Chapitre 8: L'histoire de Nago

145 8 0
                                    

PDV Extérieur

Les gens se promènent dans les ruelles du village. Ils mangent, font leur courses, déplacent des affaires... 

"Tenez ! Et remercierciez nous ! On a affronté les loups pour vous apporter ce riz ! Disait un des hommes qui servait du riz aux femmes.

- Oh, tais-toi et verse !" Lui criait une des femmes.

PDV Kagome

Les femmes attendaient devant l'entrée de la petite maison.

"Oui, elle est là ! Disait une des femmes.

- Elle est mignonne ! En disait une autre.

- Pousse-toi ! Je regarde !

- Mais dites-moi où elle est ! Je la vois pas ! Demandais une autre.

- En tout petit: là au fond ! Lui apprit une autre.

- Elle n'est pas un peu jeune, quand même ?

- Taisez-vous les femmes ! Leur ordonnait un des hommes près de moi. Un peu de respect envers nos morts !

- Et nous ? On est pas mignons ? Et en plus on est vivants ! Demandait un autre taquin.

- Toi le bouvier, t'es plus moche que t'es bêtes ! Lui répondait l'une des femmes.

- Dites, madame la voyageuse, venez donc nous tenir compagnie ! Vous n'allez pas passer la soirée sans cette cabane répugnante ! Me demandait une des femmes en faisant rires ses amies.

- Tais-toi Yui ! Nous avons risqué notre vie pour que tu puisses manger du riz ce soir ! Surveille ton langage !

- Et dis nous: qui fabrique le fer avec quoi on paye le riz ?

- Oui ! Qui passe ses nuits aux forges pendant que vous ronflez comme des porcs ? Je tourne mon visage vers elle et déclare:

- Mes dames, je serais très honorée et ravie de visiter l'endroit où vous travaillez ! Leur dis-je pour calmer les piques qui volent dans l'air.

- Non, c'est vrai ? Me demandait cette certaine Yui, les yeux brillants.

- Vite les filles ! Allons nous pomponner qu'on soit prêtes ! Disait une des femmes près de Yui en les faisant rire toutes.

- On compte sur toi jeune femme ! Pas de lapin, hein ? Me demandait l'une d'elles en partant par la suite. Je leurs souris avant qu'elles ne partent en gloussant.

- Elles sont toujours comme ça, fais pas attention ! Me disait une homme au ventre rebondi en mangeant du riz. Le problème avec ces filles c'est que maître Naraku les gâtes beaucoup trop...

- Elles ont l'air heureuses ! Et on dit que femmes heureuses font bon village ! Lui répondis-je.

- Hmm, oui d'accord, mais pas des femmes qui travaillent dans des forges ! Me répondit un des hommes en continuant de manger.

- C'est la honte du village ! Elles sont vulgaires et assalissent le fer ! Me dit un autre homme en mangeant. Ces filles là, notre patron les recrute dans des maison de passe aux quatres coins du pays...

- Maître Naraku a un grand coeur et est très bon... M'apprit un homme un peu plus vieux que les autres.

- Attention papi ! Tu postillonne tes grains de riz ! Le réprimanda l'homme à côté de moi.

- Il sait qu'il va à l'encontre de nos traditions mais il se moque bien des vieilles lois ! Dit un autre homme, pendant qu'un autre s'assoit à côté de moi.

- C'est vrai qu'il n'a peur de rien: ni des Hommes ni des dieux ! Dit l'homme qui s'assoit près de moi. T'aurais du voir comment il nous a débarrassé de Nago ! Hein les gars ?

- Nago ? Qui est-ce ?

- C'était un gigantesque sanglier ! Il régnait sur toute la forêt ! M'apprit-il. Personne n'osait s'aventurer dans les montagnes ! Me dit-il encore. On était désoeuvrés alors on passait notre temps à regarder où étaient les minerais...

- Le filon de fer près du village était épuisé depuis belle lurette !  Dit un autre.

- Oh, oui ! On en a des mineurs qui ont tenté de grimper vers les sommets, mais Nago les a tous piétinés ! Me dit un autre en continuant son bol de riz.

- Parce que pour accéder aux minerais il fallait d'abord déboiser la forêt... Je tourne la tête vers celui qui m'a répondu: l'homme au ventre bedonnant. Le terrible Nago devenait fous de rage !"

-Flash back, attaque de Nago-

Un homme fuyait car les bûches de bois volaient et se détruisant. Un gigantesque sanglier détruisait tout sur son sillage: peu importait ce que c'était: hommes, arbres ou bois. Rien de lui résistait...

Des archers sur des murailles, bandaient leur arcs avec des flèches en feu, pour espérer blesser le sanglier.

Ils tirent tous en même temps et les flèches se plantent sur le sanglier mais ne lui font pas de dégâts. Il s'ébroue et les flèches tombent. Il se dirige vers le village en détruisant des maisons, des sangliers plus petits le suivent, comme une mer de sangliers.

-Fin du Flash Back- 

Les hommes rient, tous un peu soûls, un des hommes danse sous les chans de ses amis.

"Il est en pleine forme lui ! Criait un homme en riant. Tous les hommes rient à sa suite, l'homme qui m'a conté l'histoire continue:

- C'est à ce moment que maître Naraku est venu avec sa puissante armée d'arquebusiers..."

Il me conte comment ils ont massacré Nago et ses sangliers. Mettant la forêt à feu et à sang. Ce doit être à cause de ça que cette autrefois magnifique forêt à brûlé... Mon regard se durcit et je n'entends que légèrement les son de la fête autour de moi.

"Hé petite ! Ça ne va pas ? Me demande l'homme à ma droite. Je tiens fermement mon bras pour ne pas avoir à nouveau de "crise". Tu as mal à ton bras ? Me demande-t-il en remarquant que je tenais mon bras.

- Ce n'est rien. J'étais en train de penser à ce pauvre sanglier... Parce que maître Naraku l'a abattu... Il a du mourir plein de haine..."

Je pars de la maison et me dirige vers l'endroit où maître Naraku m'a dit de le rejoindre. 

Prince Inumononoke Where stories live. Discover now