3.Un ami pour la vie

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*Version non corrigée

Je n'ai pas attendu une seconde de plus, j'ai regardé l'adresse au dos et j'ai accouru près d'un arrêt de bus pour regarder les horaires. Et un bus devait passer dans une heure, j'était euphorique à l'idée de le revoir. J'ai attendu et attendu, chaque minute me paraissait des mois et chaque seconde des jours. Quand finalement, j'ai aperçu les phares du bus de nuit qui arrivait droit vers moi. Il s'est finalement arrêté devant moi avant d'ouvrir les portes. Le chauffeur me dévisageait, il regardait mes guenilles qui me servait de vêtement. Sa ne le plaisait pas du tout d'avoir un SDF sans son bus mais la politique de son entreprise l'interdisait de me refuser l'accès à partir du moment que j'achetais un ticket. Alors dans un soupir, il me demanda mon ticket. Je lui tendis une pièce d'un euro et une pièce de vingt centimes. Le froid commencé à rentrer dans le bus et le chauffeur n'étant pas très patient il pris mon argent et me dit d'aller m'asseoir sans même me passer le ticket. Je m'étais alors dirigeais vers un de ses sièges aussi dur que de la pierre dans un bus aussi désert que le Sahara. Mais le bruit du moteur et les petites secousses qui me bercé finirent par m'emmenait dans le pays de Morphée. Là-bas j'ai rêvé de ma nouvelle, de ma nouvelle chance, de mon nouvel espoir. Après une heure de trajet mon corps trouva la force de me réveiller et de me lever. Le bus venait juste d'arriver, je me suis empressait de sortir et là j'ai été surpris. J'était au milieu de rien, appart quelques champs et de quelques maisons qui n'était pas celle de Mickaël. Ne sachant pas dans quelle direction aller et ne pouvant pas toquer aux portes à trois heures du matin. J'ai attendu dans le froid assis contre un petit muré délabrer près à s'effondrer. Et le temps passa encore plus longtemps que lorsque j'ai attendu le bus. Mais, finalement après quatre heures d'attente dans le froid, je discerne un vieux fermier qui descendait les marches d'entrées de sa maison. J'accouru au plus vite vers lui, l'homme me regardé aussi mal que le chauffeur de bus mais j'avais fini par avoir l'habitude. Le vieux fermier me demanda ce que je voulais et je lui réplique que je chercher mon ami Mickaël Grindson. Il me répliqua qu'il habitait la première maison en suivant la route au nord. A peu près à quatre kilomètres, j'eu envie d'hurler quand j'ai appris que mes jambes fatiguées par ces mois et le froid allait devoir marcher. Mais, sans autre solution je ne pouvais me résigner. Alors, je me suis mis en marche, titubent et en menaçant de tomber à plusieurs reprises, comme un alcoolique ayant bu deux bouteilles de vodka. Et, j'ai cru au départ voire un mirage mais la maison de mon ami était entrain de se dessiner devant moi, j'ai couru, je suis tombé, je me suis relevé et j'étais heureux. Quand, je suis arrivé devant le palier de la maison, j'ai pris dix secondes avant de finalement sonner à la porte. J'avais le sourire aux lèvres, j'ai finalement pris mon courage de sonner à la porte mais c'était aussi dur que dire je t'aime quand on est adolescent. Mais enfin, mon doigt toucha la sonnette, mon corps se décrispa. Je n'étais plus qu'une immense boule de joie. La porte s'ouvrit pour laisser place à une magnifique femme blonde. Elle me demanda si elle pouvait m'aidé, je lui répondis que j'était monsieur Nathan Leya et que je voulais voir monsieur Mickaël Grindson. Cette dernière me fit entrer à l'intérieur de la demeure. C'était magnifique, meubles en bois, lustre, baie-vitré énorme qui donné sur une montagne au loin. Et ça sentais super bon, on aurait dit une odeur de cannelle comme si quelqu'un cuisinait un gâteau. Je faisais encore une fois tache dans le décor. La demoiselle me proposa de m'assoir sur le canapé en cuir, j'ai bien évidemment accepté. Puis la femme c'est assis en face de moi, elle n'avait pas l'air bien, l'air pensif. Puis elle ouvrit sa bouche et dis ces mots qui résonneront pour le reste de ma vie dans ma tête. « Mickaël, nous a quitté à la suite d'une bagarre générale il y a deux mois dans la prison. » Je me suis effondrais, j'ai fondu en larme comme un bonhomme de neige fond au soleil. Je venais de perdre la dernière personne qui m'aimais encore. La femme au bout de 10 minutes de consolation m'a ramené dehors où j'ai erré sans bute avant de m'effondrais au sol. Je n'avais pu la force ni l'envie de me lever. Alors je suis resté allongé dans la neige, face au sol... avant de finalement perdre connaissance. 

Reprise de l'écriture à la fin du Confinement !

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⏰ Last updated: Apr 15, 2020 ⏰

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