06 - 𝐔n nom familier

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Bonne année ! On est officiellement en 2020, et ce chapitre constitue donc mon premier texte de la décennie oof-
me revoici donc avec le chapitre six, on s'enfonce toujours plus dans le mystère huhu-
je me suis rendue compte qu'on se rapproche des 2K et que je n'ai même pas fait de remerciements pour les 1K, mieux vaut tard que jamais- je compte faire des bonus comme je faisais pour 01643, mais du coup j'ai vraiment pas eu le temps de le faire après avoir passé les 1K, du coup je le garde en réserve pour plus tard !

ah, aussi, je vous conseille d'aller voir des photos sur google image du centre pénitentiaire de Tokyo, parce que le décrire était vraiment compliqué donc je pense que ça vous parlera plus-

sinon, le prochain chapitre sortira le 17 janvier ! Bonne lecture !

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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐒𝐢𝐱 ─ 𝐔𝐧 𝐧𝐨𝐦 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫

La jeune femme face à lui était l'image même du stress. Des boucles blondes s'échappaient de son chignon haut, ses doigts aux ongles rongés se liaient et se déliaient nerveusement, et ses yeux marrons essayaient de se fixer sur autre chose que lui, qui lui faisait face. Il avait à peine cillé depuis le début du repas, son regard métallique fermement ancré sur la blonde face à lui.

Assise entre eux, telle une médiatrice, sa sœur mangeait tranquillement le bol de ramens qu'elle avait commandé. Elle semblait presque désintéressée et insensible à la tension qui régnait entre les deux autres personnes, pour autant, ses gestes et œillades à leur intention témoignaient de son intérêt pour ce qui se passait autour d'elle.

Elle finit par relever le nez de son repas, et replaça une mèche de cheveux de jais derrière son épaule. Elle observa une dernière fois sans rien dire ses deux interlocuteurs aussi silencieux que des macchabées : son frère et son expression incroyablement impénétrable et sa petite amie et ses traits étirés en une moue mal à l'aise. Elle se racla ensuite la gorge, avant de déclarer, d'une voix claire, les premiers mots échangés à cette table depuis les salutations obligatoires :

Vous comptez vous adresser la parole un jour ou il faut que je vous enferme dans une pièce pour ça ?

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J – 63
17 NOVEMBRE

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Ryunosuke étouffa un bâillement et avança à tâtons sa main pour trouver son téléphone qui vibrait désagréablement sur la table de nuit. Le réveil numérique indiquait 02:07 et la première pensée de l'inspecteur à ce constat fut pour sa sœur. Le numéro qui s'affichait était celui d'Ichiyô, et ce fut effectivement sa voix lasse qui l'accueillit lorsqu'il décrocha et porta l'appareil à son oreille.

« Votre supérieur vient d'appeler. Ils ont retrouvé le pendentif. La danseuse. »

Ryunosuke voyait très bien de quoi parlait son interlocutrice. Un pendentif d'ambre représentant une danseuse en tutu, offert par Ichiyô à Gin peu de temps après leur rencontre. L'étrangère avait le même en permanence autour de son cou, et sa sœur ne s'en séparait jamais non plus.

« Rien d'autre ? demanda-t-il d'une voix neutre.

Non. Ils vont le faire analyser.

AUSSI ROUGE QUE LES ÉTOILES - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant