recueil OS katsudeku

Un loup

PDV Izuku :

Je me réveilles à 7h30 comme tous les matins, je me prépare ensuite pour ne pas arriver au refuge en retard comme hier. Je travaille au refuge de Yuei pour les hybrides qui ont été maltraités par leurs anciens maîtres ou autre. Je ne comprends pas qu'il y ai encore des gens qui pense que les hybrides sont contre nature les frappent pour cela. C'est d'ailleurs pour cela que je travaille dans un de ses refuges, j'y ai d'ailleurs plusieurs amis humains comme hybrides, Uraraka-san et Iida-kun en humain et Shoto, un renard bicolore, et Eijiro, un grand chien. (NDA : étant donné que ce sont des hybrides, ils n'ont pas de noms de famille, ni de suffixe)

Après m'être habillé et avoir déjeuné, je prends l'ascenseur pour rejoindre ma voiture et enfin partir. Il est seulement 8h35, j'aurais sûrement cinq minutes d'avance mais c'est pas dérangeant, je pourrais aller voir Shoto et Eijiro.

J'ai à peine le temps de sortir de ma voiture qu'Uraraka-san s'approche de moi, un air paniqué sur le visage. Et alors que j'allais lui demandé ce qu'il se passe, elle m'attrape le bras et m'entraîne vers la salle ou on accueil les nouveaux arrivant en criant :

«Un loup enragé, Izuku !»

Quand je saisis enfin l'urgence, je me détache d'elle et m'approche moi-même de la salle au pas de course. En plus d'aider pour les tâches classiques dans un refuge, je suis une sorte de «calmant» pour les hybrides, d'après Eijiro j'aurais une odeur apaisante surtout pour les hybrides avec des animaux sauvages.

J'ouvre la porte à la volée et me précipite vers la cage devant laquelle Iida est. Plus je m'approche, plus le son de grognement semble augmenté. Et alors que cet hybride apparaît dans mon champs de vision, il renifle l'air et se tourne vers moi, légèrement plus calme. Je marche calmement vers lui, les mains devant moi et mon regarde ancré dans le sien. Mais plus je découvre de son corps, plus je vois de blessures béantes. C'est la première fois depuis que je travaille ici, soit 5 ans, que je vois un hybride aussi blessé mais il semble ignoré tout de la douleur qu'il est censé ressentir.

«- Eh calme, nous ne te voulons pas de mal, nous voulons seulement soigné tes blessures pour te soulager et éviter que tu revis ce genre de choses, soufflais-je calmement.

- On a déjà essayer mais il semble ne pas nous comprendre ou il nous ignore tout simplement, m'informe Iida-kun.

- Grrr (NDA : oui ceci est un grognement XD), l'hybride grogne en direction d'Iida-kun.

- Iida-kun tu veux bien sortir s'il te plaît, j'aimerais essayer de lui parler seul à seul, tentais-je.

- Euh très bien, mais reste vigilant, me conseille Iida-kun.»

Et alors qu'il quitte la salle, le grognement diminue jusqu'à être presque imperceptible. Je plante mes yeux dans les siens, rouges comme le sang sur lui, alors que je m'approche, mes mains en évidence de façon à ce qu'il les voit quoi que je fasses. J'ai apprit d'Eijiro qu'un dominant, comme un loup en l'occurrence, préfère avoir tout sous contrôle donc lui montrer mes mains le permet de deviner ce que je vais faire.

Une fois devant la cage, j'essaye de passer lentement ma main au travers de barreaux pour le caresser. Malgré un mouvement de recul il me laisse le caresser au niveau de ses oreilles, aussi blondes que ses cheveux. Après quelques minutes de calme, il m'autorise du regard à aller plus loin, mais ne semble toujours pas enclin à parler. Alors avant de rentrer dans sa cage, je lui demande si je peux aller chercher de quoi le soigner, ce qu'il accepte après avoir, semble-t-il, réfléchit aux avantages.

Je re rentre dans la salle et m'approche de la cage avec la trousse de soins et la clé que m'a donné Iida-kun. Une fois proche des barreau, je ralentis pour être sur qu'il ne panique pas et rentre dans la cage, en posant le matériel au sol pour qu'il puisse vérifier par lui-même qu'il n'y a pas de problèmes.

Après vérification, il s'approche de moi et se colle à moi, pour semble-t-il me marquer de son odeur. Ce que je trouve très étonnant car seulement Eijiro m'a déjà marqué les autres dominants ne se sentaient pas assez proche de moi, il semble donc m'apprécier.

Après une bonne heure de soins, j'ai finit mais il ne semble pas vouloir sortir. J'avais laissé la porte ouverte pour qu'il sorte dès qu'il le veut mais il reviens se coller à moi et me demande d'un coup de tête de le marquer de mon odeur aussi. Je le fais tremblant, sa confiance en moi me semble tellement disproportionner même si elle me fait plaisir. Nous finissons par sortit de la salle pour rejoindre les autres pensionnaires, lui toujours collé à moi. Il grogne lorsque Shoto et Eijiro s'approche pour me saluer, et malgré cela Eijiro s'extasie sur le nouvel arrivant.

C'est la fin de la journée, ce midi nous avons fait une réunion sur les nouveaux arrivants et il a été décidé que Katsuki, son nom d'après les autres hybrides arrivés avec lui, vienne vivre chez moi vu qu'il n'a que confiance en moi et ne semble pas vouloir se détacher de moi. Je me dirige donc vers la cour ou je l'ai laissé il y a quelques minutes, pour aller aux toilettes, mais plus je m'approche plus le grognement de ce matin se fait présent.

Je cours donc vers la cour ou je vois Katsuki avec quelques pensionnaires autour de lui, ce qu'il ne semble pas apprécier. Mais une fois qu'il croise mon regarde, il s'approche de moi ignorant les protestations des autres voulant le connaître. Je lui dis donc de me suivre jusqu'à ma voiture pour se rendre chez moi, changer d'environnement à l'air de l'angoissé mais il essaye de le cacher avec ses sourcils froncés et sa mâchoire contractée.

A peine rentrés dans mon appartement, qu'il semble plutôt joyeux, comme le montre sa queue se balançant de droite à gauche. Et c'est lorsqu'il hume l'air que je comprends que c'est mon odeur, présente dans tout l'appartement, qui le rend si joyeux.

«- Bon mon appartement est pas très grand mais il devrait y avoir la place pour nous deux.

- Hmm, il semble affirmer mes propos.

- Pour dormir, tu peux soit dormir avec moi soit dans le canapé, proposais-je un sourire doux au visage.

- ... il ne répond pas mais s'accroche à moi.

- J'en déduis que tu veux dormir avec moi Katsuki, rigolais-je.

- Après un grognement il chuchote un truc.

- Kacchan ? Tu veux que je t'appelles comme ça ? l'interrogeais-je.»

Après un nouveau grognement pour acquiescer, Je vais préparé à manger en repensant à sa voix qui était grave mais enrouée sûrement dû au fait de ne pas avoir trop parlé depuis longtemps. Pendant que nous mangeons, j'essaye de le faire parler en parlant de tout et n'importe quoi, mais je ne suis pas sur qu'il m'écoute.

Après qu'il se soit douché, nous sommes parti dans ma chambre pour nous coucher. Allongés dans le lit, il me prend dans ses bras comme une peluche et met sa tête dans mon cou en chuchotant :

«Reste avec moi pour toujours»

1192 mots

NDA : J'ai un peu galérer à mettre en forme ma pensée mais j'espère que ça vous a plu.