Le « Projet Élite », ce concours permettant au gagnant de vivre aux côtés d'un groupe restreint de riches adolescents, est le plus prisé des États-Unis. Cette année, le grand gagnant rencontrera l'élite californienne vivant à Los Angeles.
Parures e...
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Derrière ses imposantes lunettes noires, la productrice évaluait les six jeunes installés à la table circulaire. Six adolescents que Susan Olsen et ses plus proches collaborateurs avaient sélectionnés avec minutie parmi l'élite du pays. Pendant des mois, ses collègues avaient scruté leurs moindres faits et gestes, tandis que la productrice, usant de son influence, réussit à glaner des informations dans leur entourage le plus proche.
Après tout, Susan Olsen, de son vrai nom Lital Nadjar, était une habituée de ces milieux privilégiés. Née au sein d'une famille Israélienne, Lital était l'aînée exemplaire de l'illustre famille Nadjar, avocats et médecins de génération en génération. En bonne jeune fille rêveuse et ambitieuse, Lital avait tout fait pour réaliser ses rêves et grâce à son courage, elle les avait accompli. Jamais l'Israélienne ne s'était reposée sur son nom - un nom qu'elle avait d'ailleurs décidé de changer pour ne pas être sans cesse identifiée à sa famille - ou sa richesse. En effet, sa carrière, la brune l'avait forgée seule grâce à son cran et sa soif de réussite.
Néanmoins, la productrice savait à quel point faire partie de la haute société pouvait être destructeur et complexe. Dans ces milieux, la famille n'était qu'affaires d'héritage et d'apparence, comme les amitiés qui ne représentaient en réalité qu'une simple connexion. Et, c'est donc pour cette raison qu'elle décida de créer le Projet Élite. Un concours qui aiderait, chaque année, un élu issu de l'élite à réaliser son rêve le plus fou et à s'affranchir, comme elle l'avait elle-même fait quelques années plus tôt.
Ainsi, une fois de plus, ce travail de longue haleine avait fini par payer. Les six Angelenos, présents dans la salle du Bakery Cafe, était ceux qu'elle avait tant recherché après le scandale de l'édition d'Atlanta. Une affaire que l'Israélienne avait très vite réussi à étouffer, grâce à son influence auprès des divers médias du pays. Et cette année, pareil événement ne pouvait se reproduire. Toutefois, une question trottait sans cesse dans son esprit. L'un d'eux, pouvait-il commettre un tel acte ? Si cela s'avérait vrai, le Projet Élite ne pourrait se renouveler une nouvelle fois. Cette année était sa dernière chance.
— Bonjour à tous, commença la productrice après leur avoir adressé un sourire chaleureux. Je suis Susan Olsen la productrice du ProjetÉlite. Tout d'abord, laissez-moi vous souhaiter la bienvenue dans cette expérience.
