Bourgade française, juillet 1944

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— Max !

Elle se leva du banc et s'approcha de la porte de la cellule, posant ses mains sur le froid métal des barreaux. Elle le regarda, suppliante.

— Tu vas me faire sortir d'ici ?

Jeanne lui lança un de ses regards de chatte amoureuse, celui même qui le rendait fou... Avant. Il la fixait sans la voir, choqué. Ailleurs aussi... Essayant de faire concorder ses souvenirs de la danseuse de Cabaret qu'il fréquentait avec ce qu'il venait d'apprendre. La pute du SS...

Il ne répondit rien, pas même un signe de tête et s'éloigna. Laissant Jeanne seule avec ses larmes.

Ne pleure pas JeannetteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant