The way the Lord and his Lady had fell in love

The way the Lord and his lady had fell in love 1.5

Laurie était encore à cran après son altercation précédente avec Jo, cette fois-ci son amie avait dépassé les limites. S'en prendre verbalement à quelqu'un était une chose, mais en venir aux mains en était une autre. Ses bras étaient d'une fermeté sans pareilles, jamais n'avait-il ressenti rage et désespoir aussi puissant, le sentiment qu'il avait ressenti après le rejet de Jo ne ressemblait en rien à ce qu'il ressentait à ce moment. Le voilà maintenant transportant sa compagne jusqu'en dans la salle de séjour, tout en prenant attention à ne pas courir ni trébucher pour empêcher tout autre possible incident. C'est le souffle court que Laurie la portait jusqu'au salon, l'inquiétude montant en flèche malgré les remarques de John par rapport à son état, jugé non critique, mais il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet et complètement fou face à tout cela. Quelques heures auparavant il nageait dans une bulle de bonheur, une plénitude qu'il ne semblait avoir jamais complètement goûté, même si depuis qu'il était entré chez les March cette nuit de bal et qu'il avait intégré cette famille il n'avait jamais encore ressenti la sensation de bonheur qui vous consume l'intégralité du corps jusqu'au coeur. Bon sang ! Mais comment cette situation a-t-elle pu prendre un retournement aussi dramatique ? Il savait Jo instable lorsque ces émotions la submergeait, mais elle venait de franchir une ligne, la ligne.  Dans sa course pour amener Amy dans le salon Laurie n'avait pas vraiment fait attention à ceux qui le suivait en dehors de John, se trouvait alors à sa suite la famille March et Mr Laurence. Tous inquiets et déboussolées face aux derniers événements. Les rayons du soleil baignaient de leur lumière la pièce, une certaine chaleur s'imprégnait sur le sol et dans l'air au sein de la pièce, mais pour Laurie aucune chaleur ne pouvait l'aider à réchauffer la froideur qui imprégnait ses os. Il sentit que son corps commençait à s'engourdir, comme s'il était tombé dans de l'eau glacée, l'image d'Amy tentant de sortir du trou de glace cette après-midi d'hiver quelques années auparavant acheva son engourdissement. Il ne pouvait, et ne devait s'engourdir, sa compagne venait de vivre un choc important, aucune autre chose ne doit venir l'accaparer à part son bien être. Déposant délicatement Amy sur le canapé il veillait à son confort, la tête de celle-ci reposant sur ses genoux, sous la sensation son corps remuait, le geste soulageant un peu Laurie, mais il ne serait heureux que quand il la verrait ouvrir les yeux et lui assurer qu'elle allait bien. Assis ainsi il lui caressait délicatement les cheveux tout en faisant attention à ne pas lui faire mal, cette femme était devenue la lumière qui l'accompagnait le long de son chemin. Elle lui avait permit de voir la lumière au bout du tunnel lorsqu'il pensait ne jamais se relever et continuer ses actions dépravés de sens et de but. Elle l'avait remué au plus profond de son être, même si lorsqu'elle dû faire cela elle ne prit pas de gant. Mais la famille March avait pour réputation de ne pas faire dans la dentelle. Il savait que sans elle à ses côtés ça vie n'aurait plus aucun sens. C'est dingue comme simplement quelques années auparavant il croyait son futur établi avec Jo et maintenant il se rendait compte de son erreur. Les deux se seraient déchirés au moindre problème, leur tempérament était trop semblable, électrique, cela n'auraient créer que des drames et des déchirures incommensurables. Amy... avec elle les choses n'étaient pas lisses, aucune relation ne peut-être parfaite, elles ont leur accros et leur beautés, mais ils semblent s'emboiter tous les deux parfaitement, comme deux pièces d'un puzzle. Même quand ils ont leur orages, qui peuvent être violent, ils savent tous deux quand ils ont tort, ils parviennent à l'avouer et faire des concessions. N'est-ce pas ça l'esprit d'un couple ? Avoir une compréhension mutuelle, se chamailler comme des amies, savoir se parler et surtout s'aimer comme deux amants mais surtout entendre les craintes de l'autre et savoir les traiter avec la plus grande minutie ? Pour lui il ne voyait plus que cela, après avoir vécu une solitude pesante toute une partie de son enfance il n'aspire qu'à paix, compréhension et amour. Comme en transe Laurie ne fit pas attention aux voix qui s'élevaient soudainement autour de lui, mais une l'en sortit, c'était celle de Meg.