Chapitre 67

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Après une bonne demie heure au volant, j'étais arrivé au lieu de travail temporaire de Michael, sans poser de question, aussi déterminé qu'avant.

En arrivant, je découvris un bâtiment amer, qu'on pouvait facilement confondre avec une prison en observant cette façade grisâtre et le manque de fenêtres. Mais c'était bien ici. Derrière ma voiture, j'attendais qu'un employé sorte, pour que je puisse entrer. Il faisait encore jour, mais le bâtiment avait l'air vide, et je pouvais à peine, apercevoir l'intérieur du lieu. Environ une heure après, une femme se dirigea enfin vers la sortie. Je me dépêcha et entra dans le bâtiment, et je pus constater qu'il était bien vide. Personne à l'accueil, ni dans les couloirs.

Cela me parut étrange, mais ça ne m'arrêta point.

Je monta les escaliers et tomba dans un long couloir sombre, décorée d'une vulgaire lampe au plafond qui n'arrêtais pas de clignoter. Méfiant, je sortis mon arme et me tenais près à entrer dans le bureau de Michael.

Cet endroit me terrifiait, on aurait dit que j'étais seul, mais j'avais constamment l'impression d'être suivi. J'entendais des pas derrière moi, des voix me chuchoter à l'oreille.

Une odeur bizarre se dégageait et je sentais un grand froid me parcourir.

Tout était étrange, ce bâtiment, l'atmosphère qu'il renfermait.

Et puis l'absence totale d'employés. Je savais que ce n'était pas normal, mais j'étais prêt à tout. Il est vrai que j'étais effrayé, mais j'avais de plus peur d'échouer et de perdre mon frère que de ne pas survivre.

Quand j'atteignis la porte, je me prépara à crocheter la serrure, mais la porte étais entre ouverte.

Sans aucun doute, c'était un piège. Mais comment a-t-il pu savoir que je viendrais ?

Je pointa mon arme devant moi, donna un coup dans la porte puis entra.

Je regardais partout, autour de moi, ne vis personne, jusqu'à ce que j'admire le miroir devant moi, dévoilant mon visage, ainsi que la silhouette noir qui se tenait derrière.

Je sentis un grand coup à la tête et me réveilla quelques heures plus tard dans un autre endroit, qui étais bien différent, bien plus clôt et sombre de celui d'où je me tenais auparavant.  

I've Got you...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant