Chapitre 1

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Il fallait enchainer, ne pas perdre du temps

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Il fallait enchainer, ne pas perdre du temps. Assez bavardé, ce parcours ils l'avaient déjà fait. Les frères du village caché du sable évitaient tous les obstacles, gagnant le plus de temps possible afin d'arriver à la tour plus vite que la  fois précédente. Avoir à repasser l'examen chuunin une à nouveau sonnait pour le détenteur d'Ichibi comme une insulte. Alors, avec détachement, il éliminait équipe par équipes.

 Ils trouvèrent rapidement le parchemin du ciel,  celui qu'ils possédaient aussi, mais celui de la terre se faisait encore discret. C'était comme-ci une équipe avait volontairement détruit tous ceux-ci. Après un rapide combat de quelques minutes, ou plutôt une mise à mort d'un trio du pays du son, les frères du désert commençaient à se chamailler.

« Je te dis qu'on devrait continuer à avancer, aboyait Temari, avec ou sans le parchemin. On trouvera bien une bande d'abrutits qui aura les deux parchemins. On perd du temps à discuter.

—      Et si on ne trouvait personne avec les deux ? rétorqua Kankuro, On aura l'air malins !

—     Eh bien on attendra qu'une autre équipe arrive et on leur tendra une embuscade.

—     Si tant est qu'une autre équipe arrive jusque-là. Les recrues de cette promo n'ont pas l'air aussi dégourdis que la dernière fois.

—     Ne sous-estime personne, tu risque de te faire laminer une fois de plus ! ricana Temari

—      Par ces gamins ? Tu rigoles ! Y a plus de chances que je me torde la cheville dans cette forêt qu'ils me fassent la moindre égratignure. »

Agacé par leurs disputes contreproductives, Gaara s'éloignait discrètement de ses frères, alarmé par des bruits qu'il ne saurait identifier au loin. Plus il s'approchait plus des voix et des cris se distinguaient des bruits de feuillages.

 Au bout de quelques minutes il se retrouva nez à nez avec une barrière de ronces. Etrange ... il n'y avait pourtant pas de ronces la dernière fois dans la forêt de la mort ... En tout cas aucune de cet aspect. Elles semblaient dégager une très forte énergie, comme si du chakra circulait à travers, tel du sang se propageant dans des veines. 

Un éclat de voix le mit à l'affut. Elles paraissaient très proches. Il contourna les ronces et arriva dans une sorte de lisière où tous les arbres semblaient brisés et morts, désossés et gris. L'herbe était froide, incolore et sèche, et le vent semblait sévir sur cette zone de la forêt. Il continua d'avancer et vis sortir de derrière une des carcasses de chêne, une jeune fille, de blanc vêtu, portant quelques touches de rouge. 

Sa peau d'une extrême pâleur était parsemée d'écorchures, et ses yeux semblaient rougis. Sa longue chevelure d'un blond quasi blanc et ses cils de la même couleur lui donnaient un aspect spectral tout à fait atypique. Ses cheveux lisses venaient cascader jusqu'à sa taille, couvraient la majorité de sa silhouette qu'il n'était pas aisé à distinguer. Elle semblait pourtant avoir une carrure plus frêle que la plus part des filles de son age, et elle n'était pas bien grande. Elle avait les traits fins, délicats, juvéniles et des yeux en amande d'un pale violet assez trouble. 

La princesse sans couleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant