| Chapitre 50 |

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Wendy

Il existe un dîner ou bien une réunion où les plus grands et les plus puissants à enchanteurs se réunissent pour parler de certaine chose importante sur l'avenir, le passé ou le présent. Quand j'ai sû que plusieurs membres de ma famille en faisaient partie et en fait toujours partie ça m'a vraiment étonné, certes je me doute que le nom Ander fait peut-être peur à plus de personne qu'on le croit mais pas au point de me dire que y'a des regroupements aussi conséquents.

Ma famille maternelle qui vient des ancêtres amérindiens est donc pas irréel, toutes ses légendes sur la sorcellerie, les dieux, les sirènes, les fées et encore pleins de merveilles fantastiques n'est donc pas une illusion mais la réalité, ils vivent près de nous depuis des siècles et des siècles et l'humain trop focalisé sur sa personne n'a même pas une seule fois remarqué c'est chose improbable. Je m'en veux de ne pas avoir réussi à voir toutes ces circonstances avant cette année, une année forte en émotions.

Ander vient du nom de famille de l'un de mes arrières arrières grands-pères, un britannique, il s'est donc marié avec mon arrière arrière grand-mère, un amour très fort. Mon nom de famille original de la tribus indienne d'Amérique d'où mes prédécesseurs faisaient partie a été enterré dans l'oublie. La mariée l'a pourtant gardée mais les années ont passé et ça s'est multiplié, ça arrive fréquemment ce genre de problème.

Je reprends enfin mes esprits en remuant ma tête.

Assise dans un restaurant de gastronomie, une chaise à côté de mon âme sœur et autour de nous des hommes accompagnés de leurs épouses ou leurs putas. Quant il m'a annoncé deux pas avant d'entrer dans le restaurant qu'on allait être un peu nombreux ça m'a découragé immédiatement, moi qui voulait pas faire semblant de trop sourire pour ne pas paraître grincheuse aux yeux de tous. C'est un dîner d'affaire à ce que je peux constater.

— Quand est-ce qu'on part ?, chuchoté-je à Alec lasser de ses discussions ennuyantes et ressemblantes comme des sosies.

— On nous a même pas encore servit nos entrées trésor, on vient d'arriver.

— Je sais mais je m'ennuie tellement.

Il ignore ma dernière phrase pour reprendre sa discussion fortement intéressante par son expression avec un riche homme influant.

Son profil parfait illumine mes yeux sous le charme, son nez affiné, sa bouche soyeuse et rosée légèrement encore brillante et mouillée par le passage de sa langue. Ses sourcils et ces cils foncés, tout comme ses cheveux. Son menton est rond mais pas trop, pareil pour la forme de son visage, un visage normal. Il est si beau, il a été marqué par la sublime plume des limbes j'imagine. J'ai l'impression d'être tout le temps attiré par lui. C'est fatiguant à force mais ça ne veut pas dire que c'est lassant.

Les entrées arrivent enfin petit à petit.

— Enfin ! Ce que j'avais faim ! Hein femme ?

La concernée hoche la tête en attrapant la cuillère pour boire quelques gorgées de la soupe délicieuse.

Un gémissement de bonheur sort du fin fond de ma gorge quand ce liquide rentre en collision avec ma bouche, c'est tellement bon. Maintenant je vois ce que veux dire l'alpha quand il a affirmé que c'était d'excellente qualité. Voilà pourquoi les plats et menus coûtent aussi chère. Les serveurs viennent nous amener du vin blanc et rouge qui provient tout droit de Bordeaux, quand monsieur Humphrey c'est venter à ce propos parce qu'il a de la famille là-bas ça m'a donner envie de laisser un rire traverser mes lèvres.

Ce genre de personne qui se vente pour tout et pour rien parce qu'ils sont blindés d'argent.

— Votre compagne est bien silencieuse, Vallejo.

À l'aube de la rédemption : Les frères VallejoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant