2. Une main tendue

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*Version non corrigée

Nathan, je ne sais pas quand tu trouveras cette lettre, le plus vite possible je l'espère. Tu te doutes bien que le règlement m'interdit d'aider des prisonniers, même libéré. Alors, je ne savais comment garder le contact avec toi et cette lettre me semblais la meilleure solution. Tu sais, à l'heure où j'écris ces mots, je ne me rends franchement pas conte, mais dans deux jours tu seras libre, tu pourras enfin retrouver ta vie en stand-by, tu pourras voler de tes propres ailes à nouveaux. D'ailleurs, j'y pense mais tu ne m'as jamais parler de ta vie passer, je me demande bien si tu as une femme qui t'aime, des adorables petits morveux et si tu retrouveras du travail. En plus j'ai appris que le président avait durci il y a deux semaine les règles pour embaucher un ex-tolar. Mais, je ne m'en fais pas pour toi, je suis sûr qu'avec ta gueule d'ange tu trouveras quelqu'un. Même si tu as perdu un peu d'innocence ici, Je me rappelle encore quand tu es arrivé dans notre établissement, tu étais un maigrichon sans force remplie de peur et de crainte. Quand j'ai compris que tu n'étais pas comme toute ces autres brutes, j'ai décidé de te prendre sous mon aile. Je me suis très vite lié avec toi, même si toi tu étais assez retissent, j'avais bien remarqué qu'au début tu me voyer comme les autres gardes. Mais quand, tu as compris que je ne te voulais pas de mal on est un peu devenu les meilleurs amis. Je me souviendrai toute ma vie des quatre-cents coups que tu as pu faire et que j'ai camouflé pour toi. Comme la fois une tu avais mis une merde de chien dans la machine à lavé qui lavé les vêtements des gardes ... Hahaha, d'ailleurs je te remercie de ne pas avoir mis ma tenue dans cette machine. Mais, je crois que le jours qui me marquera à vie, c'est quand quatre prisonniers se sont mis ensemble contre moi et que tu es arrivé avec une chaise en métal et qu'as commencé à te battre toute en me faisant signe de partir. Tu as pris deux mois d'isolement pour moi, d'ailleurs je n'avais jamais pu te le dire mais j'avais fait mon possible pour te sortir de la ou au moins réduire ta peine d'isolement. Mais le directeur n'avait jamais voulu rien entendre. Quelle tête de mule ce type, toujours retranché derrière ces idées stupides. Mais bon ... Sa ne sert à rien de retâté le passé en boucle, maintenant Nathan, quand tu seras libre, je veux que tu retrouve ta vie et si tu en a plus recrées en toi une ! Je ne veux pas que tu laisse aller je sais que tu es fort et peut être un jour on se retrouvera. Tu sais quoi, je vais faire en sorte que c'est retrouvaille se fasse un peu plus vite. (J'ai écrit mon adresse au dos de la feuille)

Maintenant, Nathan vie !

PS : Si tu te retrouves dans le besoin sache que ma porte te sera toujours ouverte.

Mickaël


Je me retenais comme je le pouvais mais mes larmes coulaient sur mon visage avant frapper le papier. Je m'étais effondrer au sol sanglotant, seul sur le toit d'un immeuble alors que quelque minute au par avant j'allais retenter le grand saut. Qu'est-ce que le monde peut être cruel. Pendant plus de quatre mois, j'avais erré dans la rue entre le froid, le chaud, la faim et le manque de compassion que les passants avaient pour moi. Mais voilà mon miracle, voilà la main tendue que j'ai attendu depuis si longtemps dans cette seconde prison qu'étais la rue.



La passion arméeWhere stories live. Discover now