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Cette histoire se déroule peu de temps après la naissance de Maria Isabella Volturi, cette histoire est à placer au début de la chronologie de Bloodline. Elle est racontée du point de vue d'Aro.


Cela fait désormais 6 mois que ma tendre Maria Isabella est venue au monde et que j'ai été contraint de la confier à Carlisle... Il est temps que je lui rende visite, histoire de garder un œil sur sa croissance. Pour cette première visite, je tiens à ce que ça soit intime, je ne veux pas l'effrayer avec une imposante garde. Je vais y aller seul. Les gardes ne comprennent pas ma décision, pas plus que Marcus et Caïus.

Afin d'assurer ma sécurité, je prends ma décision pour mon départ au dernier moment, ainsi, seule Alice sera au courant grâce à son incroyable pouvoir de vision... Quittant Volterra la veille de Noël, ainsi je pourrais passer ce jour si important avec ma petite fille adorée. Bien évidemment, avant de partir, je prends le soin de choisir un magnifique cadeau pour Maria Isabella. Lors de mon arrivée à Forks.

Tout est exactement identique à mes souvenirs, avec l'immense forêt couverte de neige. L'imposante villa des Cullen toujours bien cachée à l'abri des regards des humains. Je me doute qu'on attend mon arrivée, et à vrai dire, je suis assez nerveux à l'idée de revoir ma fille. Carlisle m'attend sur le pas de la porte.

« Carlisle mon très cher ami.
- Aro. Me salut-il en retour avec un grand sourire. Quelqu'un était impatient de faire ta connaissance... »

Maria Isabella... Je suis Carlisle à l'intérieur de sa maison, mon impatience de découvrir ma fille à son comble. Il m'emmène dans la pièce principale, devant le canapé, Alice et Esmée se tiennent debout, un grand sourire. Elles s'écartent et c'est là que je la vis...

Un petit visage rond aux joues roses, de grands yeux verts pétillants de malice, un petit nez retroussé, de petites lèvres roses charnues, de longs cheveux noirs ondulés marquant point commun physique nous liant tous deux... Ce visage est le plus beau qu'il m'a été donné de voir. J'ai tellement de mal à croire qu'il s'agit bel et bien du visage de mon petit bébé.

« Bonjour papa. »

Sa voix était clair comme du cristal, à la limite du chant, j'en tombe sous le charme tandis que Maria Isabella se lève. Sous ses airs de fillette de 4 ans, elle dispose déjà d'une prestance incroyable. Son odeur m'enivre. Je m'agenouille pour être à sa hauteur.

« Bonjour Maria Isabella, joyeux noël.»

Elle accourt vers moi et se blottie dans mes bras, sa douce chaleur réchauffant ma peau, elle est la lumière de ma vie. Je l'embrasse tendrement la tête, derrière moi j'entends Esmée dire à Carlisle :

« Tu vois ? Elle l'adore. »

Je tend à ma fille son cadeau de Noël, Maria Isabella prend son cadeau et s'assoit par terre pour le déballer, je m'assieds à côté d'elle. De la boîte en bois, elle sort le collier aux armoiries des Volturi que je lui ai choisi.

« Merci papa.
- Ceci est notre emblème ma puce, ne le perds jamais. »

Elle m'embrasse sur la joue.

« Je t'aime plus que tout Maria Isabella. »

Edward arrive alors.

« Aro, Maria Isabella a quelque chose à te montrer... »

Mon adorable fille m'entraîne alors jusqu'au piano non loin, s'y installe et elle commence à jouer un morceau. En la regardant attentivement, aussi concentrée sur ces gestes, je retrouvais dans le visage de ma fille les traits de ma défunte sœur : Didyme. En 3 millénaires de vie, je croyais avoir fait le tour des musiciens...

« Et c'est toi Edward qui lui as appris à jouer ?
- A vrai dire... Non, elle a dû m'observer ou observer Renesmée. On l'a retrouvée un matin en train de jouer un morceau de Chopin. »

En écoutant ma fille ainsi jouer, je me rends compte à quel point je me trompe.

« Et où dors Maria Isabella ?
- Dans l'ancienne chambre d'Edward. Me répondit Carlisle. On a fait quelques aménagements pour Maria.
- Puis-je jeter un coup d'œil ?
- Bien sûr. »

Maria Isabella cesse de jouer et revient près de moi. Sa petite main se glisse dans la mienne et je parviens à entendre ses pensées. Parmi ce flot je distingue les pensées que j'avais déjà entendu à sa naissance et les pensées nouvelles qui ont traverser sa jeune tête depuis ses questions sur moi, sur sa famille jusqu'au matin et sa nervosité à l'idée de me rencontrer. Apparemment nous avions eu les mêmes pensées ce matin...

Carlisle me conduit à l'étage et me montre la chambre de Maria Isabella. J'y fais le tour lentement, je trouve qu'il s'agit là d'une chambre très moderne pour une petite fille studieuse et remarque le nombre important de livres dans la bibliothèque. Un livre est posé sur le bureau, je regarde rapidement le titre : « Mythes et légendes de la Grèce Antique : De l'époque archaïque à l'époque hellénistique ». Je retiens un petit rire discret.

Carlisle lui aurait-il fait part de mes origines ? Je fais de mon mieux pour transformer mon rire en sourire. A côté de la bibliothèque, une étagère remplie de disques. Beaucoup de groupes des dernières décennies et notamment le groupe Queen. Mais cette représentation de la musique contemporaine est équilibré avec des disques de musiques classiques comme Mozart ou Beethoven. Si je reconnais avoir été un frère horrible pour ma sœur, je me fais la promesse d'être le meilleur père possible pour ma fille...

Fin



Twilight : Bloodline storiesWhere stories live. Discover now