Moi, Babyboy

Chapitre 28

PDV Keo:
On était entrain de regarder un DVD sur le canapé lorsque Louis s'endormit sur mon épaule.

- Daddy, je crois que Louis s'est endormi. Chuchotais-je

- En effet. Je vais aller le coucher tu veux venir ou continuer à regarder le film tout seul en attendant que je revienne ?

Mon choix est vite fait, j'aime tellement m'occuper de Louis et être sûr qu'il va bien que je préfère rester autant que possible avec lui.

- Je viens.

Daddy prit doucement Louis dans ses bras pour ne pas le réveiller et une fois sûr que je ne le réveillerai pas, je me leva à mon tour pour suivre Daddy. En posant Louis sur la table à langer pour lui mettre une couche pour la nuit, Louis se réveilla légèrement et commença à grogner.

- Mmmmm, daddy arrête.

Il est vraiment trop mignon, il crois que c'est son Daddy qui le change.
Pour essayer de rendormir Louis, je me place à côté de lui pour lui caresser les cheveux. Daddy n'a même pas le temps de changer Louis qu'il s'est rendormi.
Daddy me jete un coup pétillant et me frotte les cheveux.

- Merci mon grand, heureusement que tu es là.

Je hoche la tête sans rien dire, heureux du compliment.
Daddy va ensuite coucher Louis dans le berceau et nous redescendons finir de regarder le film après lui avoir fait un bisou de bonne nuit.

Sur le canapé, je décide de m'allonger, la tête sur les genoux de Daddy pour qu'il me caresse la tête.
Je ne sais pas pourquoi je fais ça, je ne suis pas tellement câlin d'habitude. Peut être que voir Louis faire des câlins et des bisous à tout le monde m'a donné envie.

- Ça ne va pas mon grand ? Me demande daddy.

C'est vrai que les rares fois où je me comporté ainsi c'est parce que j'étais malade ou stressé. Daddy doit s'inquiéter pour moi.

- Si si, ne t'inquiète pas tout va bien. Enfin je crois. Finis-je d'une petite voix.

Daddy n'insiste pas et continu à me caresser les cheveux. Pourtant, cinq minutes plus tard, mes larmes se mirent à couler sans que j'en connaisse la raison. Daddy le remarque très vite et me prend dans ses bras pour me coller contre son torse.

- Qu'est ce qu'il y a Keo, dis moi. Je ne peux pas t'aider si tu ne me dis pas ce qui ne va pas.

- Je, je sais pas.

Je commence à pleurer de plus en plus fort. De peur que je réveille Louis, Daddy me prend dans ses bras et m'emmène sur la terrasse en prenant soin de prendre le baby Phone qui est relié à la chambre où dort Louis.
Daddy marche doucement sur la terrasse en me frottant tendrement le dos. Au fur et à mesure, mes sanglots se calmèrent et je finis le visage enfoui dans le coup de daddy.

Une fois sûr que j'étais de nouveau calme, Daddy rentra pour me déposer sur son lit. Il me donna ma sucette qui sortait de je ne sais où et me dis.

- Ne bouge pas chaton, je reviens.

Je hochai la tête et à peine une minute après que Daddy soit parti, je m'allongeai sur le lit, le nez dans l'oreiller de Daddy pour sentir son odeur.

- Ne t'endors pas Keo, il faut d'abord changer ta couche.

Trop fatigué pour faire le moindre mouvement, Daddy me souleva pour m'emmener dans la salle de bain.
Durant tout le temps où il me changea, je me laissai faire comme une poupée.
Je me sentais très bizarre, d'un côté j'avais juste envie d'être collé à Daddy pour qu'il me fasse des câlins et d'un autre côté je voulais être seul.

Daddy dû remarquer que quelque chose n'allait pas car une fois de nouveau dans son lit, il me mit un biberon sous le nez en me disant.

- Je sais que tu es très rarement dans ton headspace et encore moins souvent de ton plein gré mais tu verras, tu te sentiras mieux une fois dedans.

- Je sais pas comment faire daddy. Dis-je en recommençant à chouinier.

- Regarde moi chaton et écoute ma voix. Tete doucement et vide ton esprit, concentre toi seulement sur ma voix. C'est bon ?

J'hochai distraitement la tête, me sentant déjà partir.

- Laaaaa, c'est bien. Tu es fantastique Keo. Tu n'as plus besoin de réfléchir maintenant, laisse toi juste aller.

Petit à petit, j'eus de plus en plus de mal à réfléchir. Je ne me rendis même pas compte du moment où je tombai dans mon headspace.
Ce ne fut que le lendemain matin quand je me réveillai dans le lit de Daddy, sans aucun souvenir de ce qu'il s'était passé après le bibi, que je m'en rendis compte.