1. Un nouveau départ

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*Version non corrigée

Un grand flash blanc venait m'éblouir le visage, je me débrouillais comme je pouvais pour m'extirper du lit tout en frottant mes yeux avec mes mains. Quand ils finirent enfin de s'habitué et que le flou était parti, j'ai commencé ma séance de musculation du matin, cinquante pompes, cinquante tractions, ... Quand j'ai enfin fini et que mon corps ruisselait de sueur, je me suis mis à lire le temps que l'heure des douches arrive. Je n'avais jamais été un grand lecteur mais quand vous êtes enfermée dans une cage comme un animal pour un crime que vous n'avais jamais commis, il faut savoir s'occuper comme on le peut. L'heure des douches arriva finalement, les gardes avec leur matraqua à la main ouvrait les portes une par une. On pouvait lire de la crainte dans leurs yeux, il nous voyait comme des monstres près à attaquer au moindre faux mouvement. Mais nous aussi on avait peur, on avait la trouille chaque matin en se levant de se retrouver en mille morceaux à l'infirmerie le nez couvert de sang, frappait au poing par les gros durs ou par plusieurs gardes dans la salle de rangement, ou comme tout le monde l'appelle, la salle des « casses gueules ». Certains ont déjà était transmis à l'hôpital, certains ne sont même jamais revenu, et jamais aucun garde n'a était accusé de quoi que ce soit. Mais ici, ceux qui font les lois ce n'est pas l'Etat mais les armes, en soit la force brute en générale. Mais tout cela est bientôt fini, je serai libre après la douche. Finalement, un garde arrive à ma cellule, c'était Mickaël, l'un des plus gentils gardes, il ne m'a jamais frappé, il m'a même soutenu dans les moments les plus dur, c'est même lui qui m'emmenait à l'infirmerie après mettre pris une raclé par ses collègues. C'était presque un frère pour moi. Il ouvra la porte de la cellule et sans dire un mot, sans laisser aucune parole quittée nos bouche, on s'embrassa une dernière fois, une dernière accolade avant la fin. On n'osait le dire mais on avait la larme à l'œil, on se serait peut-être même mis à pleurer comme deux meilleurs amis qui se séparait pour toujours. Mais, la fierté masculine qui coule dans notre sang nous empêchait d'exprimer nos sentiments. Mickaël me menotta pour m'amené jusqu'au douche, le trajet de 150 mètres me semblais interminable. Je repassais devant chaque pièce que j'avais arpentais pendant tant d'années. Une fois arrivé, Mickaël me retira les menottes et me murmura à l'oreille : « Jamais je ne t'oublierais Nathan, tu étais une sorte de frère pour moi et tu le sera pour toujours» puis il se retourna et marcha lentement jusqu'à la porte où il me fit un dernier signe de la main avant de la refermer lentement derrière lui. L'eau de la douche avais beau être chaude, mon cœur était froid. Une fois propre, deux gardes m'entourèrent, chacun me pris un bras et m'emmena à l'entrée de la prison. On me remettait mes affaires avant de faire sortir de la prison par la grande porte. Le soleil frappait mes yeux de plein fouet, le vent me caressait et personne ne m'attendais. Juste moi, mes souvenirs et le peu d'estime qui me collait à la peau. Mes parents à l'annonce du procès intenté contre moi avaient décidé de couper les ponts. Alors, je me mis en marche sans lieu où aller, sans vie et sans bagage. Finalement après trois heures de marche je suis arrivais dans une petite ville tranquille où tout le monde avait l'air heureux sans rien à craindre, juste eux et leur bonheur. Je faisais même tache dans le décor, tout le monde était souriant et parmi ces gens il y avait un homme triste au bord de s'effondrer au sol et de se mettre à pleurer sa vie passée. Pendant des jours, j'ai mendié dans la rue, j'ai mangé au resto du cœur et j'ai espéré. J'ai espéré un miracle, mais la vie m'avait déjà bien fait comprendre que je n'en méritais. Alors je me suis mis à tenter de mettre fin à mes jours à plusieurs reprises mais à chaque fois je me décourageais où je survivais. Je ne compte plus les fois où j'ai été ramassé à la raclette, mais sa avais l'avantage d'avoir de l'attention, même si c'étaient juste des médecins, des infirmières ou même des femmes de ménages qui ne fessaient que leur travail, c'était toujours plus que les passant dans la rue. Et un jour, j'ai eu mon miracle, alors que j'allais encore faire une tentative j'ai remarqué une lettre dans une poche intérieur de mon manteau. Une lettre de Mickaël, j'ai arraché le haut de l'enveloppe et j'y ai trouvé un chèque de 2000€ et un mot de sa part. Je me suis mis à sangloter, de bonheur et de tristesse. Puis, j'ai pris le mot et j'ai lu.


La passion arméeTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon