YEUX D'ECUME ___Bucky Barnes

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—CHAPITRE DIX—

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≛⋆.
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⡱
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MELEK HAWKINS

NOUS AVONS RÉUSSI NOTRE MISSION, ET MAINTENANT NOUS DESCENDONS DU CAMION ACCLAMÉ. Les cris de joie des gens créés en moi un sentiment tout nouveau : un mélange de fierté et d'euphorie.

J'ai survécu, et pourtant Ô combien de fois j'avais failli y passer, mais je suis là, à l'arrière souriant, fière de moi. Pourtant je perd rapidement mon sourire lorsque mon regard tombe sur les femmes s'écroulant au sol. C'est à glacé le sang. Elles sont si détruites.

Les soldats arrive le sourire au lèvre, ils sont aclamé, certains ventent leurs mérites. Pourtant moi j'avance rapidement tête baissée ne voulant plus voir ça.

Les voilà les dégâts de la guerre, des gens détruits.

Certains raconte de fausse chose, il raconte quil ont tuer dès dizaines de personnes mais pourquoi parle t'on pas des gens morts car ils n'ont pas eu le cran de les aider. Pourquoi s'exclamer devant des femme et des personnes en pleurs apres que l'on vient de leur annoncer que l'un de leur proche est décédé.

Je suis tout de même fière de moi, mais je ne veux pas le crier devant ses personnes. Je veux juste me reposer, rester seul.

De loin j'aperçois James me faire signe, je l'ignore et continue mon chemin.

J'ai à peine eu le temps de me retourner, qu'une touffe brune m'avait déjà prise d'assaut. Je serre Penelope de toute mes forces. Elle m'a manqué, réellement.

« Tu es vivante. » murmure t-elle

Juste après, je sens une larme couler le long de mon cou.

« J'ai réussi. Si tu savais ce que j'ai vue. » chuchote-je en essayant de retenir mes larmes le plus possible

Je vais bientôt craquer, mes nerfs ne tienne qu'à un fil, mais bien heureusement je réussi à me retenir. Pourtant je le sais, je vais évacuer toute ses émotions un moment ou à un autre.

« Si tu savais tout les potins que t'as raté. »

Je la serre le plus fort possible en ricanant.

Je ne suis pas tactile habituellement, pourtant la chaleur humaine est l'une des choses qui m'avait le plus manqué.

« Tu peut être fière de toi. »
« Si tu savais comme je le suis. »

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IL EST QUATRE HEURES DU MATIN, CERTAINES PERSONNES SONT PARTIS FAIRE LA FÊTE ET VIENNENT À PEINE DE REVENIR. A chaque fois que mes paupières sont close, j'ai presque l'impression d'y être, l'impression de devoir dormir seulement sur une seul oreille de peur d'un assaut ennemi. L'impression d'entendre le cris de certains.

Je sursaute en entendant ma porte grincer.

La tête de James apparaît dans l'embrasure de la vieille porte, et d'un coup de tête je l'invite à entrer.

« Comment vas-tu ? » me demande le brun en s'allongeant sur mon lit
« Je sais pas. Je-tu t'en souviens la première fois que je t'ai rencontré ? »
« Quand tu as opéré l'autre ? »
« Non, quand on a discuté. Tu m'avais dit que tu ne dormais plus. J'ai exactement la même chose. »
« C'est normal, je suis dans le même cas, je ve- j'ai justement voulu venir ici pour ça. Quand j'étais à ta place, j'aurais tout fait pour avoir quelqu'un avec qui discuter pendant cette période. »

J'hoche la tête. Je vais bientôt lâcher. C'est trop. Beaucoup trop.

« J-je j'ai toujours voulu défendre notre pays, et je suis fière d'avoir pu le faire —si je pouvais le refaire je n'hésiterai pas une seconde— mais... j'ai tuer quelqu'un. » fis-je en murmurant

Il prend ma main, la serrant.

« J-je -j'ai enlevé la vie à quelqu'un... et ça je n'arrive pas à le sortir de ma tête. Je veux pas que tu pense que je suis faible, ou n'importe quoi d'autre. C'est juste... je revois tout et- »

Après ça j'éclate en sanglots.

Bucky prend ma tête pour la placer sur son épaule, il me serre dans ses bras.

« Tu n'es pas faible. Au début j'étais aussi bouleversé que toi, et j-je le suis encore aujourd'hui. Ça ne veut pas dire que je ne veux pas défendre mon pays. »

J'hoche la tête en essuyant mes joues avec la paume de mes mains.

« Si tout le monde part faire la fête ce soir, c'est qu'aucun d'entre eux ne veut affronter ses démons, nos démons communs.»

J'essaye de me lever, mais il me tire un peu plus contre lui, me serrant et posant quelques fois un baiser sur ma tempe.

Je déteste montrer mes faiblesses, pourtant devant lui ce n'est pas pareil. Avec lui rien n'est pareil.

Je n'ai jamais eu l'habitude de ce genre de geste, mais pourtant là, ça me parait naturel. Et trop rapide.

Tout est aller trop rapidement avec James, je lui avais parlé seulement deux fois, pourtant j'avais déjà l'impression de le connaître depuis toujours. Encore plus pendant que nous étions au front. Pourtant nous ne nous parlions quasiment pas, mais nous étions ressorti encore plus proche —beaucoup plus proche.

Peut-être parce que nous avons vécu la guerre ensemble —ont dit que les mauvais moments rapproche les gens.

Mais c'est sûrement parce que c'est James Buchanan Barnes, et qu'avec lui, rien ne se passe normalement.

Petit à petit je sens mes yeux se fermer, bercer par la respiration lente du brun. Et quelques secondes plus tard, je m'étais endormi dans ses bras.

chapitre sans action, mais je pense qu'elle a le droit a une pause, la pauvre

merci d'avoir lu 

mes salutations les plus distinguées
Al-