Chapitre 19

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PDV de Clarke

Notre petit déjeuner fini et les sandwiches préparés, Lexa part s'habiller.
Elle n'a pas parler depuis ce fameux message. Elle n'a pas sourit non plus. Elle s'est contentée de manger ses gaufres, et de débarrasser mon assiette avant de partir s'habiller.

PDV de Lexa

Fermant la porte de ma chambre à clé, je me laisse tombée le long de la porte, replie mes genoux et me met à pleurer. Je ne peux pas vivre sans la boxe, c'est la seule chose qui me canalise. C'est le seul moyen que j'ai trouver pour me défouler, pour extérioriser ma rage, ma colère, ma tristesse.
Je reste de longue minutes ainsi, essayant de me calmer. Je ne voulais pas pleurer devant Clarke, elle en a déjà bien assez fait.

PDV de Clarke

J'attend de longues minutes avant qu'elle ne sorte de sa chambre vêtue d'un simple jean noir et d'un t-shirt gris assez ample.
Encore en pyjama, je ne pouvais sortir comme ça.

-Est ce que ca te dérange si on passe chez moi avant d'aller à la rivière ? Il faut que je m'habille et j'aimerai prendre mon appareil photo.

- Non, ca ne me dérange pas.

Sa voix est à peine audible. Elle laisse ses mots flottés dans la pièce dans un chuchotement fragile et nous partons.

Je monte dans la voiture côté conducteur et Lexa ouvre la porte côté passager. Elle se fige, elle ne monte pas, regarde le siège. Sa respiration se fait difficile, elle semble ailleurs. Je fronce les sourcils ne comprenant pas son comportement.

-Lexa ca va ?

- Euh.. oui

Elle reprend ses esprits et monte dans la voiture, une casquette bleu à la main. Je démarre et prend la route.

Arrivée chez moi, la maison est silencieuse. Ma mère doit dormir. Je laisse entrer Lexa et lui demande de ne pas faire de bruit. Elle attend dans l'entrée pendant que je monte me changer.
Après m'être rapidement lavée et brosser les cheveux, je met un jean bleu et un t shirt blanc, prend mon appareil photo et descend à toute vitesse.
Lexa m'attend au même endroit, elle me regarde, me fait un rapide sourire à peine sincère puis nous partons.

Il est 11h30 quand nous arrivons à la rivière. Le soleil est présent accompagné d'une légère brise. Il fait assez chaud pour un mois d'octobre, nous restons en t shirt et nous installons sur le ponton pour déguster nos sandwichs.

-Tu n'as pas parlé depuis tout à l'heure... j'ai fais quelque chose qui ne fallait pas ?

- Non... c'est juste... rien d'important...

Son regard porté sur le paysage se dirige vers moi.

-Sur quoi portes tes cours d'art en ce moment ?

- Le portrait. Ta tante nous a demandé de rendre un travail sur le portrait humain pour la semaine prochaine.

On parle tout en mangeant nos sandwiches. Elle me confie qu'elle adore regarder les artistes peindre ou dessiner, cela la fascinait. Elle me confie que l'art peut très facilement l'émouvoir et qu'elle a déjà pleurer devant une toile. J'en apprend beaucoup plus sur elle, et je découvre une fille d'une douceur indescriptible. Elle est d'une intelligence remarquable et très intéressante à écouter. Elle me raconte comment elle a découvert Jane Austen et comment elle s'est passionnée pour son écriture. Me raconte ses combats de boxe, son passé un peu chaotique. Mais rien n'expliquait ses cauchemars.
A mon tour, je lui raconte ma vie, ma passion pour l'art qui me viens de mon père. Ma mère médecin avec laquelle je suis assez fusionnel mais en perpétuel conflit. Je lui parle de mon ancienne vie dans ma petite ville, de mes anciens amis et de mon ancienne école. Elle est attentive et ne me coupe jamais la paroles.

Laisse moi t'aimer - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant