Chapitre 5.

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Rappel:

Mon meilleur amis fronce les sourcils et s'en va en me jetant un dernier regard désolé me voilà seule, perdu dans mes pensées. Je revois Milya et Raphaël me jeter un dernier regard comme pour que je l'ancre dans mon souvenir, comme si ils savaient eux aussi que je ne reviendrai pas. Nous n'étions plus qu'un petit dizaine encore présent dans la salle lorsque cinq infirmières firent leur entrée.

Liam Walker, Diana Wallet, Sara Wilson, Franck Wormien et Isy Williams je vous pris.

PDV Tony:

(Un peu plus tôt)

Je regarde Isy et Milya partirent vers le bâtiment presque en courant. J'ai dit à Isy que tout se passerait bien mais cette journée avait été la pire de ma vie, la souffrance physique et morale était omniprésente malheureusement nous avions interdiction d'en parler sous risque de bannissement, je n'avais pas pu le lui confier alors. Ma mère me tapote l'épaule et me fait signe de rentrer dans la voiture, elle sait que si je le pouvais je resterais là à l'attendre.

Je monte tranquillement dans la voiture et jette un dernier regard au bâtiment immaculé en me demandant si tout allait bien se passer pour ma petite sœur adorée. Ma mère et mon père montent à leur tour et démarrent la voiture sans se regarder et en poussant de longs et profonds soupirs d'appréhension pour Isy. Le trajet se déroule donc dans un silence de mort me faisant désespérer un peu plus à chaque instant.

Devant la maison je vois un homme en uniforme attendre au portillon les bras croisés. Il fixe la voiture lorsque nous venons nous garer et à peine nous avons eu le temps de poser un pied à l'extérieur du véhicule qu'il se rue sur nous.

-Bien le bonjour.

Il tourne la tête vers moi

-Êtes-vous monsieur Tony Williams, j'ai une lettre de la plus haute importance pour vous. Veuillez me suivre.

Je le suis en jetant un regard rempli d'interrogations vers mes parents mais ils n'ont pas l'air bien disposé à m'expliquer puisqu'ils me font signe avec leurs mains de suivre cet... énergumène. Il me conduit dans mon salon, comme si je ne savais pas où il était! Et me fait signe de m'assoir sur l'un des poufs.

Il déplie la lettre et me demande s'il peut commencer à la lire tandis que moi j'hoche la tête en continuant de fixer mes parents. Il commence alors.

- Monsieur Tony Williams comme vous le savez si bien il y a maintenant un an jour pour jour vous avez passé votre jugement. Il est temps désormais d'entamer l'étape suivante de votre passage à l'âge adulte. Nous vous laissons une semaine pour préparer vos affaires, nous vous demandons bien sûr d'emporter le strict nécessaire et si vous le souhaitez quelques objets personnels car à la fin de cette, si je puis le dire, excursion vous serez obligé de couper les ponts avec votre famille pour votre bien-être et celui de la population. Cordialement monsieur Dan Van Marcof.

J'entends derrière moi ma mère étouffer un sanglot et mon père qui s'était rapproché empoigna le dos d'une chaise avec force. L'homme en noir nous regardait, enfin j'imagine avec ses lunettes noires c'est un peu impossible de le voir. Il scrutait ma réaction mais tout ce à quoi il eut droit ce fut un faible sourire, je me levai et titubai vers ma mère pour la prendre dans mes bras. Je lui fis énorme câlin tandis qu'elle elle mouillait mon tee-shirt et me décala doucement pour saisir le bras de mon père et le tirer vers nous. Nous étions en train de faire le câlin le plus émouvant de ma vie lorsqu'on entendit un léger raclement de gorge, je me retournai d'un coup vers l'homme qui venait d'interrompre notre moment et le fusilla dur regard.

-Mon chéri arrêtes c'est bon nous avions fini, ne le regarde pas comme ça il fait partie du gouvernement tout de même.

S'offusqua ma mère le matin sur les hanches et les yeux rougis par les pleurs. Je m'excusais et montais dans ma chambre pour extérioriser un peu tandis que mes parents allaient discuter un peu avec l'autre là.

Dans ma chambre je dirige vers le sac à frappe qui se trouve dans un coin et commence à m'acharner dessus en réfléchissant à la vie, car oui je peux être philosophe quand je veux... ouais non en fait.

J'allais quitter ma famille comme ça pour une fille que je ne connais même pas, je n'ai pas fait un adieu digne de ce nom à Isy, je ne la reverrai plus jamais, je ne saurais pas si elle sera une Exception ou non, je vais devoir couper les ponts avec tout le monde, mes amis, voisins, la boulangère qui me connaît si bien maintenant, tout le monde je vous dis pour une folle que je n'ai jamais rencontrée et que je ne suis même pas sûr d'aimer! Je sais pas ce que j'ai fait de mal pour que la vie m'en veuille autant!

Je continue de frapper mes pensées continuant de divaguer, je ne remarque même pas que mes poings sont en sangs et que les gouttes s'échappant de mes plaies tâchent le sol et et bandes blanches que je m'étais enroulées autour des mains. En voyant le carnage je me stoppe direct et jure en envoyer le sac valser avec mon pied. Ma mère entendant sans doute le boucan que je venais de faire monta en m'appelant et d'un coup ouvrit la porte de ma chambre, elle passa la tête en travers de l'encadrement et me fixa la bouche grande ouverte une expression choquée collée au visage, elle se mit les mains devant la bouche et devenus de plus en plus pâle jusqu'à commencer à chanceler. Je me ruai vers elle et la retenue juste à temps avant qu'elle ne se fracasse la tête contre le sol.

Je déposai ma mère sur mon lit et allai mettre du désinfectant sur mes plaies, les bander et nettoyer le sol et le sac plein de sang.

-Mes amours tout va bien en haut?

-Oui, oui papa tout va bien je gère.

Ouais ouais c'est ça je gère mais je gère rien du tout enfaite! Je me dirigeais vers ma mère et bordais calmement pour la réveiller ce qu'elle fit fort heureusement au bout d'un moment.

Elle me regardait avec incompréhension et fixa le coin ou mon sac à frappe était exposé puis reviens à mon visage, redescend vers mes mains, le sac à frappe, mon visage, mes mains...

-TU M'EXPLIQUES TONY WILLIAMS.
TOUT DE SUITE C'EST UN ORDRE!

Je me résignais donc à lui expliquer tout depuis que je suis monté dans ma chambre mais de nouveaux, des larmes solitaires viennent s'échouer sur ses joues.

Nous redescendons pour aller dire au revoir à l'homme complètement détestable, mon père et ma mère s'asseyent sur le canapé et nous commençons une longue discussion qui prit tout le reste de la journée. Le soir mon appétit étant coupé je demandais à aller me coucher. Je m'allongeais tranquillement dans mon lit, fermais les yeux quand je vis une petite phrase passante et repassante dans ma tête devant mes yeux.

Je suis prêt.

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Bonjour ou bonsoir 👋

Bon petit Pdv de Tony un petit plus court que mes chapitres habituel mais bon on fait avec n'est ce pas

Alors comment avez-vous trouvé ce Pdv?

Les déclarations émouvantes de Tony?

L'homme en noir?

La lettre?

...

Gros bisous et gros  câlins 🤗💋

Merci infiniment à sese060905 de commenter mon histoire 🙏❤️

Bien sûr n'oubliez pas de voter MERCIIII ❤️


(1265 mots)🖤

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