Chapitre 3

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« Je mets la pêche, ou la saumon ? demanda Ayame à sa sœur en lui montrant différente obi qui semblaient pourtant exactement de la même couleur

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« Je mets la pêche, ou la saumon ? demanda Ayame à sa sœur en lui montrant différente obi qui semblaient pourtant exactement de la même couleur.

— Heu .... Je ne vois pas la différence, Aya, avoua sa petite sœur.

— Oh la la ! Mais en plus d'être handicapée, d'avoir le charisme d'une hermine morte, et le QI d'une sauterelle t'es complètement myope, ma pauv' fille ! C'est pas DU TOUT la même couleur, enfin ! Allé, un peu de sérieux, faut que je sois SUBLIME pour mon rendez-vous avec Sora. 

— Ohhh, soupira son interlocutrice, tu ne lâcheras pas l'affaire avec notre cousin ? 

— Hn, hn, y a pas moyen. 

— Bon, perdue, pour perdue, je dirais la pêche, puisqu'apparemment tu t'apprête à aller pécher les ennuis.

— Oh la la, tu crois que t'es drôle par ce que t'as trop d'agriculture, par ce que t'as lu quelques bouquins ! Vas-y, laisse tomber, tu me fatigue. Va voir ailleurs si j'y suis. Spoiler : j'y suis pas. »


La cadette n'attendit pas de recevoir plus d'insultes et s'en alla, laissant sa sœur face à ses dilemmes cornéliens. 

Elle claqua la porte coulissante et commença à se promener dans les rues paisibles et animées de Konoha. L'air était doux, et l'odeur de fleurs de cerisiers envahissait les alentours. Les gens étaient souriants et menaient leurs petites vies tranquilles, sans prêter attention à la jeune fille.

 C'était si bon de se promener comme ça dans le village, l'air de rien, sans que personne ne vienne lui dire quoi faire ou ne pas faire.  Elle repéra un groupe de jeune genins qu'elle avait vu à l'examen, et reconnu aussitôt Ino. 

Celle-ci croisa son regard et lui sourit. Elle répondit à son sourire et lui fit signe de la main de venir. La jeune fille inspira profondément et pris son courage à deux mains pour laisser paraitre une confiance en elle des plus totale. Dans son pays, elle n'avait pas souvent l'occasion de parler avec des filles de son âges.

Les quelques filles qu'elle connaissait étaient des copines d'Ayame et la méprisaient sans qu'elle ne sache exactement pourquoi. Elles faisaient des messes basses entre elles et de temps à autre quelques petites boutades sur sa condition avant d'éclater d'un rire de hyènes toutes ensembles. 

Les garçons eux, durant l'enfance avaient tendance à se moquer de sa différence mais depuis qu'elle avait été touchée par la bonne fée de la puberté, ils semblaient bien plus enclins à lui parler. La jeune fille n'était pas très à l'aise avec le soudain changement de comportement de ceux-ci envers elle. 

« Salut, fit Ino joyeusement, je t'ai vue à l'examen chunin, mais tu n'as pas participé aux combats.  Tu as déclaré forfait ? demanda-t'elle 

La princesse sans couleursWhere stories live. Discover now