• Donggeon - TOO/TO1 | 1

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SUNSET

Depuis plusieurs semaines, Donggeon et toi aviez organisé une sortie dans un parc d'attractions, non loin de chez vous. À vrai dire, c'était un cadeau que vous aviez mutuellement décidé de vous offrir pour vos six mois de relation, et cette journée vous tenait donc à cœur. La semaine précédant cette sortie, tu passais ton temps à vérifier la météo, croisant les doigts pour que le beau temps annoncé ne change pas, afin que vous n'ayez pas à passer cette journée sous la pluie, voire à la repousser. Seulement, les jours passèrent et la météo continua à indiquer un grand soleil pour le samedi de votre sortie. Vous aviez convenu de vous retrouver le matin, à l'arrêt du bus conduisant jusqu'au parc. Il y avait environ une heure de route avec ce transport, alors, l'heure de rendez-vous était fixée à neuf heures et demie.

Le jour J, tu te levas tôt pour prendre le temps de te préparer, enfilant la tenue que tu avais préparée la veille, te coiffant et te maquillant simplement, avant de sortir de chez toi, ne prenant que ton petit sac à main rempli d'affaires que tu jugeais nécessaires. Tu rejoignis ta mère, qui t'attendait près de sa voiture, pour qu'elle te dépose à l'arrêt de bus, profitant du fait qu'elle sorte faire quelques courses pour lui demander ce service. À neuf heures vingt, tu arrivas au point de rendez-vous, souriant en constatant que Donggeon était en avance, lui aussi. Le bus était à neuf heures trente-cinq, et ni lui ni toi n'aviez voulu prendre le risque qu'un contre-temps ne vous le fasse rater. Donggeon était habillé simplement : il portait sa veste en jean fétiche, par-dessus un léger pull blanc, ainsi qu'un jean noir, qui dessinait sa taille fine grâce à une ceinture de la même couleur. Il était, à tes yeux, plus que séduisant dans cette tenue, sans compter que ses cheveux étaient coiffés, dégageant une partie de son front. Une fois à sa hauteur, Donggeon te prit doucement dans ses bras pour te saluer, avant de déposer chastement ses lèvres sur les tiennes, ne pouvant s'empêcher de sourire en pensant à la journée que vous alliez passer tous les deux.

Discutant pour faire passer le temps, le bus vous sembla arriver plus tôt que prévu, et, main dans la main, vous montâtes dans le transport, validant votre titre de transport avant de vous asseoir sur des sièges libres, côte-à-côte. Donggeon ne lâcha pas ta main du trajet, et, à mesure que vous vous rapprochiez de votre destination, il se transformait en petit enfant excité, ne manquant pas de vous faire tous les deux rire. Une fois arrivés, un peu après dix heures et demie, vous entrâtes dans le parc, tout en vous demandant quelle attraction faire en premier. Il y en avait tellement que vous ne saviez laquelle choisir, alors vous décidâtes de commencer par vous balader, vous laissant guider par vos pas : l'attraction devant laquelle ils vous mèneraient serait celle que vous feriez.

Après quelques mètres, tu lâchas la main de ton petit ami pour enrouler ton bras autour du sien, posture que vous préfériez adopter lorsque vous marchiez ensemble, et c'était même devenu un automatisme. Il n'y avait pas de raison particulière à cela ; simplement, c'était confortable pour vous deux et vous aviez pris cette habitude.

Finalement, vous arrivâtes devant une première attraction, un simple circuit en bateau au milieu d'éléments de décor aux tailles disproportionnées, comme si l'on prenait le place des fourmis durant ce manège. Vous vous mîtes alors dans la petite file d'attente, mais Donggeon ne put que rire, de son rire que tu aimais tant, en voyant que tu avais déjà sorti ton téléphone, prenant des photos des décors qui habillaient la queue, du ciel où quelques nuages solitaires se promenaient et de Donggeon. Le prendre lui en photo était ce que tu aimais le plus ; tu t'amusais de ses réactions lorsqu'il s'en rendait compte et t'empêchait de continuer, mais, par-dessus tout, tu aimais te souvenir de ces moments que vous passiez ensemble et des protestations qu'il te sortait sans cesse. Quand l'envie te prenait, tu le filmais même, gardant précieusement chaque vidéo, même si, en raison de ses gestes pour détourner la caméra de lui, on ne voyait pas grand-chose. Ce qui t'intéressait le plus, dans ces fichiers, était bien d'entendre sa voix et son rire ; tu ne saurais l'expliquer, mais sa voix avait un effet relaxant sur toi, et son rire, il était contagieux, et tu aimais l'écouter quand tu étais triste ou qu'il te manquait.

Imagines & OS - Livre 2 | KPOPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant