L'an 2607. Une époque où Jungkook et Taehyung se retrouvèrent être les chefs des deux derniers clans restants à Séoul.
Le monde fut détruit il y a de ça une dizaine d'années à cause de la stupidité des hommes, réduisant ainsi la capitale en cendres...
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— Tu veux boire quelque chose ? Tenta de demander le brun à qui la main avait été kidnappée par celles de Taehyung.
Il ne s'était absolument pas calmé.
Toujours aussi mal en point, il secouait la tête en reniflant bruyamment, les mains cachant son visage ruiné par les larmes. Jungkook reposa alors son dos contre le canapé, les jambes écartées tout en surveillant le plus âgé du coin de l'œil, inquiet par son état. Le blond n'avait pas mentionné le temps que tout ceci allait lui prendre avec ses collègues pour régler le problème, et il se torturait l'esprit pour trouver un moyen de retrouver le Taehyung et son visage impassible.
Na sachant pas comment agir, il s'était imaginé plusieurs moyens pour le consoler, mais toutes semblaient bancales. Entre lui sortir une blague de mauvais goût, le forcer à parler ou se moquer de lui afin qu'il redevienne comme avant, il allait clairement empirer les choses quoi qu'il puisse faire.
Mais il n'eut pas besoin d'exécuter ses plans lamentables, Taehyung se redressant subitement en tournant la tête de son côté. Il le savait car son souffle chatouillait son épiderme, lui procurant quelques frissons indéfinissables.
— Je ne voulais pas que tu me vois comme ça, articula-t-il tout en serrant les dents, semblant se calmer lentement mais sûrement. Tout mais pas ça.
— Si tu veux, on a qu'à faire comme si cette soirée n'avait jamais existé, proposa le brun sans réfléchir.
— Non, je veux que cette soirée persiste justement. Sinon je n'aurais plus le courage de te l'avouer demain matin.
La curiosité de Jungkook fut piquée à vif, et il tendit l'oreille pour seulement entendre la respiration lourde du bleuté qui paraissait souffrir.
Il se battait contre lui-même.
Le silence n'était plus aussi pesant, et le fait de se retrouver dans le noir le plus complet aidait le jeune homme à se délivrer de son passé, n'ayant plus les épaules assez larges pour le garder pour lui.
— Ça parait si stupide d'avoir une peur monstre du noir, n'est-ce pas ?
Ce ton ironique qu'il employait ne plut pas au plus jeune qui fronçait désormais les sourcils.
— Il y a toujours une raison qui pousse les gens à agir comme ils le font. Et je ne trouve pas cela stupide, au contraire.
