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—CHAPITRE TREIZE—


—CHAPITRE TREIZE—

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MELEK HAWKINS

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MELEK HAWKINS



LÀ TOUT DE SUITE JE COURS. Je m'enfuis, je me sauve —appeler ça comme vous le voulez.  Depuis le début je le répète, je suis lâche. Je suis, une nouvelle fois, entrain de fuir mes responsabilités, mes erreurs.

Alors je me cache derrière un muret quand un garde passe près de moi. Je ne risque plus la prison, je risque la mort.

« Retrouvez là ! Vivante ou morte ! » s'écria l'un des colonels dans le microphone

En a peine quelques minutes, tout avait foiré.

J'avais retrouvé Penelope dans sa chambre et nous avions trouvé un plan. Un plan plus que foireux qui dépendait de la réussite de mon évasion. Alors on avait préparé mon sac, et nous nous avons convenue un point de rendez-vous dans deux semaines.

Mais voilà, juste après une voix au microphone nous avait tous ordonné de se rassembler, me faisant rater un battement. Ça avait été le moment, il était enfin arrivé —même si James nous avait offert un temps précieux. J'avais récupéré mon sac juste après une dernière accolade avec Penelope, une dernière promesse livrée : celle de se retrouver.

Puis j'avais escaladé la petite fenêtre, pour enfin laisser tomber mes bottes en cuir sur le sol boueux. J'étais équipé de vêtements froid, de quelques vivres, mais rien ne pourrait me préparer au trajet ardu que j'allais devoir traverser dans la peur constante, je le savais déjà.

J'avais rabattu la capuche de ma veste sur ma tête la boule au ventre, me collant à chaque mur, un bout de bois trempé par la pluie dans la main gauche, l'arme de James à la droite.

Pourtant malgré tout mes efforts, j'étais tombée sur un soldat —que sûrement par instinct, j'avais assommé violemment.

Et c'est à ce moment précis —ou plutôt au moment où d'autres soldats avaient découvert l'un des leurs inconscients— que mon évasion avait pris un autre tourment.

YEUX D'ECUME ___Bucky BarnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant