Chapitre huit

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Ok ok. Je suis débile. Profondément débile. Pourquoi il fallait que je sorte ça maintenant hein ? Et il a quoi l'ananas ? Il est bugué ?! Ca fait dix minutes qu'il me regarde sans rien dire les yeux dans le vide. J'ai foiré. Putain Ace tu t'es foiré là ! Il fallait vraiment que tu réalises ton amour pour ce putain de palmier maintenant ? Et il fallait vraiment que tu lui avoues maintenant ?!!! Bordel mais Ace reprend toi !

Marco ne bouge pas. Ne dit rien... Je crois que c'est la première fois que je le vois aussi choqué. Qu'est ce que je dois faire ? On va pas se regarder dans le blanc des yeux pendant 30 ans quand même ?! Je dois me casser ?

Oui c'est ça, tire toi Ace. Tout de suite ! Je pars vers mon sac et attrape ma veste au passage. J'arrive à la porte d'entrée et l'ouvre en grand avant qu'elle ne soit plaquée dans ses gonds. Seule sa main reste dans mon champs de vision.

Il est derrière moi. Putain il est derrière moi ! Qu'est ce que je dois faire ?!

"Ace."

C'est pas le moment d'utiliser ta sale voix de mec canon ! Merde. Je fais quoi ?

"J'ai pas très bien entendu."

Il se fout de ma gueule ce palmier ?!!!

"Enfoiré." Crache-je entre mes dents.

Il rigole avant de se serrer d'avantage à moi. Ses bras viennent entourer ma taille tandis que sa tête se colle dans mon cou. Je frissonne en sentant ses lèvres chatouiller mon épaule. Le savoir derrière moi était déjà dur mais sentir son sourire s'étirer contre ma peau, c'est juste de la torture.

"Je sais haha."

Je ne peux m'empêcher de rougir quand sa bouche laisse une trainée de baiser le long de mon cou. Ses mains se glissent sur mes hanches. Je prends une grande inspiration. C'est pas le moment d'être lâche Ace. Je me retourne peu confiant. Son sourire est si grand, ses yeux si rieurs. Je peux presque voir les fleurs danser autour de sa tête d'ananas...

"Arrête de me regarder comme ça." Murmure-je gêné en détournant les yeux.

"Tu sais à quel point je suis heureux là ?"

"Ta gueule."

"Je t'avoue que ta vulgarité soudaine m'excite un peu." Lance-t-il avec un clin d'oeil. Je le fusille du regard avant de lancer à mon tour:

"T'es qu'un vieux pervers."

"C'est vrai."

Sa main gauche vient emprisonner ma joue tandis que son visage se rapproche du mien. Rouge de honte je ferme les yeux quand ses lèvres se pressent sur les miennes. Ca ne dure qu'un instant. Malheureusement. Sa bouche glisse lentement sur ma joue puis sur mon oreille.

"Ton vieux pervers." Susurre-t-il.

J'ouvre les yeux à moitié choqué par sa phrase pour faire face à son air satisfait de son effet. Sa main passe rapidement dans mes cheveux avant de me délaisser pour de bon.

"Sinon tu viens aider ton vieux pervers à monter son paludarium ?" Lâche-t-il en retrouvant son expression habituelle.

Je ne peux m'empêcher un petit rire de m'échapper suite à ce changement subit de comportement.

"Comme si j'avais le choix."

....

"Alors ? Vous en êtes où ?~" Susurre Thatch

"Pourquoi tu ne veux pas emménager avec ton palmier ?~" Rajoute Sabo.

"Mais lâchez moi avec vos questions à la con !" M'écris-je.

FAMILY & NARCOLEPSIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant