Nos Âmes Soeurs // Benjamin Pavard [FINI]

Chapitre 37

Pdv de Louisa.

C'est aujourd'hui que nos bleus vont affronter les belges pour la demi-finale !!

Je suis tellement impatiente de voir le match. Et les gars sont impatients d'être sur le terrain. Malgré tout, ils stressent beaucoup et je peux les comprendre.

Après l'Argentine de Messi pour huitième, l'Uruguay pour les quarts, ils affrontent les diables rouges pour les demis.

Certes la compétition est rude, mais je sais au fond de moi qu'ils ont toutes leurs chances. Je vis avec eux, les vois s'entraîner.

Ils mangent foot, dorment foot, respirent foot.

Leur détermination et leur cohésion d'équipe les a déjà menés loin. Et je sais qu'ils peuvent faire mieux. Allez en finale pour ensuite la remporter !

Je sens que cette année c'est la bonne, et je me trompe rarement sur ce genre de choses.

Je suis présente pour eux, pour les soutenir et leur donner la confiance qu'il peut leur manquer. Je ne sers peut-être pas à grand-chose mais je sais être à l'écoute pour eux. Pour mes amis.

En l'espace de très peu de temps, ils sont devenus une famille de substitution pour moi. Ce sont tous comme des grands frères sur qui je sais que je peux compter.

Durant cette compétition j'ai trouvé l'amour mais j'ai surtout trouvé une famille. La grande et belle famille des bleus.

Ce mondial aura marqué pour moi un grand moment de ma vie. J'ai d'abord rencontré Benjamin, j'ai appris pour la maladie de ma mère et j'ai rencontré tout un tas de personnes extraordinaires. Un peu folles, certes, mais merveilleuses.

Pour certains, ce mondial 2018 n'est qu'une compétition de plus. Mais pour moi elle a un tout autre sens.

C'est merveilleux de se dire qu'on a enfin trouvé sa place. Auprès de tous ces garçons, que j'ai appris à connaître, ou que je connaissais déjà pour certains, je suis moi-même. J'ai en quelque sorte, appris à grandir et à m'épanouir.

Une chose est sûre, je ne suis plus la même Louisa que quand je suis partie de chez moi.

Je reviendrai plus forte, avec 21 grands frères supplémentaires et un homme à mes côtés.

Je sais que les prochains mois à venir ne s'annoncent pas très joyeux. La santé de ma mère va dégringoler. Je vais devoir vivre loin de Benjamin et d'Hugo.

Mais pour l'instant, je pense seulement au moment présent. A la coupe de monde, aux garçons et à leur rencontre avec les belges.

Et c'est tout. Le reste se trouve dans un coin de ma tête et n'en ressortira que lorsque cette coupe rentrera avec nous. En France.

Encore cinq jours... que cinq jours...

Des mains se posent sur mes hanches, me faisant me retourner.

Ben : Tu m'as l'air bien pensive mon amour.

Je souris automatiquement à l'entente du surnom qu'il me donne depuis que nous sommes ensembles. Je l'adore.

Moi : Oui assez...

Ben : À quoi tu penses ?

Moi : À tellement de choses... Aux gars, à la coupe du monde, au match, *ma voix se baisse* à nous...

Ben : À nous ?

Moi : Oui tu sais... toi et moi.

Il rit.

Ben : Merci amour je sais ce que veut dire "nous" !

Je ris aussi de ma stupidité.

Ben : Qu'est-ce que tu te poses comme question ?