparemment répété plusieurs fois, tuez-moi.

-Tu as dormi où cette nuit ?

-Dans la chambre d'amis, j'avais peur que tu me vomisses dessus, tu comprendras hein.

Je regardais son portable et vis qu'il était presque onze heures, tant pis pour les cours de la matinée, c'était légèrement trop tard.

-T'es pas allé au lycée ce matin ?

-Non, je suis viré jusqu'à vendredi je te rappelle.

-D'un côté, t'as de la chance.

-Ouais, chacun son point de vue.

-J'ai mal à la tête, me plaignais-je en me massant le crâne.

Il ricanait avant de répondre.

-La prochaine fois tu éviteras de boire comme un trou.

Je lui adressais un beau doigt d'honneur.

-Viens là, dit-il en montrant du doigt le canapé sur lequel il était assis.

Je me levais et venais m'assoir à côté de lui. Je m'allongeais et posais ma tête sur ses genoux. Il plaçait sa main dans mes cheveux et enroulait mes mèches autour de ses doigts comme je lui faisais si souvent. J'avoue, moi aussi j'appréciais lorsqu'il le faisait.

-Dis, tu penses qu'on restera amis, enfin je veux dire, en contact toute notre vie ?

-Bah oui, ça fait dix-sept ans que je te supporte alors je ne vois pas pourquoi ça continuerait pas, répondait-il en tirant légèrement sur mon cuir chevelu.

-Doucement, au cas où tu ne serais pas au courant, mes cheveux sont accrochés à mon crâne donc évite de tirer dessus.

-Je suis persuadé que tu portes une perruque depuis le plus jeune âge.

-T'es con.

-Ouais, toi aussi, c'est pour ça qu'on se complète.

-Tu n'as pas autre chose à répondre que "toi aussi" ?

-Si, mais je garde pour plus tard.

Je me retournais afin de voir son visage.

-C'est quand, plus tard ?

-Au moment propice, répondit-il avec un clin d'œil.

-Arrête de faire ça, tu m'énerves.

-Quoi, je suis trop beau et tu ne peux que succomber à mon charme donc t'es jalouse ?

-Bah ouais, franchement c'est chiant quoi.

Il ricanait avant de murmurer quelque chose que je ne réussissais pas à entendre.

-Au fait, j'ai dit à ta mère que tu étais malade, ne me trahis pas.

-Yoongi, t'es le meilleur. Franchement si t'étais pas mon meilleur pote je te roulerai une pelle immédiatement.

Il me regardait étrangement avant de partir dans un fou rire auquel je finissais par me joindre. On rigolait comme des idiots.

-Bon, c'est bien gentil tout ça mais t'es pas censée garder Hwasa ce soir ?

-Ha si... J'ai la flemme, tu penses que je peux annuler ?

-J'y vais si tu veux.

-Putain oui, sérieux Yoongi qu'est-ce que je ferais sans toi ? Non vraiment je t'aime trop, je peux dire que t'es mon ange gardien ?

-Je préférerais que tu m'appelles Dieu, mais bon, c'est déjà ça.

-On a malheureusement pas tout ce qu'on veut, continuais-je.

-Je dois rejoindre Namjoon et comme je sais que vous êtes les meilleurs amis du monde, j'ai dit que je viendrai avec toi.

-Tu as fait quoi ?

Ses joues se gonflèrent. Il finissait par exploser de rire.

-Désolé, ta tête est si drôle.

-Sérieux Yoongi, t'as pas fait ça quand même ?

-Mais non, je rigole détends toi. Je vais y aller donc si tu veux tu peux rester ici, mais si tu croises ta mère en rentrant chez toi fais genre que tu vas mal, n'oublie pas que j'ai menti donc ne foire pas tout.

-Tu mets en doute mes talents de comédienne où je rêve ?

-Je te rappelle que la dernière fois que tu as voulue simuler un malaise pour sortir plus tôt du cours de maths tu es tombé de ta chaise et tu as dit que tu avais glissé sur un stylo. Donc ouais, ton jeu d'acteur et ton improvisation ne sont pas... Comment dire ça...

-J'avais vraiment glissée en plus...

-Mais oui, bien sûr. Si t'as un problème tu m'appelles.