[EN PAUSE] Magics : La bataille de Moscou

Chapitre 4 : Découverte

Je prends mon téléphone, j'appelle Yukio, je mordille ma lèvre à la fois stressée et impatiente, il me répond, avec une voix fatiguée.

-Allô ? Pourquoi tu m'appelles à cette heure là ?

-T-ta voix me manquait.

Je sentis un gros blanc s'installer puis il dit doucement :

-Ta voix aussi me manque.

Mes joues prirent immédiatement une autre couleur, celle des fleurs de cerisier de mon petit Tangluck pour être précise.

-M-merci.

-Je sais que tu rougis.

Il ricane de sa voix douce et claire.

-Y-Yaaaaah ! Puis comment tu sais déjà ?

-Je te connais trop bien.

Il continue de rire, son rire était si précieux.

-Je dois y aller ma belle, on s'appelle plus tard.

Il fit comme un bruit de bisou, non, non, je suis sûre que mon esprit divague de trop.

-Au revoir Yukio.

Il raccroche, je regarde mon téléphone un moment puis retourne avec les autres.

Roman nous dit des trucs pas très intéressants sur le pays, du moins de mon avis, comment dire bonjour et au revoir.

On part et on se dirige vers la place rouge, Roman était passionné de nous apprendre le russe et la culture russe, qui avait l'air complexe.

Et il nous explique quelque chose d'assez étonnant qu'à table, il vaut mieux éviter de donner main à main il vaut mieux poser la chose qu'on a demandé sur la table surtout en compagnie de personnes âgées.

Il continue plein d'explications diverses et variées, l'heure fila, il était déjà l'heure de manger. Nous marchons pendant un peu plus de une demi-heure pour nous diriger vers un superbe restaurant du nom de Restoran Abramov", nous nous asseyons à une table.

C'était un endroit très chic où tout était beau même la nourriture, ça ne semblait pas grossier mais ce n'était pas minimaliste non plus, c'était parfait.

On nous donna des menus mais personne comprenait quelque chose, Roman nous conseilla, nous décidions tous de suivre ses conseils avisés. Je me demandais bien, comment il pouvait autant connaître un endroit aussi chic. Nous mangions un superbe et délicieux repas, que ça soit pour les yeux que pour la bouche. On appréciait grandement cela en apprenant à faire connaissance des uns et des autres.

A ma droite il y avait Marwa Issa, l'egyptienne, tandis qu'à ma gauche se tenait Léonord Durand, la française et se tenait devant moi Kim Taeyong, le coréen, et à côté de lui il y avait Chase Helman, l'australien qui nous parlait aussi. On parlait de nos vies avant de venir à Moscou, de nos amis, de nos ennemis, de notre famille, de nos anecdotes, et même si nous ne parlions pas un anglais parfait, on se comprenait plutôt bien.

J'entendis, derrière moi un bruit étrange, un bruit que ferait bien un Schnifl. Je me retourne doucement pour pas qu'il me voit et c'était bien ça. Je vérifie dans ma que le mien n'en n'est pas sorti et voit qu'il dort contre mon Tangluck. Je chuchote à Léonore pour l'informer de la situation. Elle semble étonnée mais elle se retourne et voit la même scène que moi, le Schnifl était en train de jouer avec un autre Schnif, celui d'un enfant. Cela voulait donc dire, que ce n'était pas les seuls Magics dans l'établissement. En observant un peu plus, j'aurais pu dire que les Schnifl que nous voyons été d'environ 8 et 46 ans soit pas du tout de nos âges respectifs.

On finit tous notre repas, Roman se lève ensuite avec la carte de crédit qui nous a été donné par le monsieur de ce matin. Il paya notre repas puis nous nous en allions de ce magnifique lieu. Tout le monde n'en pensait pas des moindres voulant d'ores et déjà y retourner.

Nos estomacs étaient pourtant bien remplis.

Nous marchons pendant une dizaine de minutes en rigolant tous ensemble comme de vieux amis même si cela ne faisait à peine 24 heures que nous nous connaissions. Nous arrivons devant la galerie Tretiakov, c'est une galerie nationale mais aussi la plus grande galerie du monde consacré à l'art russe.

Nous y rentrons et nous avons le droit tout du long de l'après-midi une visite d'une guide, nous racontant l'histoire et l'art russe. Nous étions tous très intéressé, même si nous ne comprenions pas la moitié de ce que disait la guide. Il y avait de tout dans ce musée et nous apprîmes énormément sur la culture russe .Nous sortîmes d'ici et nous dépêchâmes de rentrer à la station Polyanka étant déjà en retard. Nous arrivâmes avec 7 minutes et 34 secondes de retard, du moins c'est ce que nous dit l'homme qui nous avait accueilli ce matin (si on pouvait vraiment appeler ça comme ça). Personne, dit quelque chose, on s'assit tous aux mêmes places que le matin même.

L'homme nous regarda un à un dans les yeux puis il dit :

-Dès demain, votre mission commence, vous devez repérer l'homme. Nous ne savons ni son nom, ni son prénom, ni son visage. En conclusion, nous ne savons strictement rien de cet homme mis à part que demain à 19 Heures il se rendra au théâtre Bolchoï et nous comptons sur vous pour trouver des informations. Débrouillez-vous comme vous le souhaitez mais trouvez-le et au plus vite. Mais ce n'est pas tout demain une intervention sera faite au théâtre par cet homme, celui de repérer comment faire pour détruire l'image même de l'art de la danse, de repérer comment détruire le théâtre Bolchoï et ce n'est que le début alors soyez attentif.

Je commençais à en devenir nerveuse. On se leva un à un pour rejoindre nos hôtels respectifs qui étaient dispatchés dans toute la capitale russe.

Le soir je me prépara à aller dormir, étant dans un bon bain chaud auprès de mes doux animaux. Je sortis, m'affala sur le lit puis m'endormis immédiatement auprès de ceux qui me suivirent depuis ma plus tendre enfance.

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Bonjour, mes petites glaces vanille-fraise fondus,

Nous espérons que ça vous a plu, voici la chanson de la partie :

A dans un mois !