Chapitre 15

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    Contrairement aux autres docteurs experts et psychologue, Jean Charles Bouchoux, en parlant du pervers narcissique affirme que
« Le pervers ne connaît ni souffrance, ni remords. Il n’est pas malade. Rapidement, c’est son entourage qui devient malade.

En effet,il est porteur d’un poison inodore, incolore. Il n’en est même pas conscient ; il se dédouane par projection sur l’autre. Échappant ainsi à toute souffrance, il ne se remet pas en question. En revanche, il cherche en permanence chez « l’autre », considéré comme ennemi, les causes de son malaise – mal-être. « L’autre » devient son miroir. Le PN y voit son reflet qu’il veut détruire ; et en cherchant à le détruire, il détruit « l’autre ».»

Détruire, destruction.

J'ai jamais cru ou pensée qu'un être humain pouvait perdre la vie tout en étant vivant.
J'ai jamais cru qu'il pouvait exister ce genre de dépression.

Nous étions allongés sur le lit.
Et c'était le silence.
Moi qui croyais que tout était arrangé.
Tout était fini.
Mais c'était un silence très étrange qui planait dans cette chambre.

Je me suis légèrement approché et j'ai poser ma main sur lui.

Aucune réaction.

Et j'ai voulu l'embrasser.

D'une manière sèche et précise j'ai été projeté contre le mur .

J'étais étonnée.
Mais j'essayais de garder mon calme.

J'essayais de ne pas pleurer.

Et j'ai demandé de la manière la plus tranquille.

- Pourquoi tu fais ça?
- Quoi ?
- Pourquoi tu es si méchant ?
- Je ne suis pas obligé de te "toucher".
- Je voulais juste que tu me prennes dans tes bras.
- Je n'ai pas envie, est ce que c'est une obligation ? Tu ne peux pas te décoller de moi cinq minutes ? Tu peux pas arrêter de m'emmerder ?
- Mais...

Et sans le vouloir j'ai commencé à pleurer.
Pleurer a chaude larmes.
Sans pouvoir m'arrêter.
Pendant très longtemps.
Une période où j'étais coupée de la réalité.

Puis tout un coup il se lève.

- C'est le sexe que tu veux? C'est ça que tu veux ? Ok

Il m'allonge violemment, retire son pantalon et me pénètre d'une traite.

J'ouvre grandement les yeux et la bouche mais aucun sons ne sors.

Je reste la,et je le laisses faire.

Chronique d'une DayaWhere stories live. Discover now