Chapitre 4

37 11 10
                                    

La vie ne sera plus jamais comme avant...

L'immense portail de fer se dressait devant elle, Alice sonna. Elle examina toute les dorures qui habillaient celui-ci

- Alice ? Tonna une voix dans l'interphone, c'est toi ?

Alice claqua deux fois des doigts.

- Entre !

Le portail s'ouvrit dévoilant une magnifique villa de marbre blanc avec de magnifiques balcons sculptés et des fenêtres dorées. Alice entra, les nombreux rosiers et l'imposant Saule pleureur dégageaient un parfum douceureux. Un instant, Alice crû s'être trompée. En effet, Lise arborait toujours des vêtements simples, ce qui laisser penser qu'elle était de classe moyenne.

Elle frappa à la grande porte en bois. Celle-ci s'ouvrit immédiatement dévoilant de magnifiques boiseries dans des tons allants du blanc au gris cendre.

- Salut ! Dit Lise, t'as réfléchis à ce qu'on s'était dit hier ?

Hier... Alice ne s'en souvenait pas. Elle fut prise d'un vertige mais se recésit. Elle écrivit.

*Je crois...*
*Qu'il est temps que je te raconte. Tout, depuis le début.*

Lise la regarda étonnée.

*Alors voilà. À mes sept ans, on m'a retrouvée qui gisait sur une route près du cinéma. Personne ne sait ce qui m'est arrivé. On m'a emmené à l'hôpital et m'a soigné, j'étais dans le coma.*
*Le jour où je me suis réveillée, j'ai entendu mais parents qui discutait. J'avais une horrible, migraine, plus aucun souvenir, mais je savais que c'était eux. Le médecin leur a dit que j'étais muette et que j'avais et aurait des problèmes de mémoire.*
*Je suis désolée, la conversation d'hier fait partie de mes souvenirs oublié, j'essaye de me rappeler, mais je n'y arrive pas.*

Alice éclata en sanglots.

*Pardon Lise. Pardon.*

- Sort !!! Hurla la rousse.

L'amnésique ne comprenait pas, mais elle sortit en courant. Passa devant le jardin suffocant et abandonnant la demeure d'un blanc sinistre.

Elle s'assit sur le banc d'un parc et pleura à chaudes larmes. Pourquoi ?

Elle courra et arriva devant la falaise.

Pourquoi. Pourquoi fallait-il toujours que se soit elle, elle qui mène une vie dure et semée d'embûches ?

La rage, la haine mais surtout... La tristesse. Derrière ce mur de pierre brute, la mer se déchaînait.

Alice hésite. Y aller mettrai fin à ses problèmes mais elle ne voulais pas infliger de peine à ses proches.

Le doute, l'incertitude et la peur.

Allait elle le faire ?

Son téléphone vibra. Un message de Lise. Alice l'ignora.

N'ayant plus de force, elle s'évanouit dans l'herbe...

Elle se réveilla dans des draps blancs une pièce bleu pâle reliée à une horrible machine. L'hôpital... Son poul s'accéléra, sa respiration se fit lourde et des milliards d'aiguilles lui tailladèrent l'esprit.

L'écran s'éteignit. Une main vint chercher la sienne.

- Faut pas rester là ! Cria une jeune fille brune.

Elle la tira par le bras.

- Alice ! Vient s'il te plaît !

L'adolescente la pris dans les bras et se mit à courir. Elles sortirent de la salle de cinéma et arrivèrent dans le parking.

La vision de la fillette se brouilla.

- ALICE !!! Cria une voix de femmes, Hannah.

La jeune fille recouvra ses esprits violemment. Ses jambes se cognaient contre son lit, ses mains tentaient d'arracher les aiguilles dans sa peau en vain, sa gorge lui brûlait.

- Mademoiselle ! Tonna la voix d'une infirmière, calmez-vous s'il vous plaît !

La dame rose posa la main sur son front et elle se calma.

- C'est bien. Maintenant que vous êtes calmée, pouvez vous me donner votre nom ?

Alice chercha son carnet du coin de l'œil. Son regard s'arrêta sur une commode, dessus trônait son calpin turquoise et son crayon noir.

- Quesqu'il vous arrive, vous avez perdu votre langue ?

Alice désigna le meuble du doigt.

- Ah.. ça ? Ce carnet est à vous ?

La jeune fille hocha la tête et pris le carnet que la dame lui tendait. Elle l'ouvrit à la deuxième page, celle de sa présentation devant la classe.

*Bonjour, je suis Alice. *
*Je suis muette voilà pourquoi je vous parle à l'aide de ce carnet.*

Elle nota son adresse et le numéro de téléphone de sa mère sur un coin de feuille, la déchira et lui donna. La vielle femme hocha la tête et sortit.

Plusieurs questions vinrent emplir son esprit.

Que lui avait dit Lise ? Pourquoi cette réaction ?
Quelle était la cause de ce mystérieux accident ?
Qui est cette Hannah ? Qu'a-t-elle à voir avec elle ? Que s'est il passé ce soir là ?

Alice se mit à pleurer, non que se creuser les méninges l'atristait mais être en différent avec Lise l'affectait vraiment. Comme si son cœur s'était déchiré en des milliers de morceaux. Une chose était certaine à présent, Lise lui était bien plus chère qu'une amie.

Ses pensées furent prise cours par une voix familière, quand on parle du loup...

- Salut Alice !

*Salut...*

- Écoute je sais qu'on s'est quittées en de mauvais termes, c'est ma faute, je m'en excuse. Tout ce que je te demande c'est de m'écouter, après tu pourras me jeter ce que tu veux à la figure.

Alice leva son carnet pour écrire mais Lise le rabaissa.

- Tu n'en auras pas besoin.

Alice lui lança un regard perplexe.

- Voilà, je sais que tu vas mal en ce moment, et que c'est ni lieu ni le temps pour ça mais... Je t'aime Alice. Pas comme une amie ni autre chose encore, je t'aime comme je n'ai jamais, un amour pur et profond qu'on ne peut empêcher. Je sais ce que tu vas me dire, c'est pas réciproque, et avec ce que je t'ai dit... Je ne peux même pas espérer quelque-chose mais si je te le dis c'est pour qu'on se quitte le cœur léger. Au revoir Alice, je t'ai causé beaucoup trop de tords pour mériter de rester aux côtés de la personne que tu es.

Alice éclata en sanglots. Elle se frotta les yeux et regarda Lise. Celle-ci détourna le regard et commença à partir mais Alice lui en empêcha en la tirant par la manche. Elle passa la main dans sa nuque, la tira vers elle et l'embrassa. Lise la regarda avec stupeur et lui rendit son baiser. Au bout de quelques instants, leurs têtes se penchèrent et le baiser devint plus intense, Lise passa la main dans ses cheuveux blonds et s'y agrippa. Au bout de quelques minutes, les deux filles se lâchèrent et reprirent leur souffle. Elles échangèrent un regard complice et se sourirent.

May


Ps: un grand merci aux 345 qui me suivent actuellement ! 💕

Différences [Inachevée]Where stories live. Discover now