The way the Lord and his Lady had fell in love 1.4

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PDV extérieur:

Le temps doux du Printemps avait pointé le bout de son nez depuis quelques jours déjà, mais aujourd'hui, comme informé des événements qui allait se dérouler à Concord celui-ci c'était couvert d'un voile de nuage, l'air était imprimé d'une énergie pesante. Les deux femmes March et les deux hommes Laurence étaient installés dans le salon d'Orchard House, Mr Laurence avait proposé de faire le dîner dans sa maison, comme pour laisser un message subliminal. Celui-ci était d'ailleurs debout près de la chaise ou se reposait Tante March, son fidèle compagnon allongé sur ses genoux, dormant tous deux, Mr Laurence échappait un sourire d'amusement face à cette scène, Mme March dirait dès son réveil qu'elle ne s'était que simplement assoupi. Une mélodie mélancolique s'échappant du piano vint briser le silence qui entourait la bâtisse, ce piano n'avait repris du service depuis la dernière fois que la jeune Beth était venu en jouer, un sentiment de nostalgie s'emparait du vieil homme, mais il le mit rapidement de côté, préférant se concentrer sur l'instant présent, son regard portant sur les deux jeunes figures installées sur le chevalet, Théodore Laurence jouait vaguement quelques accords de sa main droite, sa main gauche s'attardant à tracer les contours de la hanche de Mlle March, une touche aussi légère qu'une plume mais qui reflétait aisément la nature de leur relation. Et par ailleurs la future Mme Laurence si notre regard s'attardait sur l'anneau accroché à son annulaire, si fin que l'on aurait du mal à le reconnaître. La demande de Laurie c'était déroulé seulement quelques heures auparavant, les deux jeunes gens n'arrivant pas à se détacher les uns des autres. Quelques minutes avant l'évènement Mr Laurence leur avait demandé pourquoi ils étaient dans un tel empressement à ce propos, Laurie c'était alors approché de son grand-père, et regardant au loin son amante peignant dans le jardin il dit dans des tons feutrés, "Auprès d'elle ma bonne conscience ne réponds plus de rien", à la suite de son commentaire Mr Laurence avait souri, d'un sourire sincère, puis avait, d'un geste presque paternel appuyé sur l'épaule du jeune Laurence en signe de compréhension puis lui avait indiqué où se trouvait l'alliance de sa femme. Laurie refusait dans un premier temps l'offre de celui-ci, mais son grand-père insista, lui disant qu'il avait promis à sa femme que si un jour leur petit-fils venait à trouver celle qui lui ferait miroiter un bonheur qu'on ne vit qu'une fois dans une vie elle devait lui revenir de droit. Laurie hocha  de la tête face à la déclaration de son grand-père, lui promis d'en prendre grand soin et qu'il était honoré de son geste. Laurence vit alors son petit-fils chercher l'alliance, quelques minutes plus tard il le vit redescendre, mais quelque chose dans sa posture avait changé, comme s'il portait un poids en plus sur ses épaules. Théodore le regardait un instant dans les yeux, Laurence comprit sans un mot ses inquiétudes, ses yeux soulevaient celle d'un potentiel rejet, pour le rassurer de cette inquiétude infondée Laurence vint le prendre par les épaules et en un seul mot le guida vers son destin.

Mr Laurence: Va.

Laurie ne se fit pas prier et en un dernier regard se dirigea vers l'extérieur. Laurence vit du coin de l'œil Mme March le rejoindre et tous deux ne purent s'empêcher d'assister à la scène qui se déroulait devant eux. Laurie arrivé à la hauteur d'Amy, l'anxiété commençait à s'emparer de lui, il ne savait que faire de ses mains, celles-ci devenant de plus en plus moites à mesure qu'il se rapprochait de son destin. L'anneau caché dans sa poche de costume rebondissait contre son sternum en ajoutait davantage. Le bruissement de ses pas sur l'herbe fraîche du printemps avait informé Amy de son approche, elle ne se retournait même pas pour connaître son visiteur, elle pourrait le reconnaître simplement avec la chaleur qu'il dégageait quand il entrait quelque part. Mais une chose qu'elle n'avouerait sans doute jamais et qu'après l'avoir étudié en cachette toutes ses années elle avait analysé toute la physionomie de Théodore Laurence. Amy continuait alors de peindre, imperturbable, Laurie sentait un léger poids se lever de ses épaules à cette constatation. Il se trouvait à présent face au dos de la jeune March, son bras droit vint prendre place autour de sa hanche, par son action le pinceau de la jeune femme sautilla légèrement de sa main, laissant une trace de couleur orange sur le ciel bleu qu'elle avait peint un peu plus haut. Un grognement léger de mécontentement sorti d'Amy.

The way the Lord and his Lady had fell in loveWhere stories live. Discover now