Une louve à Beacon Hills

Chapitre 4: Le secret.

Lyanna rentre dans la maison en suivant ses parents. Elle prend le temps de retirer ses boots au même moment, le téléphone de son père, surment oublié sur le meuble près des chaussures, se met à vibrer. D'un oeil distrait, la fille aperçoit le message reçu, venant de Chris Argent;

Lyanna est prête.

Elle fronce les sourcils en se redressant. Elle emmene le téléphone avec elle et rejoint ses parents.

- Papa, tu as reçu un message, de Chris.

Tout de suite, les deux parents se tendent. Ils la dévisagent à l'unisson, perplexe. Son père approche, un peu trop rapidement.

- Montre moi.

Sans résistance, elle obéit. Elle attend que son paternel lise le message pour ensuite l'interroger. Son père se laisse tomber sur une chaise devant la table.

- Pour quoi je suis prête ?

- Mon dieu, chéri ?

- Assieds toi Lyn'. Il faut qu'on parle.

La jeune fille s'assoit docilement. Il y a un moment de silence durant lequel elle se triture les doigts en se questionnant. Avait-elle fait quelque chose de mal ?
Ses parents se prennent les mains comme pour se donner du courage.

- Il faut qu'on te parle de notre famille. De notre secret.

- De quoi tu parles, papa?

- De notre histoire. À nous et aux Argent.

Lyanna ne posait pas de questions. Tout du long des explications de ses parents, qui se relayaient, elle restait silencieuse, elle était de nature rationnelle, et ce qu'ils lui disaient, ressemblait à une vaste blague. Était-ce un piège, histoire de voir si leur fille était assez folle pour y croire. Des histoires d'hommes loups, de chasseurs et d'autre bêtes mythique. Comment pouvait-elle y croire?

- C'est tout ? Vous n'avez pas oublié les géant ou la fée des dents?

- Tu ne nous crois pas.

Son père avait dit cela en un soupire. Bien sûr qu'elle n'y croyait pas.

- Alors il faut lui montrer Marc.

Sa mère n'utilisait jamais le nom de son père pour l'appeller sauf si elle était en colère ou si la situation était grave.

- Non, pas encore.

- Elle n'y croira pas si nous ne le faisons pas.

Il se devisagerent un moment en silence, c'est leur yeux qui communiquaient.

- Voir quoi ? Vous allez me sortir un loup garou de vos manches?

- Il le faut.

Ils se levèrent en même temps et firent signe de faire de même. Ils sortirent dans le jardin pour aller vers la caravane. La mère sortit la clé et ouvrit la porte puis s'écarte pour laisser place à sa fille.

- Regarde par toi même.

Celle ci ne se fit pas prier et entra sans attendre pour découvrir, l'ancienne caravane de voyage, recouverte de livre, et de bocaux. Au fond de la caravane, il y avait une énorme armoire.