32.

34K 814 748
                                    

Malik: c'est ma mère hegouna (imbéciles)

Moi: pourquoi tu ment ?

Malik: pourquoi je mentirais ?

Je le regarde quelque secondes, j'suis bête ou quoi ? J'hausse les sourcils en regardant devant moi.

Moi: bah pardon.

Malik: *rire* qu'est-ce que t'es conne des fois.

Moi: par contre n'inverse pas les rôles s'te plait.

Il me regarde mal et me tape l'épaule, wAllah sa ma fait trop mal.

Moi: Malik !!

Malik: Malik il fait mal des fois, t'as vu ça rime.

J'ai pouffer de rire, je sais pas pourquoi vu que c'était même pas un peu drôle.

Moi: *je me calme* même pas un peu drôle.

Malik: ptdrrr mais t'as rigoler donc c'est drôle.

Moi: non.

Malik: bref j't'accompagne a l'hôpital ?

Moi: euh... *je regarde l'heure sur mon téléphone* ouais vas-y.

Il était vingt heure et demis.

Malik: ok.

Il continue la route jusqu'à l'hôpital, mais il m'a accompagné jusqu'à la chambre d'hôpital de Walid. J'ouvre la porte et je le voit debout, entrain de se laver le visage, il relève sa tête et essuie son visage avec une serviette.

Walid: ah ça va *il me prend dans ses bras*

Moi: ouais et toi ?

Walid: bien, bien.

Il regarde malik en fronçant les sourcils et le tchek.

Walid: vous êtes venus ensemble ?

Malik: j'lai vu dehors du coup j'lai dis de rentrer dans ma voiture.

Walid: ah merci.

Il s'allonge sur son lit et me regarde, je m'assois et Malik reste debout en s'adossant au mur.

Walid: t'as travailler aujourd'hui ?

Moi: oui.

Walid: ça va ?

Moi: hm tranquille. Et tu sais la petite Salma même elle a perdu sa mère à l'hôpital.

Je lui avait déjà raconté.

Walid: ouais ?

Moi: depuis quelques jours elle est parti dans un orphelinat parce son père il est mort et sa mère s'est suicidée Allah y rahmoum.

Walid: quoi ?? Allah y rahmoum, t'es parti la voir ?

Moi: oui.

Walid: c'est bien, elle va bien ?

Moi: elle a pleurée mais ouais elle va bien.

Walid: hmm, meskina elle a même pas de frère et soeur.

Moi: de ouf... la pauvre, en plus elle veut que personne l'adopte.

Walid: ... c'est comme ça hein.

[...]

Les jours s'enchaînent, toujours les mêmes, je travaille puis rentre chez moi et fais deux heures de cour à domicile, c'est fatiguant mais bon, je suis obligée. La santé de Walid s'est aggravée, il est de plus en plus faible, ça me fait très peur. Depuis j'ai bientôt la somme qu'il faut pour payer l'opération de Walid (je ne vous dis pas le prix car je sais pas).

Ibtissam : devenir quelqu'un pour existerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant