| Chapitre 10 |

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Wendy

Je prends le livre avec moi pour le déposer sur l'une des tables de la bibliothèque, je me suis rendu compte en le portant qu'il était vachement lourd. Je le dépose sur la table ce qui fait un grand bruit dans toute la bibliothèque et qui attire l'attention de cette vielle bibliothécaire, elle me lance un regard noir que je fais littéralement semblant d'ignorer puis je m'assois devant ce gigantesque livre.

Le bouquin est recouvert d'un tissu noir, le titre du livre est d'une couleur dorée comme de l'or, je crois même que ça l'est. Je l'ouvre enfin sur la première page, il y est écrit vampiro, je s'ôte plusieurs pages qui concerne le surnaturel et j'arrive enfin à trouvé le chapitre enchanteresse.

Les enchanteresses sont dotées d'une magie qui a été transmise par leurs ancêtres. La première enchanteresse a être née dans ce monde est Athéis Ander, élever dans la tribu indienne Sioux, elle était la plus puissante des sorcières au monde. Elle est morte lors d'une bataille contre les loups garous. Les ennemis des enchanteurs. Avant sa mort elle avait accouchée d'une jeune fille Satis Ander, une femme d'une beauté incroyable mais qui ne l'a jamais su, elle a toujours été jalouse et méchante malgré sa mère qui l'aimait de tout son cœur. Satis était vraiment désagréable, elle haïssait le village et principalement la petite fille des Vallejo. Merise, une belle femme aussi, mais qu'il ne le savait pas tout comme Satis, après la malédiction sauter par la fille jalouse. Merise était si triste et s'en voulait de faire en durée ça à sa famille, malgré que cela n'était point de sa faute. Son père Jo Vallejo l'a banni de la famille, après ça on ne sait plus ce qui a pu arrivé à la pauvre Merise.

Je reprends mon souffle, ferme le livre rapidement puis récupère mes affaires a la hâte. Alors depuis le début j'avais tout sous mon nez. Ma mère me l'a caché. Je suis pas comme tout le monde et ça ma mère le savait, et mon père ? Il m'intéresse encore moins que ma génitrice.

Je trouve enfin Lesl dans l'aile A après avoir parcouru toute le long de la bibliothèque.

— J'ai toutes mes informations sur ce livre. Je l'en porte avec moi.

Nous sortant, sur le chemin nous avons acheter des nouilles et nous nous sommes aussi baladées dans l'obscurité. Nous sommes rentré vers vingt-et-une heures puis on sait endormît devant une série ennuyante.

Je me réveille à cause de mon alarme et me dirige vers la salle de bain en oublions pas de réveiller aussi Leslie. Après être sortie de la douche je me fait une tresse en m'habillant d'un jean noir et d'un gilet bleu foncé bien chaud.

— Leslie, on y va ?

— Oui, j'arrive.

Je sors de la chambre en l'attendant dans le couloir.

— Tu ne trouves pas que c'est flippant qu'il y ai des caméras partout ici, dis-je en avançant pendant qu'elle me suit.

Elle hausse les épaules en continuant de mâché son chewing-gum. Elle s'en fou. On entre dans les couloirs de la fac puis on entre dans l'amphithéâtre qui est presque remplie. Leslie s'assoit à côté de moi en me parlant de son nouveau boucleur à cheveux qu'elle vient d'acheter, d'après elle il est in-cro-yable, ça me fait rire quand elle exagère autant sur des choses si futiles.

— Bonjour à tous.

Le professeur s'installe sur son bureau puis continue son monologue.

— Alors, j'ai prit la décision hier soir en écoutant un reportage sur l'histoire de l'art, qu'on pourrait éventuellement faire des groupes de deux pour créer une œuvre artistique, c'est moi qui décidera qui va avec qui, c'est compris ? Très bien, je vais vous expliqué la consigne de cet exercice. Tout d'abord vous allez être à deux ce qui fait que vous avez deux cerveaux pour ce travail donc tâcher d'être à la hauteur de mes attentes. Vous allez peindre un paysage, un portrait...ce qui vous plaît, selon vos envies. Ce que je veux c'est une belle œuvre originale. Bien ! Maintenant passons aux choix des groupes, s'exclame mon prof.

Monsieur Lee, commence à appeler plusieurs prénoms et c'est toujours fille et garçon. Génial ! il manquait plus que ça ! Je soupire de frustration quand j'entends le prénom de ma meilleure amie.

— Leslie avec...

Moi monsieur !

— Hum, dit-il en se grattant la barbe, Edward.

Je souffle tellement fort que des personnes se retournent pour me dévisager.

— Au moins, je suis avec un canon, murmure-t-elle en me faisant un clin d'œil.

Je lui frappe l'épaule en rigolant, elle prend ses affaires et me fait un bisous sur la joue puis descends les marches de l'amphi.

— Alors, il reste Wendy avec Sam.

Je me redresse pour voir l'heureuse élu. Il est pas moche et quand je veux dire pas moche c'est qu'il est vraiment beau ce mec.

— Salut, me dit-il d'une voix douce.

— Salut.

— On commence par choisir notre thème ?

Il s'assoit à l'ancienne place de Leslie et me regarde de ses yeux foncés.

— Euh...ouais, excellente idée.

J'arrange mes lunettes de vues puis nous nous mettons au travail pendant deux heures d'affilée. Après la sonnerie j'ai rejoins Leslie et nous sommes partit pour la cafétéria. On se sert notre nourriture puis on s'assoit sur les chaises d'une table vide, quand Alex rompt notre discussion.

Elle s'assoit à notre table puis prend l'une de mes frites dans ma barquette.

— Ne m'en voulaient pas ! Je te promet que je comptai te dire qui est mon frère.

Elle baisse les yeux sur la table.

— Vous pouvez me poser toutes les questions que vous vouliez ? Je vais vous répondre en toute franchise.

— Comment ça se fait que tu sois louve alors que ta mère était humaine ?

— Alec, ne t'en a pas parlé ? Jay a transformé ma mère, c'est obligatoire quand une humaine est l'âme sœur d'un loup garou.

Je n'étais pas au courant.

— Cette histoire est absurde, chuchote Lesl dans mon oreille, toute cette histoire.

Je mange mon cheese en regardant un point invisible. Soudain mon cerveau me trahit pour aller dans la direction de mes songes à propos d'Alec. Je crois que j'ai envie de le revoir.

Oui. Sentir son odeur, apercevoir son sourire, ces cheveux, ces tatouages, ses yeux. Je veux juste le voir, juste un petit peu. Je me sentais si énervé contre lui y'a même pas un jour et maintenant, je suis en train de supplier le destin pour le revoir et sentir sa présence.

J'aurais mieux fait de ne pas le supplier.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoWhere stories live. Discover now