Je t'ai vu... (naruhina)

10. Cours, pour toi

PDV Naruto

Son regard horrifié.

Ses larmes.

Je voulais pas la voir souffrir.

Je voulais qu'elle continue à sourire.

La douleur était insupportable. Mais je restai dans la même position de protection devant elle. La pointe en métal m'avait traversée. J'étais en sang. Je voulais voir son visage une dernière fois. Avec peine, je me retournai. Elle était figée. J'ai pas eu la force de la protéger correctement. Je lui souris avec tendresse.

- Ne... pl..pleure...pas...

Je voulais lui dire que je l'aime, qu'elle devait partir.
Mes jambes ne purent plus supporter mon poids. Ma tête heurta violemment le sol. Ma dernière vision était Hinata qui s'approchait péniblement de moi et tendant le bras.

- Hi..na...ta...

Mes dernières paroles. Mes paupières se fermèrent. Je voyais plus rien.

Je veux qu'elle vive.

Qu'elle soit heureuse.

Qu'elle sourit.

Juste parce-que je l'aime.

Hinata.

PDV Hinata

Par terre, je ne voulais plus lutter pour moi. Avec un effort surhumain, je me trainai vers Naruto au sol. Il n'avait pas le droit de mourir, pas maintenant. Je tendis ma main lentement, d'un geste tremblant. Je fis glisser mes doigts le long de sa joue.

Je ne savais pas s'il était vivant ou mort. Je commençai par ressentir une fureur, une rage intense. Je tournai pas tête vers l'homme au byakugan qui était resté pas loin à cause de ses blessures. Lui, avait aidé au projet immonde de ces expériences humaines. Lui, avait indirectement engendré ce monstre. Et ce monstre à détruit ma vie en tuant Naruto.

Cette rage me donna la force de me relever. Pour ma vengeance. Même si ce sera la dernière chose que je ferai dans ma vie. Pour Naruto.

J'eus un espoir lorsque je vis du chakra rouge sortir de Naruto et se diriger vers moi, me recouvrant.

Il est sur le point de mourir...

Hors de question de gâcher ce geste. Mon byakugan s'activa. L'adversaire avait de nombreuses blessures, j'en profitai alors. D'un pas traînant, je m'approchai de lui. Il tenta de ramper en arrière pour me fuir. Ma tristesse et ma rage firent alors pleinement surface, libérant tout le chakra qui me restait. Je lui transperça le ventre. Il en eut le souffle coupé. Ma main souillée de sang.
J'eus pas le temps de la retirer, que je m'effondrai à bout de forces.