Chapter 17

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Cela faisait maintenant 1 mois que nous sortons ensemble, tout se passait bien entre nous, on se comprenait sans se parler, nos regards suffisaient à communiquer, tout allait pour le mieux et Dario m'avait proposé de déménager chez lui, j'avais abandonné cette idée mais il m'avait tout de même installé un placard ou j'avais mis quelque-uns de mes affaires.

Aujourd'hui, nous sommes en chemin pour nous rendre à Brentwood, une ville se situant en dehors du centre ville de Londres. Sa mère faisait ce long trajet pour s'occuper de sa petite fille, c'était vraiment très généreux de sa part. Dario m'avait convaincue de raconter notre relation à sa mère et à sa fille, je ne savais pas si c'était une bonne chose, mais je lui faisais une confiance aveugle.
Devant le peron, on sonnait à la porte, au bout de deux fois, Sandy venait nous ouvrir.

Oh, bonjour les enfants.

Dario souriait.
On est grand maintenant maman!

Vous êtes venus accompagnées ! Sandy me prenait dans ses bras.

Lorsqu'elle m'enveloppait ainsi dans ses bras, une émotion naissait en moi. Un mélange de tristesse et de vagues réminiscences. Dario avait tellement de chance d'avoir sa mère à ses côtés.

Bonjour Sandy, je lui rendais son étreinte.

Nous nous dirigeons au salon et on s'installait sur le canapé.

Maman,Lola, je dois vous dire quelque chose. Murmurait Dario d'un ton sérieux.

Oui dit-nous, s'impatientait sa maman.

— C'est à dire que...Moi et Evana, il me prenait la main. Nous sommes ensembles, et nous sommes sérieux.

Sandy courrait me prendre dans ses bras.
Vous allez très bien ensemble les enfants ! Je m'en doutais dès le début! Evana, tu l'as annoncé à tes parents ?

Je n'avais jamais songé à cela...comment pouvais-je lui dire que je n'avais plus de parents...plus de famille.
J'eu la boule au ventre et j'avais du mal à avaler ma salive.

Je...c'est-à-dire que mes parents..ils...

Dario augmentait la pression sur ma main.

Laisse, je vais le dire... Maman, il y'a quelques mois, la mère d'Evana est décédée.

Oh, je suis désolée ma fille, toutes mes condoléances.
Elle semblait triste d'avoir aborder ce sujet.

Lola me regardait les yeux grands ouverts, elle s'en allait ensuite vers une porte.

Je crois qu'elle n'a pas apprécié. Je murmurais, déçue.

Je vais aller lui parler, Dario se levait mais je le retenais.

Non, laisse je vais lui parler.

Je suivais le chemin qu'elle avait prise, et me retrouvais dans le jardin. Elle jouait avec un chat.
Je m'asseyais sur le gazon, auprès d'elle.

Alors tu es amoureuse de papa ?
Elle murmurait sans quitter l'animal des yeux.

Oui, je l'aime beaucoup.

Tu vas partir, toi aussi, après ? Elle hésitait.

Non je ne partirais jamais...

Et tu ne va pas me le voler ?

Je souriais.
Non, je ne te le volerais pas.

Elle se retournait vers moi et me souriait.

Tu m'as promis.

Elle m'enlaçait et je faisais de même.

Je comprenais qu'elle appréhendait ainsi. Elle avait peur d'être seule ou que je blesse son père. Elle était petite mais consciente.
On jouait encore quelques minutes avec le chat qui ronronnait et on se rendait à l'intérieur.

Dario me faisait un signe des yeux pour me dire "Alors?". Pour toute réponse je levais mon pouce en l'air, on avait eu l'accord.
Il eu un sourire chalereux, il était heureux.

Pour le dîner nous étions allé dans un restaurant et Sandy nous parlait de Trevor, son mari qui était en voyage d'affaires. C'était le beau-père à Dario.
Nous attendions Lola devant les toilettes, et c'est à ce moment là que Sandy me racontait la vérité.

Dario avait aimé une fille, la mère de Lola qui n'était pas de la même classe sociale que lui. Son père avait tout fait pour les séparer...mais au final, ils étaient restés ensembles. Sandy, ne supportant plus les agissements de son mari, avait demandé le divorce. Elle avait rencontré Trevor quelques mois plus tard pendant son cours de golf.

Devant la porte de la chambre je patientais.
Sandy venait accompagnée de son fils.
Pourquoi tu attends ici ?

Je m'empressais de répondre.
Sandy, tu as une chambre d'amis ?

Pourquoi faire ? Demandait Dario.

Tu sais, pour Lola...

Nous avons qu'une seule chambre d'amis ici qui est occupé par la petite, alors vous dormirez ensemble.

Dario s'esclafait face aux paroles de sa mère.

Bon d'accord...J'entrais dans la chambre, Dario avait déjà posé nos petites valises. Je me dépêchais de prendre mon pyjama à carreaux puis me faufilait sous la couette.

Quelques minutes plus tard, Dario venait me rejoidre. On s'embrassait une dernière fois en se souhaitant une bonne nuit.

Il me murmurait ces mots:
Je te remercie d'être autant patiente avec Lola, sincèrement.

Je me retournait, liait une dernière fois nos lèvres, puis sombrais dans un sommeil profond.

~

Des pleurs, des pleurs, j'entendais des pleurs. J'allumais la lampe de chevet.

Dario ?

Hmm?

Dario, réveille-toi! Je lui tapotais le torse.

Il se reveillait enfin.

Dario, je croix que Lola pleure...

Il se redressait mais Lola était déjà devant la porte, elle pleurait.
Son père la prenait dans ses bras.

Chut, chut ma puce ça va aller.
Je lui caressais les cheveux.

J'ai fais un cauchemars....

Dario, installe-la sur le lit et dort avec elle, elle a besoin de toi. Je dormirais dans la chambre d'amis d'accord ?

Je m'apprêtais à quitter la pièce mais une petite main me retenait.

Reste aussi...

Dario me souriait, je l'aimais tellement voir comme cela.
On s'installait tout les trois dans le lit, Lola était au milieu de moi et Dario, elle m'enlaçait fortement.

Elle murmurait d'une voix cassée.
C'est comme ça qu'elles sentent les mamans ?..Elles sentent bons....

Ces derniers mots me fendit le coeur... Je voyais Dario, ravaler ses larmes, il avait tellement du mal à cacher ces émotions. Il remontait la couverture sur nous et nous nous endormons sous la lumière de la lampe de chevet.

Je versais une larme me souvenant de l'odeur de ma propre mère, aujourd'hui encore j'avais gardé ses vêtements pour humer son parfum si unique lorsqu'elle me manquait... Les mots de l'écrivain Jean Gastadi me revenait à l'esprit, "Une maman est semblable à une rose qui ne fane jamais", il avait tellement raison de comparer les mères à des roses éternelles...

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