Le garçon porté disparu

Folie

Les yeux dans le vagues et les pensées un peu trop loin Aym ne pensait pas devoir revenir brutalement à la réalité lorsque la sonnerie annonçant la fin des cours retentis. Depuis combien de temps avait il arrêté d'écouter le défilement d'innombrables paroles ? Cinq minutes ? Vingt minutes ? Aucune idée.

Il laissa son regard se détacher du tableau rempli de mots qu'il se saurait placer dans l'heure de travail pour se focaliser sur le défilement rapide des élèves. Ils partaient tous rapidement, certains ayant hâte de rejoindre leurs amis en villes d'autres voulant éviter d'être en retard pour leurs prochaines heures de cours.

Effectivement le jeudi la classe était divisé en deux, ceux qui finissaient à dix heure et avaient par conséquent trois heures pour manger et ceux qui avaient science laboratoire et ducoup ne pouvaient avoir qu'une heure trente de repas.

Alors qu'il se demanda ce qu'il allait faire ce midi pendant ces trois longues heure à ne rien faire son regard tomba sur la jeune Salomé. Et il se souvint à ce moment que ce midi cette idiote avait réservé une place dans son emploi du temps. Il aurait pu se lever sortir de la salle et partir attendre son amie dehors mais ce qui lui vient à l'esprit c'est d'aller la taquiner, c'est vrai quoi ses réactions sont tellement drôle de voir.

Elle tentait tant bien que mal de mettre son Eastpak sur son dos tout en attrapant son sac de sport et le coinçant sur son bras gauche. Elle à vraiment l'air en galère total mais c'était amusant. Alors il ne bougea pas pendant un moment, laissant sa tête reposer sur la paume de sa main. La regardant le regard amusé et diablotins, une fois qu'il eut trouvé ça assez drôle il arriva dans son dos et lui fit des chatouilles.

Salomé et lui étaient proches, c'est un fait mais personne ne s'en rendait spécialement compte. Disons que c'est une amitié si forte qu'elle paraît invisible. Un peu comme une vérité que l'on aurait sous le nez mais qui ferait tellement mal qu'on se forcerait à ne pas la voir. Leurs câlins avaient beau se faire devant tous personne n'y prêtaient grande attention à la façon d'un auteur cherchant un crayon coincé sur son oreille.

Ayant passé l'heure de cours dans un autre bâtiment en raison des bac blanc des terminales certains durent se dépêcher et d'autre prirent justement beaucoup plus leurs temps. Et puis il est drôle de se moquer de se qui doivent se hâter jusqu'à leur torture lorsque nous n'en avons plus.

Aym et Salomé rigolèrent beaucoup sur le chemin du retour, s'amusant comme ils en avaient l'habitude depuis longtemps. Aujourd'hui ils devaient manger en ville avec quatre amis mais comme Aym avait oublié sa carte bleu ils durent faire un détour pour aller la chercher chez lui. Heureusement pour lui sa maison était aussi sur le chemin du rendez vous sinon Salomé l'aurait probablement trucidé. Bah oui elle, elle doit porter deux sac, un énorme manteau et supporter le froid. Puis, ce n'était pas légale qu'il fasse aussi froid de toute façon !

Arrivé à la maison de Aym ils se dépêcha de monter jusqu'à son appartement, laissant le jeune Salomé dans le hall d'entrée de son immeuble. En montant les escalier il ne put réprimer un sourire en se faisant qu'elle était une vrai flemmarde. Cinq minute plus tard sans comprendre pourquoi il retrouva Salomé à la porte de son immeuble à getter le moindre mouvement extérieur.

Il l'a regarda d'un air perdu lorsqu'elle lui dit ;

—Tu peux m'amener mes sacs s'il te plaît ?

—Heu ouais mais tu fais quoi ? Dit-il tout en soufflant désespérément de devoir porter deux sacs plus le siens sur cinq mètres.

—Déligio devrait passer bientôt, il voulait nous rejoindre ducoup je lui ai dit qu'on était proche de l'église. Mais comme il court j'ai peur qu'il passe comme une fusée sans nous voir celui-la. Expliqua-t elle la voix ponctué d'amusement et d'un sentiments exaspéré qui fit rire le jeune garçon à ces côtés.