Chapitre 9 : Nos années d'amitiées

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Royaume de Valencia

Camilla

— Réveillez-vous Votre Altesse, susurrai-je à l'oreille du beau prince endormi.

— Hm, grogna-t-il.

—Réveillez-vous, s'il vous plaît, tentai-je désespérément.

J'espérais qu'il se réveille de lui-même avant que je n'entreprenne de passer à la manière forte. Mais pour cela, il fallait que la servante, Clarissa finisse de préparer les affaires du prince qu'il devait revêtir au plus vite pour ne pas être en retard pour le premier jour d'école. Elle déposa les belles chaussures noires, cirées du prince au pied du canapé puis elle prit finalement la porte pour sortir de la chambre, enfin de la suite de Son Altesse.

Je suivis son déplacement rapide, mais modéré vers la sortie, jusqu'à ce qu'elle referme doucement la porte pour me retourner avec vivacité vers ce paresseux, fêtard qui nous servait de prince. Et dire qu'il était le prince héritier qui succédera à son père en montant sur le trône.

— Bon Julian, trêve de plaisanterie et réveille-toi, dis-je plus fermement cette fois en haussant le ton pour le brusquer, un peu.

— Hm, grogna-t-il plus fort ne voulant toujours pas se lever.

— Comme tu veux, je vais ouvrir les rideaux et le soleil est déjà levé à cette heure-ci, le menaçai-je sachant que mon coup, aller fonctionner.

— Je m'en fous, mes vitres ne reflètent pas la lumière du soleil, riposta-t-il entre ses dents.

— Effectivement, mais qu'est-ce que tu vas faire si j'ai en ma possession la clé pour les ouvrir ?

— Quoi ? Non, comment tu l'as eu ? N'ouvre pas s'il te plaît, protesta-t-il avant de se lever d'un bond de son lit.

Mon plan avait marché, il était tombé dans le panneau. Mais pour continuer dans ma lancée, j'ouvris avec grand plaisir dans leur totalité les grands rideaux noirs. Par instinct, ses yeux se fermèrent et il se cacha le visage derrière ses bras.

Après avoir passé un instant apeuré comme un agneau, il comprit que je l'avais fait marcher et qu'il n'allait pas sentir les rayons du soleil lui piquer la peau.

— Tu n'as jamais eu la clé pour ouvrir les fenêtres, n'est-ce pas ?

— Non.

— Tu sais que cette technique absurde ne marchera plus la prochaine fois ?

— Alors, je trouverai un autre moyen.

Il soupira, me lança un regard non vide de sens et d'une vitesse éclair se rendit dans sa salle de bain. Et ce n'était pas trop tôt, car nous devions partir dans moins de deux heures à l'académie.

J'étais encore très surprise et vraiment très heureuse d'avoir été admise dans cette école, car n'étant pas dotée de magie et n'étant pas un vampire comme Julian, je ne m'imaginais pas avoir ma place là-bas. Mais la reine, la mère de Julian, qui me connaissait depuis toute petite, m'avait recommandé auprès de la direction. Les facteurs reines et membres de la famille Blackwell avaient joué dans mon acceptation.

Et aujourd'hui, j'entrai en deuxième année universitaire, tandis que Julian allée effectuer sa première année. Il avait un an de moins que moi, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir un comportement autoritaire et protecteur de temps à autre. 

Il sortit de la salle de bain quelques minutes plus tard, enroulé dans une serviette en se séchant les cheveux avec une autre.

— Tes vêtements sont là-bas, précisai-je en lui montrant le canapé où Clarissa avait pris soin de bien disposer joliment ses vêtements noir et blanc sur le canapé en peau de je ne savais trop quoi.

The Dark Knight - Tome 1Donde viven las historias. Descúbrelo ahora