comment la décrire ?
sombre, attirante et solitaire ?
ou bien rayonnante et à l'écoute ?
c'est un dilemme.
tout autour d'elle n'est que questionnement,
mais c'est ça qui est beau, c'est ça qui charme.
je la revois, ses yeux dans le vide, sa clope entre les lèvres, les écouteurs
enfoncés dans ses oreilles,
elle semblait coupée du monde,
seule,
et si bien comme ça.
le flou qui plane, le doute, on ne sait pas, mais on ne peut s'empêcher d'imaginer, de s'inventer et d'écrire la longue histoire qui la menée ici.
le paradoxe qui tourne autour d'elle repose entre l'attraction qu'elle exerce et le besoin de solitude et d'indépendance qu'elle dégage.
on ne sait jamais si on a envie de garder ses distances ou de la serrer dans ses bras.
mais moi je suis sûr d'une chose, c'est qu'elle est là, et qu'elle tiendra debout encore longtemps, alors autant marcher à ses côtés.
