C'est l'histoire de Thomas qui prend peur et qui se met à détester subitement son meilleur ami Newt. C'est aussi l'histoire de Newt qui cherche à connaitre la raison de cette haine soudaine et qui ne cesse à aucun moment de soutenir Thomas.
Context...
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Donc je voulais vous remercier, je pensais pas atteindre ce classement si rapidement. Je vous remercie de lire mon histoire et de l'apprécier.
Merci mes chaussettes !
Bon maintenant je vous laisse lire 😉
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Détesté Newt,
C'est la rentrée après ces longues, trop longues vacances. Je sais que ce ne sont que deux semaines mais tu n'imagines pas à quel point j'ai pu les trouver pénibles. C'est un calvaire pour moi de rester chez moi. Il y a tout un tas de pensées invasives qui m'attaquent et qui m'oppressent. J'essaye de me concentrer sur autre chose pour oublier alors je passe mes journées dans ma chambre. Et ça ne plaît pas à mes parents, surtout à maman. Elle se plaint parce que je suis égoïste, que je ne viens pas partager la vie familiale et que je préfère m'enfermer plutôt que de passer du temps avec eux. Elle me dit souvent qu'elle se demande si elle n'a pas rêver mon existence tant je paraît invisible. Je déteste qu'elle me dise ça alors que je fais de mon mieux pour me sentir bien et échapper à mes pensées. J'ai beaucoup de mal à contrôler ma colère et être seul m'aide. Et surtout nous n'avons rien à partager mes parents et moi. Nous n'avons pas ce qu'on peut appeler une relation fusionnelle. Non pas que je ne les aime pas mais il y a un fossé entre nous. Il ne me comprenne pas et je préfère m'isoler plutôt que d'avoir à faire avec leurs reproches.
Donc ce matin quand mon réveille a sonné je n'étais que partiellement soulagé. Non seulement parce que cette sonnerie signifiait la reprise du travail mais aussi nos retrouvailles. Je ne voulais pas te voir. Surtout pas après ce qu'il c'est passé à Halloween. Je voulais juste que, pour une fois, tout ce qui participe à me rendre la vie dure se taise et me laisse en paix.
En plus, le lundi nous commençons par physique, cette matière adorée devenue horrible par ta présence à mes côtés. Tu travaillais avec ton attention habituelle. Le retour des vacances ne semblait te faire aucun effet. Tu avais seulement l'air fatigué des premiers jours. Ta cheville a retrouvé sa place sur ta cuisse et ton genou m'a perturbé comme d'habitude. Il va falloir que tu revois ta position. Je déteste ce frôlement près de mes côtes. C'est une torture, une distraction insupportable. Tu ne t'en rends même pas compte. C'est sûrement ce qui m'agace le plus. Que tu face comme s'il ne se passait rien d'anormal entre nous.
Tu me regardais de temps en temps d'un œil curieux et intéressé. Et quand je surprenais ton regard, tu détournais le tien presque aussitôt. Savoir que tu m'observais avec attention par moment sans non plus perdre le fil du cour me déstabilisais. Je ne savais plus quoi penser. Je ne voulais pas voir tes yeux noirs si profonds. J'avais trop peur de m'y noyer. Tu réveillais d'étrange sensation en moi. Ces choses que je préférerais ne pas ressentir.
