25 - Flambée de désir

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Lui se faisant passer pour son cousin, elle pour sa demi-sœur, Cassian et Cornélia avait joué un rôle dès leur plus jeune âge. L'intérêt étant de délester Jeremiah et Vivianne d'une tâche qui les ennuyait au plus haut point mais ayant une importance politique qui deviendrait considérable avec le temps.

Ils avaient usé de leur plume et leur maitrise commune de la langue pour créer une relation qui ne leur appartenait pas et cette mascarade avait nourri ce qu'ils étaient devenus : des adultes hermétiques.

C'est pour cela qu'ils s'étaient trouvé des ressemblances en peu de jour et c'était peut-être bien ce qui expliquait la tension étrange entre eux.

Cassian se souvenait du jour où il avait rencontré Vivianne et que son cousin avait embrassé son poignet. Il était vert de jalousie que Jeremiah s'approprie ses efforts et vole son amour. La réciproque entre Cornélia et la princesse était tout aussi réelle et pouvait également expliquer pourquoi la cheffe des rebelles ne portait pas sa demi-sœur dans son cœur.

Maintenant, ils se retrouvaient tous les deux face à face, torses nus et prenant conscience de ce qu'aurait pu être leur avenir s'ils n'avaient pas gardé le secret de leurs correspondances autant d'années.

« Tu n'as rien à dire, Cassian ? » l'interrogea Cornélia, attendant avec impatience ne serait-ce qu'un geste ou un mot.

Mais le chasseur était perdu dans ses pensées, assimilant la nouvelle jusqu'à ce qu'il décide de faire comme à chaque fois que quelque chose lui pesait sur le cœur : mettre de côté ses soucis et profiter du moment.

Dans le cas présent, c'était d'elle dont il allait profiter.

Oubliant même la possibilité d'attraper le mal du dragon ainsi que sa mission pouvant être perturbée par la vraie petite fille de givre.

Il fit taire les inquiétudes de Cornélia en embrassant ses seins, caressant ses courbes avant de revenir à ses lèvres et de les savourer avec envie. Elle poussa un nouveau soupir d'aise, toujours assise devant lui sur la table et laissa glisser le bout de ses doigts froids sur son torse jusqu'à sa ceinture d'Adonis.

Faisant descendre avec lenteur son pantalon en coton jusqu'à ce qu'il se sépare d'elle pour terminer son œuvre. Elle en profita pour retirer le reste de ses vêtements, tous les deux se retrouvant totalement nus et prêts à succomber à une flambée de désir.

Cassian ne perdit pas plus de temps et l'attrapa par les cuisses, la soulevant et la collant contre son torse jusqu'à ce qu'elle encercle son bassin et s'accroche à lui. Il la plaqua contre le mur, dévorant sa bouche avec impatience, malaxant ses fesses et renfrognant un grognement lorsqu'elle tirait ses cheveux.

Il la souleva à nouveau, dirigeant son membre jusqu'à sa fente avant de la pénétrer sans retenue, provoquant un cri qu'elle ne put contenir. La sensation était presque divine pour eux qui aimaient les plaisirs de la chair mais qui ne ressentait qu'une rare alchimie ensemble. Comme si leur duo ne pouvait que fonctionner.

Le chasseur se garda de faire un commentaire sur son sentiment de bien-être et de confort en elle, ne voulant briser ce moment alors qu'il revenait jouer avec sa langue. Commençant ses va-et-vient comme pour se l'approprier tout entière.

La peau de Cornélia était étrangement froide mais il n'en prit compte qu'une demi-seconde, perdant la tête sur son épaule lorsqu'elle lécha son cou et griffa son dos. Il accéléra ses mouvements, quitte à ce qu'elle ait mal avec son dos tapant contre le mur.

Il ne pouvait ralentir tant la situation était intense.

Il savait qu'il ne tiendrait pas longtemps mais qu'importe, il se sentait assez vigoureux pour s'occuper d'elle et se satisfaire toute la nuit s'il le fallait. Et ça, elle le comprit en un regard.

La complainte de GivrecielWhere stories live. Discover now