Partie 9

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La fête était loin d'être finie au du moins les règlements de compte.

Je me dirige vers Léa.

-"Putain Mia, comment tu as pu faire ça ! C'est nos potes" ? Tu te fous de ma gueule Léa ? Moh c'est quoi ? Pas ton "putain de pote" alors toi tu peux coucher avec n'importe qui mais pas moi ?

-Ce n'est pas ça, Mia, ce n'est pas la même chose !

-Pas la même chose ?

-Toi s'étais du cul, moi c'est des sentiments!

-Wouah alors là, c'est vraiment classe<;

Je me retourne et essuie les larmes qui s'échappe.

Ce n'étais pas qu'une histoire de cul, je sais exactement pour quoi elle ne veut pas que je couche avec un d'eux et ça me fais vraiment mal

-En plus d'être une menteuse, t'es une hypocrite ?

-Ho Mia, calme toi ! Interviens Moh

-Moh laisse tomber elle est pas dans son état normal.

-Ce n'est pas une raison pour te parler comme ça Léa.

-Aller, je la ramène annonce Deen

Je ris nerveusement.

-Certainement pas

-Pour quoi ta peur que je te pause une question sur tes parents

Je ferme les yeux, je vais vraiment péter un plomb.

-Deen ce n'est pas le moment dit Ken

-Pas le moment koh je te rappelle que c'est toi qui m'as posé 1000 questions

-Oui, mais là, tu vois bien qu'elle n'est pas dans son état.

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-HO MAIS JE SUIS LÀ ET JE VAIS BIEN OKEY ? JE SUIS REDESCENDUE !

Je me mis devant Léa.

-Je vais bien okey ?

Cette phrase avait un double sens et elle le sait très bien.

-Mia, tu sais que ..

-Que ? Ce n'est pas qu'une histoire de cul hein Léa ce n'est pas ça qui te dérange pourquoi tu ne me dis pas le fond de ta pensée

-Pas là...

Je vois ses yeux brillant.

-Pour quoi tu ne lui as pas dit encore à ton keum ?

-Dis quoi ?

-Bah, dis-lui, Léa toi qui lui racontes tout.

J'allais la mettre à bout alors que je souffrais autant qu'elle.

Quelqu'un me prend le bras.

-On y va maintenant.

Ken m'emmena à l'intérieur.

-Aller bouge Mia ! S'importe t-il



Sur le chemin du retour ni moi ni Deen avons parlé. Il m'a juste déposé et est reparti aussi vite.

Ken m'avait viré comme une merde.

Je vais aux toilettes et déversai toute la petite poudre blanche qui se trouve dans le sachet. Je tire la chasse d'eau et m'installai sur le canapé. Je prends mon pc et tombe sur la page de mon billet pour Biarritz.

Super, on partait dans 5 jours.

Je n'avais vraiment pas hâte.



4 jours étaient passés et personne se parlait ou du moins personne me parlait.Mais bon, il a de fortes chances que même les mecs ne se parlent pas parce que même dans le groupe qu'on a personne parlent alors que durant 1 an touts les jours cette conversation était actif. Même pour une petite blagounette ou pour un truc de merde cette conversation était toujours alimenté jours comme de nuits. Et je regrette les nombreuses fois où je râlais parce que mon téléphone buguait à cause du nombre de notifications qui m'indiquaient leurs messages.

Au bout du 2e jour moi, j'avais craqué et j'ai demandé si pour Biarritz, c'était toujours okey et comme vous pouvez le deviner tout le monde à vue, mais personne à répondue. J'avais eu vraiment honte, mais bon, c'était qu'un message.

Bon, j'avoue que c'était un peu du foutage de gueule parce que tout ça, c'était ma faute, mais jamais de ma vie, j'avouerais cela.

La veille du départ, je fis ma valise parce que pour moi, c'était clair que je partais. Je pouvais même plus aller à hôpital tranquille alors avant de déclencher la guerre là-bas 4 jours de repos était la bienvenue.

Mon téléphone sonne. À enfin un message.

<KEN>

Je peux passer chez toi ?

Oya KalaOnde as histórias ganham vida. Descobre agora